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liés par le sang (ali)
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Ven 7 Fév - 4:59

maintenant quatre jours qu’elle avait appris la mort d’adàn. on dit que le temps guérit les blessures. elle emmerdait ceux qui avaient émis cette théorie. c’était de la foutaise tout ça. le temps amplifiait la douleur, rien d’autre. qui ne servait qu’à nous rappeler nos pertes, nos deuils et nos blessures.
pourquoi ?
c’est une question qui restera toujours en suspens dans le temps. un meurtre. c’est ce que les policiers lui avaient dit. pas un accident, pas un suicide. un meurtre. quelqu’un avait mis volontairement fin à ses jours.
pourquoi ?
qui avait bien pu lui en vouloir au point d’en finir avec lui ? pauvre garçon. après avoir passé cinq ans en prison, voilà qu’il avait pu très peu profiter de sa liberté et qu’on la lui avait enlevé une nouvelle fois. pour toujours cette fois…
pourquoi ?
plus nina réfléchissait et plus elle commençait à avoir une petite idée de qui ça pouvait être…et elle n’en était que plus paniquée. quelques jours après le décès, nina avait trouvé une lettre dans les effets personnels de son frère. elle était étonnée de cette découverte. est-ce qu’il avait pressenti que quelque chose allait se produire ? elle avait lu ses mots avec une grande attention, mais quelques phrases avaient retenu davantage son attention et piqué sa curiosité.
s’il te plait sœurette, prend contact avec notre demi-frère. ali farbes.
à la fin de la lettre, il y avait une adresse. nina avait pris son courage à deux mains et s’était rendue à l’adresse fournie par son frère. sa maison se trouvait dans le quartier de baie-jolie. elle toqua à la porte et un homme barbu et aux cheveux foncés vint lui ouvrir la porte. il sentait la cigarette. « bonjour, je suis désolée de vous déranger. adàn cortès ça vous dit quelque chose ? »
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Lun 10 Fév - 15:28

(adàn cortès. on l'a retrouvé mort, hier.) c'était il y a quatre jours. t'entendais ton collègue discuter avec un autre de tes collègues et, sans l'savoir, ça marquait la fin de quelque chose. quelque chose de flou, qui n'avait pas vraiment encore commencé. une famille. un truc dans l'genre, tu pensais. alors tu t'es approché d'mickael et t'as demandé (adàn cortès, tu dis ?) il avait légèrement ouvert les yeux, un peu surpris par ton intervention. (ouais farbes. pourquoi ? tu connais ?) t'avais secoué le visage, sans sourire. (non.)
(..)
tout c'monde en noir, ça t'mine. t'as pas osé t'avancer, t'es resté à l'écart. t'as pas cherché à savoir s'il y avait de la famille, tout d'vant. d'toute manière, il y avait peu d'chance pour qu'il leur aie parlé de toi. tu l'avais vu qu'une fois, adàn. c'était ton frère, aujourd'hui tu l'sais. et t'as raconté ça à personne. tu n'fais plus vraiment confiance aux gens. et t'espérais pouvoir compter sur lui. c'est dommage. mais tu peux plus y faire grand chose. t'avais regardé les gens, t'avais écouté le sermon et puis, t'avais fait demi-tour. t'avais pas l'droit d'être ici. moins encore d'pleurer quelqu'un qui n'te connaissait pas.
(..)
ça frappe à ta porte. t'es surpris. tu t'attendais pas à recevoir du monde. t'as évité soigneusement les interrogatoires au job, t'as dit à personne que t'avais assisté à l'enterrement d'ce mec que tes collègues avaient retrouvé et t'avais même plus essayé d'en apprendre davantage sur les raisons qui avaient pu conduire à cette stupide défaite. mort. t'avais cru comprendre qu'il avait été assassiné. par qui ? tu t'en moques, c'est pas l'propos. tu ouvres la porte, il y a cette jeune femme face à toi. elle te dit (bonjour, je suis désolée de vous déranger. adàn cortès ça vous dit quelque chose ?) et t'ouvres un peu plus grand les yeux. tu la détailles, tu la connais pas. c'est pas une flic. ça te rassure pas. qu'est-ce qu'elle te veut ? (c'est pourquoi ?) tu lui d'mandes. t'as oublié que dans tes recherches, t'avais appris qu'ton frère avait une soeur. sinon, t'aurais sans doute fait le rapprochement. t'es trop aveuglé par l'deuil, d'toute manière. tu venais de retrouver une famille. tu la perdais déjà. quelle poisse !
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Sam 21 Mar - 3:22

mort. ce mot résonnait dans sa tête sans arrêt, jusqu'à lui faire mal au crâne. jusqu'à lui donner envie d'exploser. la souffrance était encore vive. chaque minute qui passait était une minute de plus à vivre sans son jumeau. pour lui rappeler qu'il n'était plus là. le souvenir de chaque endroit qu'elle visitait avec adàn, de chaque blague qu'ils faisaient et de chaque rituel qu'ils avaient lui donnait envie de pleurer. c'était trop dur à supporter. quatre jours qu'elle ne faisait rien d'autre que s'appitoyer sur son sort. ce jour-là, elle s'était promis d'élucider ce meurtre. d'en faire une affaire personnelle.
pour respecter la volonté de son frère, elle se rendit chez ali. elle n'avait aucune idée sur quel genre d'homme elle allait tomber. un demi-frère. elle n'en croyait pas ses yeux. tellement de questions dont elle aimerait avoir la réponse. depuis combien de temps adàn savait-il qu'ils avaient un frère ? comment cela s'était-il produit ? sûrement bien avant sa naissance à elle, puisqu'ali lui semblait plus âgé. elle savait que son père n'était pas le plus fidèle, mais de là à avoir un demi-frère caché depuis tout ce temps... nina se doute que ali et adàn se connaissaient, puisqu'il écarquille les yeux en entendant son prénom. "je suis nina cortès. adàn est mon frère. ce qui fait donc de vous mon demi-frère." le prononcer à haute voix ne rend pas la chose plus réaliste à ses yeux. elle poursuit. "je ne sais pas si vous êtes au courant de sa... qu'il est..." elle est incapable de prononcer le mot. "il m'a laissé une lettre contenant ses dernières volontés. l'une d'entre elles était de prendre contact avec vous." nina se rendit compte que cette situation la rendait mal à l'aise. ça faisait beaucoup de nouveautés en même temps; apprendre qu'elle a un demi-frère qui est un inconnu qui plus est, le rencontrer dans la même semaine sans savoir à qui elle a réellement à faire.
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Jeu 2 Avr - 11:36

il parait qu'les choses nous manquent qu'une fois qu'elles nous ont été enlevées. bah voilà, adàn te manque. et tu n't'en rendais même pas compte, avant. t'as pas fait plus d'efforts que ça pour apprendre à l'connaître. t'as frappé sa porte, une fois. vous avez discuté. il a mis du temps à comprendre, à accepter l'fait que tu puisses avoir le même sang qu'lui et puis, ensuite, plus rien. vous avez échangé une bonne heure, avant que tu t'en ailles. tu lui avais dit : j'te laisse me rappeler, si tu veux qu'on apprenne à se connaître un peu mieux. en étant persuadé qu'il le ferait.
et t'avais appris sa mort.
on t'avait coupé l'herbe sous l'pied, tu dois bien l'reconnaître. on t'avait enlevé quelque chose que tu n'savais même pas vouloir ; une famille ! et ça t'fait mal, c'est vrai. t'as rien dit à ton chef quand il a voulu t'mettre sur l'affaire de son meurtre. t'as refusé poliment, préférant te concentrer sur l'affaire inès poirier. il n'a pas cherché à en savoir plus, t'aurais pas supporté d'admettre à haute voix que t'avais perdu, une fois encore, le peu d'couleurs qu'il pouvait rester à ton univers. alors quand elle prononce son nom, l'inconnue, tes yeux s'écarquillent. qu'est-ce qu'elle te veut ? tu n'crois pas la connaître et pourtant, il se passe déjà quelque chose. ton temps se suspend à ses lèvres, tu retiens ton souffle alors qu'elle te répond : (je suis nina cortès. adàn est mon frère. ce qui fait donc de vous mon demi-frère.) tu n'l'admettras que des années plus tard, mais à cet instant précis, il y a un fil de couleur qui a transcendé le noir et blanc de ton paysage. tu n'saurais dire si c'est la couleur de ses cheveux ou de ses yeux que tu as remarqué en premier mais, brusquement, quelque chose s'est ouvert en toi alors qu'elle continue : (je ne sais pas si vous êtes au courant de sa... qu'il est...) elle ne termine pas sa phrase, minée par le chagrin. tu opines du chef pour lui faire comprendre que.. oui, tu sais. (il m'a laissé une lettre contenant ses dernières volontés. l'une d'entre elles était de prendre contact avec vous.) et encore des années plus tard, tu admettras volontiers du cadeau que la vie te faisait en ouvrant cette porte. alors, le coeur au bord des lèvres, les yeux légèrement humides, tu dis (je.. je n'sais pas quoi te dire.) comme perdu, paumé entre plusieurs émotions. tu voudrais l'enlacer, la remercier. parce que sans l'savoir, elle vient d'ouvrir une fenêtre de possibilités infinies. une famille retrouvée, c'est un cadeau inattendu mais qui adoucit déjà les contours rugueux de ta vie si dure. (il.. il ne m'avait pas dit qu'il avait une soeur, sinon.. je t'aurai déjà contactée, tu sais.) t'es ému, ça s'entend et ça se sent.
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Jeu 23 Avr - 22:18

nina était surprise qu’ali n’ait pas deviné qu’elle était la jumelle d’adàn. pourtant, ils se ressemblaient tellement. ils avaient les mêmes gênes; yeux bleus, cheveux bruns et peau mate. mais en même temps, ali aussi vivait un deuil, la perte de son frère à lui aussi, alors il ne devait pas trop avoir porté attention à ce petit bout de femme qui débarquait dans sa vie de bon matin en venant lui annoncer qu’ils étaient frères et sœurs. elle n’avait même pas eu besoin de prononcer le mot (mort) qu’elle comprit qu’il était déjà au courant.
un frère de perdu, mais un de retrouvé. ça aurait dû lui faire un baume sur le coeur de savoir qu’elle n’était pas seule, mais elle ressentait plutôt une étrange sensation. ça lui faisait drôle de se dire qu’elle avait depuis si longtemps un autre frère quelque part dont elle ne connaissait pas l’existence. toute sa vie, il y avait tellement juste adàn qui avait compté pour elle qu’elle n’avait pas porté attention à tout le reste. maintenant, elle avait envie de connaître ali. même si celui-ci ne pourrait jamais remplacer son jumeau, sa moitié. ils développeraient une relation différente, mais tout aussi unique. nina voit bien que sa présence ne laisse pas ali indifférent. quand elle explique la raison de sa venue, elle voit ses yeux qui se mouillent tranquillement. « tu n’as pas besoin de rien dire. je ressens exactement la même chose que toi en ce moment. je ne savais pas non plus que tu existais. ne t’en fais pas pour ça. on va prendre notre temps et faire les choses bien. enfin, si tu le veux, bien sûr. » elle ne voudrait surtout pas le forcer à l’accepter dans sa vie. elle lui touche affectueusement le bras, dans un élan de compassion. mais alors, ce geste déclenche quelque chose en elle. quelque chose de beau. qui lui fait verser à la fois des larmes de tristesse et des larmes de bonheur. et elle se jette dans ses bras et l’enlace puissamment. ce contact physique a créé un déclic dans sa tête. elle reste comme ça quelques instants, avant de se reculer aussi subitement qu’elle est atterrie dans ses bras. « je suis désolée. je sais pas ce qui m’a pris. » ces derniers temps, avec toutes les émotions qu’elle vivait, il lui arrivait plus souvent qu’autrement d’avoir des gestes impulsifs et inhabituels.
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Lun 18 Mai - 14:27

elle est à la porte de ton appartement, là, devant toi. elle se présente sans faire dans la dentelle, elle utilise des mots simples pour se faire comprendre et entendre. ton coeur manque un battement, se renverse littéralement. t'avais perdu un frère que t'as jamais eu l'occasion d'apprendre à connaître mais.. bon gré mal gré, tu gagnes brusquement une petite soeur dont tu ignorais tout de l'existence.
en es-tu seulement ravi ? t'es dans le brouillard total au moment où elle se dresse devant toi. tu sais pas quoi lui répondre, pas quoi lui dire. t'es embarrassé, c'est vrai. tu espérais tout, sauf ça. et finalement, la providence veut que tu n'sois plus tout seul à affronter ce terrible deuil. c'était encore plus compliqué pour toi qui n'avais jamais eu l'occasion de t'attacher réellement à ce garçon. il faisait partie de ta vie, de ta famille, malgré tout. t'avais pas assisté à l'enterrement par pudeur mais tu ne regrettais pas d'être arrivé dans sa vie, même un peu trop brusquement. elle te sourit, néanmoins, douce et tendre. (tu n’as pas besoin de rien dire. je ressens exactement la même chose que toi en ce moment. je ne savais pas non plus que tu existais. ne t’en fais pas pour ça. on va prendre notre temps et faire les choses bien. enfin, si tu le veux, bien sûr.) elle effleure ton bras, doucement. ce contact te fait l'effet d'une bombe, comme si quelque chose se mettait exactement à sa place, en toi. comme si vos deux peaux avaient attendu toute leur vie de se mélanger, de se conjuguer. comme s'il s'agissait d'un appel, d'une évidence. elle se jette littéralement sur toi et..
t'accueilles l'étreinte avec douleur. tu sanglotes, sans vraiment prononcer un mot. t'as l'sentiment que c'est exactement ce qu'il devait arriver. elle est une partie de toi dont tu ignorais tout il y a encore vingt minutes.. et voilà que, sans se forcer, elle s'imbrique à ton existence avec harmonie et perfection. quand elle se détache, t'as l'sentiment de respirer moins bien. (je suis désolée. je sais pas ce qui m’a pris.) tu souris, tendre également. tu attrapes sa main, sans dire un mot, et tu l'attires à l'intérieur. tu la fais entrer dans ton appartement, dans ta vie. tu t'sens bien, brusquement. (ne t'excuse pas, vraiment.) tu lui dis simplement en refermant la porte derrière vous. (j'suis content que tu sois venue me voir. vraiment.) tu ajoutes pour ne pas avoir l'air un peu bourrin ou brusque. tu te montres sous un jour nouveau, comme si elle venait apaiser toute la douleur d'un deuil que tu n'savais porter seul. (tu.. tu veux boire quelque chose ?) tu lui demandes alors, poliment.
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Mar 26 Mai - 22:12

une rencontre. deux personnes dont les destins se croisent. ces deux personnes précisément étaient liées par le sang. elle venait à peine de faire sa connaissance, mais nina avait l’impression qu’elle le connaissait depuis toujours. il avait quelque chose de familier. peut-être parce qu’ils partageaient tant de choses… n’ayant pu contenir ses émotions, la belle espagnole s’est jetée sur son demi-frère dans un élan d’amour et d’émotion. ce geste déclencha les larmes d’ali à son tour. il ne dit rien et se contente de rester là en l’entourant de ses bras. ce petit geste inattendu fait du bien à nina. elle est contente de voir qu’ali ne la repousse pas. au moins, elle n’a pas l’air de trop l’effrayer. ils sanglotent ainsi  plusieurs secondes en silence, vivant tous les deux ce moment ainsi que la perte d’adàn silencieusement avec eux-mêmes. ils partagent désormais leur solitude. quand nina se détache, elle s’excuse pour son geste, mais ali lui dit de ne pas le faire et il l’entraîne à l’intérieur de la maison. nina est contente de pouvoir pénétrer un peu plus dans son intimité. « moi aussi je suis contente d’être venue. » elle avait été hésitante au départ, craintive devant l’inconnu, mais cette rencontre lui faisait le plus grand bien. « je prendrais bien un coca si t’en as. sinon un verre d’eau fera l’affaire. » elle s’installe dans la cuisine tandis qu’il lui sert sa boisson. outre cette fameuse lettre, remise par le notaire, qui la priait de prendre contact avec ali, nina n’avait eue aucune autre information. donc, elle ne savait rien de son demi-frère. maintenant qu’elle était chez lui, elle voulait apprendre à le connaître plus en profondeur. « c’est quoi ton histoire, à toi ? » qu’est-ce qu’ils avaient en commun ? un père, forcément… mais partageaient-ils aussi des intérêts communs, des goûts particuliers, des traits de caractère, des anecdotes… elle voulait tout savoir, mais sans curiosité malsaine ou imposture.
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Jeu 11 Juin - 8:58

c'est comme si on t'arrachait un bras et que, sans que tu t'y attendes, on t'en propose un autre pour le remplacer, après avoir vécu quelques semaines sans pouvoir t'en servir et en ayant perdu tout espoir de convalescence. nina débarque dans ta vie comme une fleur sur une pierre tombale, ramenant avec elle de vieux souvenirs et quelques regrets. t'avais pas pu creuser ta relation avec adàn, c'était sans doute ta faute. t'avais eu à peine le temps de le rencontrer, de lui parler. il ne t'avait même pas dit qu'il avait une soeur, évidemment. alors la voir, là, c'est comme revivre tout ça mais de l'extérieur. t'aurais fait les choses différemment si seulement tu avais su que le temps jouerait contre vous.
tu la laisses entrer, simplement et avec sincérité. t'es pas contre l'idée d'connaître quelqu'un, plus maintenant. tu sais qu'une seconde peut tout vous enlever. tu refuses de perdre plus de temps. (moi aussi je suis contente d’être venue.) tu souris, refermes la porte. tu lui proposes à boire, elle te répond (je prendrais bien un coca si t’en as. sinon un verre d’eau fera l’affaire.) et déjà, tu te diriges vers la cuisine. virgile a laissé quelques affaires mais rien de bien probant. votre colocation se passe plutôt bien pour l'instant. une bière et un coca en main, tu reviens vers nina et lui tends la sienne. (c’est quoi ton histoire, à toi ?) bonne question, tu souris. tu décapsules ta bière, te diriges vers la fenêtre et l'ouvres, comme si tu manquais déjà d'air. tu n'sais pas par où commencer, ni comment l'faire. tu la regardes, sans trop savoir si la vérité peut la tuer ou non. (ma mère.. elle a quitté votre père quand j'étais gosse, avec un autre homme. un salaud.) tu lui dis, simplement. (j'te passe les détails, mais ma mère n'a pas survécu très longtemps à cette histoire et j'me suis retrouvé seul avec lui. ça n'a fait qu'empirer, par la suite, jusqu'à ce que je m'en sorte tout seul.) cartel, drogues, trafics d'gosses, tu passes les détails pour ne pas l'effrayer. (c'est en arrivant au canada et en m'engageant dans les forces de l'ordre que j'ai pu avoir accès au dossier d'mon père. c'est comme ça que j'ai appris pour adàn. quand j'suis arrivé à trois-rivières et que j'ai su qu'il était ici, j'ai pas pu m'empêcher d'aller à sa rencontre.) c'est une histoire conne, sans doute. (visiblement, je n'avais pas assez creusé, sinon, j'aurai su.. enfin, j'aurai su pour toi.) tu lui dis en baissant les yeux, rougissant presque. (rien d'exceptionnel, tu vois.) ou peut-être, mais jongler entre le convenable et l'excusable, c'est pas ton fort.
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Mar 7 Juil - 5:55

une brèche s'était ouverte dans le coeur de nina, mais la présence nouvelle d'ali avait l'effet d'un baume sur son coeur. heureusement, sa présence à elle semblait lui faire le même effet. avant même d'avoir eu le temps de faire connaissance, nina savait qu'ils allaient bien s'entendre. ça s'expliquait difficilement, mais elle le ressentait au fond d'elle. il y avait eu une sorte de connexion. alors qu'elle lui demande un coca, elle le regarde s'affairer. il revient avec le coca et la bière et il semble perdu. il ouvre la fenêtre, tourne en rond, la regarde et ne semble pas trop savoir quoi répondre à sa question. il se décide finalement à lui raconter son histoire. nina écoute d'un trait, silencieuse. donc, en résumé, ils sont demi-frères de par la mère d'ali qui était en couple avec le père cortès. à l'époque, nina était un peu trop jeune pour avoir conscience du passage d'ali dans sa vie. par la suite, il avait vécu des années difficiles. puis, après avoir été engagé dans les forces de l'ordre, il a découvert des infos sur les cortès. c'est ainsi qu'il a retrouvé adàn. ali se sentait mal de ne pas avoir découvert l'existence de nina plus tôt. elle devait le rassurer. "t'inquiète. moi aussi je serais venue te voir plus tôt si j'avais su ton existence avant." chacun avait une histoire, un parcours unique. il n'y avait pas d'histoire pire que d'autre. si ali savait tout ce que nina a vécue, il trouverait que c'est une histoire bien mouvementée. "c'est pas banal comme histoire. c'est bien que tu aies voulu faire des recherches sur ta famille. est-ce que tu travailles  encore dans les forces armées ?" grâce à ses recherches, ali avait rencontré adàn. heureusement. nina ne savait pas ce que son frère lui avait raconté. lui avait-il parlé d'elle ? avait-il mentionné quelque chose à propos de ce qui lui était arrivé ? sait-il des choses compromettantes sur elle ? "tu... tu sais quoi à propos de lui ?"
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Mer 15 Juil - 15:24

tu t'livres, tu parles. tu mens pas, pas à elle. t'as l'sentiment qu'elle a besoin de connaître la vérité. ta putain d'vérité, comme si ça pouvait peut-être l'aider aussi à se sentir mieux. vous traversez un deuil, le même sans pour autant vous connaître. d'elle, tu n'sais rien, tu as cessé d'creuser à l'instant où t'as découvert l'existence d'adàn. t'aurais pu, mais t'as pas voulu. quand t'as su que t'avais un demi-frère, tu avais pensé qu'il valait mieux lui laisser l'droit de te raconter sa vérité sans chercher à fouiller. (t'inquiète. moi aussi je serais venue te voir plus tôt si j'avais su ton existence avant.) tu souris en portant la bière à tes lèvres. t'en bois une gorgée sans lâcher son regard des yeux. elle lui ressemble. tu l'remarques très vite. est-ce qu'elle me ressemble ? t'en sais rien. le sang n'se voit pas et c'est la seule chose que vous partagez, à moitié. (c'est pas banal comme histoire. c'est bien que tu aies voulu faire des recherches sur ta famille. est-ce que tu travailles  encore dans les forces armées ?) tu opines du chef, doucement. (je suis toujours dans la police, oui.) tu n'mens pas, encore une fois. tu n'y vois pas d'intérêt, tu n'y vois pas d'sens. tu veux qu'elle sache tout, qu'elle comprenne tout. (tu... tu sais quoi à propos de lui ?) voilà la question qui fâche. où s'arrête la décence quand on découvre qu'on a une famille ailleurs ? jusqu'où peut-on fouiller ? tu souffles, roules un peu des yeux. (pas grand chose.) c'est vrai. (quand j'ai découvert son existence, j'ai arrêté de fouiller. j'voulais pas m'montrer intrusif et j'préférais lui laisser l'droit de m'dire c'qu'il était prêt à me raconter. j'suis donc allé le trouver, chez lui.) tu lui expliques, doucement. (il a pas super bien vécu ma visite, il était sur la défensive et il m'a rapidement envoyé m'faire foutre. j'me suis pas imposé. j'lui ai laissé ma carte et j'lui ai dit qu'j'attendrais l'temps qu'il lui faudrait pour qu'on discute.) et ? (c'était la première et la dernière fois que j'le voyais.) tu clos en baissant les yeux, presque coupable.
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Mar 20 Oct - 22:30

nina réalise alors que c’est grâce à adàn si elle a eu la chance de rencontrer ali. sans le petit mot qu’il lui avait laissé, elle n’aurait jamais su qu’elle avait un demi-frère caché et c’est certain qu’elle n’aurait pas pensé à entamer des recherches par elle-même. donc, elle était très heureuse qu’ali l’ait trouvée. la jeune femme ne peut s’empêcher de se sentir intimidée quand ali soutient son regard de façon aussi franche. c’est comme si ses yeux tentaient de pénétrer son âme pour découvrir ses moindres secrets les plus profondément enfouis. nina sirote tranquillement son coca, tandis qu’ali finit par répondre honnêtement à sa question sur son métier. il était non pas dans l’armée, mais dans la police. il avait probablement pu se servir de ses connaissances dans le domaine pour retrouver les cortès. elle sait que ses questions peuvent paraître d’une curiosité déplacée, mais il y a trop de choses qu’elle a envie de savoir, trop de choses qui, elle l’espère, pourront maintenir son lien avec adàn. la première chose que nina se dit quand il lui dit qu’il ne sait pas grand-chose sur adàn est que peut-être qu’en fait, ali avait des choses à cacher… mais quand il lui dit qu’il a refusé de fouiller plus loin par respect, elle est émue. n’importe qui d’autre aurait pu user de son pouvoir pour faire intrusion dans leur vie privée. tout ce qu’il dit la touche profondément. sa tentative de prise de contact avec adàn, puis le rejet de celui-ci et son décès avant d’avoir pu revenir vers ali. « je suis désolée que t’aies pas eu plus de temps pour apprendre à le connaître… » elle met une main sur son épaule pour tenter de le réconforter un peu. elle était encore plus étonnée, alors, qu’il lui ait remis la carte d’ali afin qu’elle prenne contact avec lui. « peut-être que c’est un signe… en m’envoyant ici aujourd’hui, dans l’ignorance totale, peut-être qu’il espérait que je pourrais finir ce que vous avez commencé… » elle sourit. elle voyait cet événement d’un œil positif. « est-ce qu’il y a quelque chose que tu aurais envie de savoir sur lui ? ou sur nous, ta famille ? » si nina avait pleins de questions, il en serait probablement de même pour ali qui avait étouffé les siennes à l’époque pour respecter le choc d’adàn.
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Ven 6 Nov - 15:35

tout l'monde rêve d'avoir une famille, d'connaître son héritage et d'savoir d'où il vient. tu déroges pas à cette règle. quand ton père t'a enlevé à ta mère, à l'époque, t'étais trop jeune pour t'en souvenir. t'avais bien fini par le comprendre en grandissant. tu savais que celle que tu appelais maman ne te regardait pas comme si tu avais grandi en elle. qu'elle ne t'aimait pas comme les autres mamans aimaient leurs enfants. tu t'étais bien douté que les gifles qu'elle te mettait avaient à voir avec ce ressentiment féroce qu'elle pouvait éprouver en te voyant, toi, la preuve inéluctable que l'homme qu'elle aimait avait eu une vie avant la leur - ou pire, une maitresse. peu importe, à l'époque, tu t'disais que c'était comme ça, que ta famille était dysfonctionnelle mais pas qu'elle était incomplète. c'est plus tard, en rentrant dans les forces de l'ordre, que t'avais compris quelque chose qui t'avait toujours échappé. après un rapide test sanguin, t'avais eu ta preuve, t'avais su.. et depuis, t'avais cherché et t'avais fini par trouver adàn. tu ne lui avais rien demandé de plus que du temps, t'avais même pas cherché à fouiller. tu voulais connaître sa version, tu voulais avoir sa vision.. tu n'l'avais jamais eu. la main qu'elle pose sur ton épaule t'arrache un léger sourire. tu lèves les yeux vers elle alors qu'elle te dit (je suis désolée que t’aies pas eu plus de temps pour apprendre à le connaître…
peut-être que c’est un signe… en m’envoyant ici aujourd’hui, dans l’ignorance totale, peut-être qu’il espérait que je pourrais finir ce que vous avez commencé… est-ce qu’il y a quelque chose que tu aurais envie de savoir sur lui ? ou sur nous, ta famille ?)
et tu ris, faiblement. c'est peut-être vrai. peut-être qu'il avait voulu reprendre contact avec toi, peut-être même qu'il avait voulu t'en dire plus. tu regardes la pièce à l'arrière, celle dans laquelle dort soane à présent. tu repenses à toute cette affaire autour d'adàn et sa mort, tu t'dis que l'instant est peut-être venu d'éclairer certains points. (j'aimerais.. nina, j'sais que c'est compliqué d'en parler mais j'aimerais comprendre quelque chose.) tu la regardes droit dans les yeux, tu n'souris plus. tu tâtes pas le terrain, c'est ton côté flic qui ressort. (est-ce que la mort d'adàn a quelque chose à voir avec son arrestation ?)
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Dim 13 Déc - 22:51

nina se faisait prudente, car la dernière chose qu’elle voulait était de gâcher sa première rencontre avec son demi-frère. elle ne savait pas ce qu’il savait sur elle et vice versa, donc elle avait l’impression de devoir toujours marcher sur des œufs. à ce qu’il paraissait, son père avait eu une relation avec la mère d’ali avant la naissance des jumeaux. ça lui faisait drôle de se dire qu’elle était la demi-sœur d’ali plus qu’il n’était son demi-frère, vu qu’il était là quelques années avant elle.
nina lui avait demandé s’il y a quelque chose qu’il voulait savoir. tant qu’à s’être retrouvés, autant tout se dire. et elle avait vu juste. effectivement, ali lui dit qu’il veut comprendre quelque chose. nina appréhende, mais elle est curieuse en même temps. elle a envie de savoir. « oui ? » ali voulait apparemment savoir quelque chose qui semblait être délicat. nina prend le temps de bien réfléchir. elle veut répondre sincèrement à ali, mais elle ne veut pas impliquer soane là-dedans. elle ne connaît pas encore suffisamment son demi-frère pour lui révéler l’implication de tout le monde dans ce drame. il était flic en plus… elle allait donc se contenter de ne révéler que ce qui les concernaient adàn et elle. de toute façon, s’il voulait en savoir plus, il trouverait probablement une façon de le faire par lui-même. « et bien je pense que oui. rien de confirmé, mais je pense que tous les événements sont liés. je pense qu’on est pris dans une infinie boucle de vengeance… » nina ne savait pas quand tout ça arrêterait, mais elle avait vraiment hâte de ne plus être au cœur de tous ces meurtres. « est-ce que tu… c’était ton enquête ? tu sais autre chose ? » nina était curieuse. peut-être qu’en fait, ali en savait plus qu’il le laissait paraître. si elle faisait un plus un, ça voulait dire qu’il connaissait probablement aussi tous les détails de son agression.
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Mer 6 Jan - 13:41

le sujet était tendu, tu l'savais, mais t'avais besoin de l'éclaircir. Soane vivait avec toi, à présent, et toutes les informations étaient bonnes à prendre. tu n'enquêtais pas sur cette affaire, puisque tu l'avais gentiment refusé. sans expliquer à tes supérieurs pourquoi tu ne voulais pas te plonger dans tout ça, tu avais su les convaincre qu'il valait mieux se servir de toi sur les morts récentes de Callie Lussier et de cette inconnue. mais Nina était ici, à présent. elle faisait partie de ta famille, de ta vie, sans doute aussi. alors puisqu'elle t'offrait l'opportunité de lui poser des questions, tu n'avais pas vraiment hésité.
- oui ? tu vois que son regard se teinte légèrement. tu sais qu'elle appréhende sans doute tes propos. mais quand la question tombe, là, entre vous, elle ne semble ni surprise, ni mal à l'aise. sur son visage, néanmoins, tu remarques une légère crispation. ça dure à peine une seconde mais c'est suffisant pour que tes vieux réflexes de flic prennent le dessus. et bien je pense que oui. rien de confirmé, mais je pense que tous les événements sont liés. je pense qu’on est pris dans une infinie boucle de vengeance… elle en sait plus, c'est une évidence. les muscles de sa mâchoire la trahisse. mais tu n'veux pas la forcer, pas encore. vous venez à peine de vous rencontrer, après tout. est-ce que tu… c’était ton enquête ? tu sais autre chose ? c'est logique qu'elle s'interroge. tu balaies l'air du revers de la main en souriant.
- non. on a voulu me faire travailler sur tout ça mais j'ai refusé. tu lui expliques, rapidement. tu n'cherches pas vraiment tes mots puisque la vérité est là, abrupte et sans fioriture. j'ai préservé le lien de parenté qui existait entre Adàn et moi pour ne mettre personne dans l'embarras mais tu comprendras que je ne pouvais pas travailler sur cette affaire sans qu'il existe un caractère trop personnel. tu marques une pause, souris légèrement. t'es ravi de la voir, mais t'as des tonnes de questions à lui poser sur tout ce qu'il s'est récemment passé. tu t'en veux de les lui imposer mais tu te dis que l'occasion est trop belle. est-ce que tu connais Soane Pelletier ? tu lui demandes, sans sourciller. c'est une façon comme une autre de savoir si tu peux ouvertement lui communiquer les infos que tu as en ta possession.
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Jeu 21 Jan - 17:25

évidemment qu’ali et nina étaient liés par le sang, mais ils l’étaient aussi clairement à cause d’adàn. son décès venait boucler la boucle et il avait suscité énormément de questions. ali, en tant que flic, avait effleuré l’enquête, donc il était lui aussi concerné tant professionnellement que personnellement. au moins, ali pourrait peut-être lui apporter certains éléments qui manquaient à sa compréhension jusqu’à ce jour. nina commence par lui expliquer ce qu’elle sait, en espérant que son demi-frère viendrait à son tour compléter l’information. elle lui annonça sincèrement penser que tous les événements étaient reliés et ce, par désir de vengeance. s’il y a bien une chose que la jeune femme comprenait, c’est le fait qu’ali n’ait pas voulu s’impliquer davantage dans l’enquête, ayant une si grande proximité avec la victime. « je comprends tout à fait. je trouve que tu as bien fait de refuser. » cela démontrait beaucoup de sagesse, de maturité et de modestie. « c’est certain que maintenant que tu sais qu’adàn est ton demi-frère, ça change les choses. tu n’aurais probablement pas pu garder une distance professionnelle. »
ils ont tellement de questions à se poser, de réponses à se donner, de temps à rattraper qu’une question n’attend pas l’autre. elles fusent de partout. dès qu’un a répondu à la question de l’autre, l’autre s’empresse de vouloir soulager à son tour sa soif de curiosité. c’est don au tour d’ali de la questionner à savoir si elle connaît soane pelletier. comment ne pas la connaître ? elle est beaucoup trop impliquée dans tout ça elle aussi. depuis la mort d’adàn, elle la connaît encore plus… mais, nina se promet de rester vague, car elle ne veut en aucun cas partager à ali la nature de l’implication de soane tant qu’elle ne sait pas ce qu’ali sait. il est quand même flic, après tout. c’est de son devoir de partager à ses collègues les éléments essentiels à l’avancement de l’enquête. elle se garde donc une certaine réserve. « oui je connais soane. c’était la meilleure amie d’adàn, alors je l’ai côtoyée souvent du temps où adàn vivait. sa mort nous a rapprochées encore plus. » tout ce qu’elle venait de dire était toutefois vrai.
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Mer 17 Fév - 10:36

l'ambiance est solennelle, presque formelle. ça ne te plait pas particulièrement mais tu sais que vous êtes obligés d'en passer par là pour briser un peu la glace et vous apprivoiser. t'aimes pas forcément aborder l'enquête en cours sur la disparition d'Adàn mais tu comprends bien qu'elle se pose des questions à ce sujet. tu restes transparent, pour ne surtout pas lui manquer de respect et, avant tout, lui prouver qu'elle peut te faire confiance.
- je comprends tout à fait. je trouve que tu as bien fait de refuser. c’est certain que maintenant que tu sais qu’adàn est ton demi-frère, ça change les choses. tu n’aurais probablement pas pu garder une distance professionnelle. elle sourit et tu t'sens déjà plus rassuré. le fait qu'elle comprenne te laisse penser qu'elle aussi mature que tu l'envisageais. alors doucement, tu glisses sur une pente un peu plus savonneuse. tu lui parles de Soane pour savoir ce qu'elle sait de plus sans pour autant la forcer à t'en dire trop. tu ne veux pas la brusquer et encore moins la mettre en danger. si elle connaît Soane, elle sait peut-être que.. tu préfères penser que non. néanmoins, le doute subsiste. plus encore quand elle te répond oui je connais Soane. c’était la meilleure amie d’Adàn, alors je l’ai côtoyée souvent du temps où Adàn vivait. sa mort nous a rapprochées encore plus. tu souris, doucement. tu poses ta main sur son épaule. c'est brutal comme interrogations Ali putain, et pourtant nécessaire. elles sont proches, c'est un fait. à quel point ? tu pourrais creuser mais t'as l'impression que la situation ne s'y prête pas. tu presses son épaule.
- je suis désolé, vraiment. alors tu affiches ton plus beau sourire et tu te dégages un peu. pour en revenir à une note moins sombre, tu veux qu'on commande un truc à manger ? j'ai bien envie d'en apprendre davantage sur toi mais j'ai l'estomac vide et mes questions sont toujours moins pertinentes quand j'crève de faim. tu rigoles un peu pour désamorcer la situation. plutôt que de te concentrer sur Adàn, tu vas prendre le temps de te concentrer sur elle. après tout, elle est venue chercher un frère, pas un énième flic qui lui poserait des questions auxquelles elle souffrirait de répondre.
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