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Mer 16 Sep - 16:31

soul
j'ai rencontré quelqu'un. j'tenais à c'que tu l'saches avant que l'autre conne de janice te mette au courant. t'as pas b'soin d'en savoir plus.

aussitôt écrit,
aussitôt vite regrettée.
vraiment ? t'en sais trop rien, au fond. t'as l'coeur qui bondit légèrement dans ta poitrine en r'gardant l'heure et, à contrario, t'as l'moral en berne. depuis que t'as appris pour l'gamin, depuis que t'as appris pour cosme, depuis que bonnie a ouvert sa gueule.. tu t'perds. c'est instinctif, ça t'dépasse et en même temps, ça t'encourage peut-être à devenir quelqu'un d'autre.
t'as parlé avec nova, tu lui as dit que t'avais besoin de quelque chose de plus important dans ta vie que ta petite routine à mobylette. c'est sans doute pour cette raison qu'en quittant ton appartement, le jour où bonnie avait tout balancé à cosme, t'avait décidé de jouer la carte du menteur à c'bel apollon qui s'était présenté à toi, dans c'bar.
t'avais pas l'habitude de t'faire remarquer par c'genre d'éphèbe, c'est vrai. t'y avais vu un signe. un putain d'signe. quelle niaiserie et pourtant, tu t'étais laissé porté, bercé. t'avais même accepté de lui parler, de flirter un peu. t'avais bien vu qu'il te dévorait des yeux, tu t'étais pas gêné pour en faire de même. mais au moment où il t'avait demandé ce que tu faisais, t'avais répondu, comme un con, j'suis à la tête d'une entreprise qui démarre.
ça t'arrache un sourire, encore.
c'que t'es con soul, et tu l'sais. mais t'avais plongé tête la première dans la supercherie. toi, en homme responsable, en homme d'affaires.. ça l'avait séduit, val. et toi, ça t'avait conquis aussi. t'avais l'sentiment que ça pouvait être vrai, que ça pouvait d'venir réel tout ça. alors t'avais continué, t'avais joué les mecs plus sensés et plus intelligents que jamais encore tu n'l'avais été. val, c'était l'premier mec que tu séduisais pas ta verbe et ton audace plutôt que par ton physique outrageant et ta belle gueule.
tu veux bien qu'on s'revoit ? tu lui avais glissé plein d'espoir. il avait accepté, vous aviez échangé vos numéros et après avoir passé des semaines à l'draguer par message, t'avais accepté de t'lancer définitivement.
tu lèves les yeux sur l'enseigne du cinéma, elle brille d'un rouge vif et éclaire la nuit. ça t'soulève le coeur, c'est vrai. t'es pas habitué. un ciné ? beurk, et pourtant, t'avais accepté l'idée sans même réfléchir. avec lui, tu s'rais pas soul l'imbécile heureux mais soul l'mec posé. ça t'changeait, c'était une bouffée d'air frais, ça t'donnait l'sentiment d'être plus fort, plus grand et presque mieux dans tes pompes. si j'continue, j'pourrai presque devenir un mec bien, ça t'arrache un nouveau sourire alors que tu baisses tes yeux sur ton portable. presque l'heure, tu t'allumes une cigarette quand tu l'vois débouler au coin d'la rue.
tu louches sur sa plastique, son allure.
il est beau val, ça t'grise déjà. tu souris un peu plus fort que d'ordinaire, tu lui dis, presque timidement, (salut.) en rougissant très légèrement. c'est l'froid, c'est ça. c'est pas ton coeur qui tombe à tes pieds. gros con va !
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Val Carlton
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Val Carlton

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★ âge : 34

Ven 18 Sep - 23:16

Trois-Rivières, ville dans laquelle Val avait récemment pris ses quartiers, loin du tumulte et des lumières vives de Montréal, où ses sœurs se sentaient plus vivantes que jamais, plus heureuses également. Elles avaient besoin de cette notoriété, des feux de la rampe, quand lui fuyait la foule et se réfugiait dans son bureau. Pas celui du responsable de communication de la boite familiale, mais celui du créateur qui laissai sa muse guider sa main pour dessiner des modèles divers et variés pour les prochaines collections. Il ne manquait désormais plus que sa villa, son cocon dans lequel il pourrait évoluer sans craindre de vois ses secrets exposés au grand jour, recevoir également des invités sans avoir à marcher sur des œufs ou devoir sortir afin de faire des rencontres. Alors, certes, Valentino n’avait jamais caché qu’il n’avait aucune préférence particulière dans le domaine de la luxure, celle dans laquelle il se complaisait sans peur du qu’en dira-t-on. Il  appréciait les courbes féminines, avait cédé à maintes reprises à la tentation de celle qui l’hébergeait, Scarlett Poulain, alias la perfection dans bien des domaines. Mais aussi ces corps d’apollon avec la virilité qui ne te faisait en aucun cas sentir plus faible. Pourquoi choisir quand les deux offraient le plaisir tant recherché ? Sa curiosité l’avait poussé à sortir, se rendre dans le premier bar venu où personne ne le reconnaissait, n’avait mis un nom sur son minois. Pas même cet homme qu’il allait à présent retrouver. Juste deux regards qui s’étaient croisés, une pulsion ou du moins une envie de faire plus amples connaissances avec cet homme d’affaires. La même profession en somme, un signe du destin en quelque sorte même si le trentenaire n’y croyait guère. Cette soirée avait été divine, et tout naturellement les numéros avaient été échangés, tout comme des messages qui auraient fait rougir plus d’une bonne sœur ou un moine qui aurait la riche idée de s’emparer de leurs smartphones. Et si l’écrit avait ses avantages, il était évident que cela ne suffisait plus et le créateur n’avait pu que donner rendez-vous à Soul au cinéma, endroit sordide ou du moins banal. Mais la case bar avait déjà été cochée sur la liste, et un endroit intimiste était le bienvenu. Sans parler, sans se chercher ou se provoquer, ce qui était assez nouveau et inattendu pour le Don Juan. Mais il ne voulait tout simplement pas se contenter du physique du jeune homme. Non, il y avait plus que cela, il possédait aussi l’intellect, ce qui n’était pas pour déplaire à l’héritier des Carlton. Le lieu de rendez-vous n’était pas propice au costume trois pièces de l’homme d’affaires, et il n’avait pu que s’habiller de manière assez décontractée, malgré la voiture de sport prise pour se rendre au cinéma. La main sur le pommeau de vitesse, la cigarette coincée entre l’index et le majeur, il avait ramené l’objet du délit entre ses lèvres alors qu’il se garait et rejoignait l’endroit de rendez-vous. Val ferma son véhicule, tira sur sa cigarette en rejoignant Soul le pas léger, les yeux vers le ciel étoilé avant de le reporter sur la lumière qui éclairait la rue, qui l’éclairait lui. Le sourire apparut sur ses lèvres, et le pas s’accéléra. Naturellement. Le regard de Val se concentra sur ses lèvres, sur ses yeux. « salut. » , rétorqua-t-il. « même vice, à ce que je vois. » , il désigna leur cigarette respective, sans oser s’approcher de Soul, sans oser franchir les derniers centimètres qui l’éloignaient de lui. Les mots n’arrivaient pas facilement, comme intimidé par celui qui se trouvait devant lui. « prêt pour le film ? » .. en réalité, il n’était pas sûr lui même d’entrer dans cette salle sombre, de regarder un film près de celui qui représentait une tentation certaine. Et les propos d’Oscar Wilde lui revenaient en mémoire…
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Ven 16 Oct - 12:48

quand tu l'vois apparaître au coin d'la rue, tu sais que tu fais pas l'poids. c'mec, il a d'la classe, d'la prestance. il dégage quelque chose que t'as jamais su dégager, d'ton côté. t'es pas un mec maladroit, bien au contraire. t'es plutôt du genre tête brûlée à foncer dans l'tas. mais lui, c'est pas comme ça que tu l'vois. il a la tête sur les épaules, il a de la conversation et il est intelligent. il pue la classe, le charisme et les belles choses. tout c'que tu connais pas. il sent l'hôtel quatre étoiles quand toi tu suintes la ruelle qui pue la pisse après une soirée trop arrosée. à sa dégaine, tu sais qu'il fréquente sans doute plus les restaurants gastronomiques que le petit chinois du coin pour lequel tu fais des livraisons. pas l'même monde, ça t'saute aux yeux. et pourtant, t'as envie d't'y fondre, de t'y sentir à ta place. tu veux changer, d'venir quelqu'un d'autre, quelqu'un d'bien. mais la comparaison est là.
il a d'l'assurance l'homme qui t'fait face, mais pas l'impudence d'cosme. quand il te dit (salut.) c'est poli, bien élevé, bien éduqué. dans la bouche de cosme, ce serait lancé comme une insulte, avec nonchalance. tu l'sais, c'est ce qu'il te fallait, c'est ce que tu voulais. alors pourquoi c'mec t'attire ? peut-être parce que ses bonnes manières transpirent la réussite et que la réussite, toi, t'en as désespérément besoin en ce moment. (même vice, à ce que je vois.) même son humour pue les soirées d'cul serrés à partager des anecdotes à la con une coupe de champagne à la main. tu souris, tu hausses les épaules en rétorquant (c'est l'seul vice dont j'saurais pas m'défaire.) essayant d'avoir l'air plus intelligent que d'habitude, plus drôle ou même plus éduqué. tu fais des pieds et des mains pour lui r'ssembler, parce que tu t'sens pas à la hauteur. tu minimises jusqu'à ton corps et ta vie quand il se dresse face à toi. cette montagne de muscles et de charme qui te laissent pantois. c'est pas cosme, mais ça pourrait bien finir par te plaire. (prêt pour le film ?)
le cinéma, c'était ton idée. tu sais même pas pourquoi, tu r'gardes jamais la télé.. c'est simple, t'en as même pas chez toi. tu souris, comme tu peux. t'as pas choisi d'films, à dire vrai, t'espérais qu'il t'en propose un une fois que vous vous retrouveriez. (à dire vrai, j'espérais que tu choisisses pour nous.) tu lui lances en souriant, haussant très faiblement le sourcil. tu t'approches, romps un peu la distance. tu veux lui plaire, c'est même plus un besoin, c'est une nécessité. tu refuses de croire qu'il ait accepté de te revoir si tu ne lui plaisais pas alors t'es prêt à toutes les simagrées pour obtenir de lui ne serait-ce qu'un baiser. (j'aime bien les films muets.) tu avances, gros mensonge, mais au moins, ça t'donnera une bonne excuse pour te blottir contre lui sans avoir besoin de dire quoi que ce soit. et puis, il a une gueule à aimer les films en noir et blanc, non ?
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Val Carlton
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Val Carlton

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Sam 31 Oct - 18:00

Simple rendez-vous après une rencontre fortuite, des messages échangés d’une forte intensité, le combo quasiment parfait pour conduire Val à retrouver Soul devant un cinéma qui ne s’apparentait en aucun cas à ceux de Montréal ou des grandes villes qu’il avait traversées durant son existence. Une cigarette coincée entre l’index et le majeur et le pas des plus légers, son regard avait été happé par sa silhouette peu familière mais qui pouvait aisément devenir une faiblesse s’il s’en donnait les moyens. Il fallait passer outre les instants de plaisir accordé à droite et à gauche, le lit partagé avec celle qui l’hébergeait, cette déesse qui connaissait bon nombre de ses secrets, la réciproque étant vérifiable et vérifiée. Ce soir, il n’avait envie que d’une seule chose : profiter de l’instant présent, sans se poser de questions, écoutant simplement ce feeling facile, rapide, cette petite étincelle fugace qu’il avait cru voir apparaître avec cet inconnu du bar. Visiblement, ils semblaient appartenir au même monde, et quand bien même cela ne serait-il pas vrai, Val ne s’était jamais attaché aux étiquettes collées sur chacun. Tout le monde était différent, peu importait la couleur de peau, la religion ou l’orientation sexuelle, il appréciait davantage le caractère et les qualités de la personne que son compte en banque. Et ce depuis toujours, parce que son éducation avait été ainsi. Chez les Carlton, les valeurs étaient plus que présentes, et l’argent n’avait pas fait oublier le plus important. La distance s’était réduite entre eux deux, et il avait constaté que la cigarette était un vice commun, un petit plaisir dont il ne pouvait se passer, de jour comme de nuit. Le créateur avait pertinemment conscience de la banalité de ses paroles, de ce qu’elles pouvaient donner comme impression : celle du type élevé à la petite cuillère en argent – ou en or. Mais à quoi bon renier sa nature ? Il ne le pouvait pas, et n’allait pas se confondre en excuses pour user de tels mots. Le brun avait esquissé un léger sourire quant à la réponse apportée par Soul, et porta une nouvelle fois la cigarette à ses lèvres. Non pas par provocation, mais simplement par envie de se détruire la santé à petit feu, d’imaginer chaque minute de sa sainte existence s’envoler en fumée. Il en tira une latte, et rétorqua simplement, doucement « pourquoi se défaire de quelque chose qui nous fait du bien ? » . Les leçons de morale s’étaient succédé, sans que cela ne le persuade d’arrêter. Après les banalités, Val n’avait pu que resituer leurs plans initiaux, à savoir aller voir un film. Après le bar, le cinéma sur grand écran avec une salle sombre. La suite logique d’une autre époque, comme deux adolescents qui se retrouvaient au balbutiement d’un quelque chose sans nom. Son regard se porta sur l’enseigne, à l’évocation de son acolyte, au fait qu’il doive choisir pour eux deux le programme ou du moins la séance. Le rapprochement de Soul le fit sourire, et il eut l’impression qu’il n’avait pas envie d’être là, du moins dans ce cinéma. d’autres opportunités auraient pu leur tendre les bras, il se rapprocha d’un pas, vint murmurer tout près de son oreille « vrai ou faux ? Mensonge ou vérité ? Et je propose du popcorn pour deux » . Il n’y avait pas besoin d’un tel moment pour se rapprocher, physiquement ou du moins franchir une ligne invisible qui les mènerait à autre statut, bien que Val ne soit pas du style à se poser avec quiconque. Il appréciait trop sa liberté pour cela, et néanmoins, il était là. « donc film muet ? Tu es certain, pas de retour en arrière ? » . Il lui laissait une porte de sortie, même si l’envie de se retrouver à ses cotés se voulait grandissante.
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Mer 4 Nov - 10:27

tu sais pas trop c'que tu fais là, ni pourquoi t'as accepté de t'embarquer dans cette mascarade. tu n'sais même pas si tu fais bien et pourtant, dès qu'il apparaît dans ton champs de vision, t'as l'sentiment que c'est la meilleure chose à faire. prétendre, être quelqu'un d'autre. plus intéressant, moins con également. te montrer sous un jour nouveau.. même pour toi. ne plus être l'imbécile heureux qui roule en mobylette mais l'père de famille avec des projets, de vrais projets. créer ton affaire, gérer ton business. avoir de l'argent, sortir de la misère et pouvoir élever ton fils. ouais, tu veux y croire, dès que tu l'vois. tu t'dis que c'est possible, que c'est jouable. qu'après tout, t'es pas plus con qu'un autre. t'es même presque prêt à parier sur toi, comme si t'étais l'meilleur de tous. tu veux pas être comme cosme, ou peut-être que oui, justement. tu sais plus trop, même quand val fait un peu d'humour en te disant (pourquoi se défaire de quelque chose qui nous fait du bien ?) tu penses à lui. il te hante, te ronge, te dévore. parce qu'il est sans doute la seule et la plus douloureuse de tes addictions.
non, tu t'concentres sur c'rendez-vous, sur val. sa mâchoire carrée, son côté bon chic, bon genre. le genre de mec qu'on présente à ses parents et dont on peut être fier. d'ailleurs, tu t'dis que vous allez bien ensemble. ok, tu fais plus jeune que lui, mais dans tes vêtements, aujourd'hui, tu sens bon et t'as l'air plus adulte que d'ordinaire. t'as laissé tomber l'vieux blouson d'cuir, t'as enfilé une veste en jean, tu t'montres sous un jour neuf. comme si t'avais pris une douche avant d'venir et qu'elle t'avait donné l'droit de te débarrasser de tout ce que tu n'voulais plus être. alors quand il parle film, quand il te demande ce que tu veux voir, tu joues le flirt, tu t'avances un peu. t'es pas certain d'être à l'aise dans ce rôle là, d'ordinaire, les mecs te tombent cuits dans les bras. tu les consommes et tu t'en vas. mais val.. non, il est pas comme les autres. quand il s'approche de toi, qu'il glisse ses lèvres près de ton oreille, t'as l'sang qui n'fait qu'un tour. (vrai ou faux ? mensonge ou vérité ? et je propose du popcorn pour deux.) tu rougis malgré toi. tu t'retrouves un peu con face à son insubordination et sa provocation toute gratuite. il joue avec tes nerfs, t'as l'crops qui répond d'un faible tremblement. (donc film muet ? tu es certain, pas de retour en arrière ?) tu te dégages un peu, tu esquisses un sourire. il te plait, c'est sûr. tu te prêtes au jeu, tu tires sur ta cigarette et tu l'fixes. tu sens bien qu'il n'a pas envie d'une séance en noir et blanc. (t'as une autre proposition peut-être ?) tu l'regardes sans sourciller, tu fais d'ton mieux pour lui donner l'sentiment d'être ce que tu n'seras jamais vraiment. (peut-être qu'une séance au cinéma n'est pas ce qu'il nous faut..) tu laisses ta phrase se suspendre dans l'air en souriant, glissant ta main sur son bras avec délicatesse.
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Val Carlton
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Val Carlton

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★ âge : 34

Mer 11 Nov - 14:13

Se rendre au cinéma pour un premier rendez-vous relevait tout simplement du défi de faire un bond dans le temps, à une époque éloignée des temps modernes. Il suffisait de surprendre les pratiques ou les messages de la jeune génération pour comprendre que Val appartenait clairement à ce qui pourrait s’apparenter à du «  vieux jeu ». certes, il n’était pas attaché à de profondes morales anciennes, en raison de son mode de vie, de ses voyages, du fait qu’il soit sans attache et qu’il préférait aisément des relations sans lendemain et non suivies plutôt que de s’attacher à une personne qui pourrait emporter les secrets, les scoops et les morceaux d’un palpitant encore tout chaud. Soul était différent de ceux que Val avait pu fréquenter. Rencontre fortuite dans un bar, discussion qui avait abouti sur cette soirée en perspective, sur le fait de partager un moment à deux et pas que par écran interposé. Ainsi, ils pouvaient partager un vice commun, la cigarette entre les doigts ou à la bouche, il n’avait pu que prononcer quelques mots bateau, sur le bien procuré par ce cylindre fin de tabac. Aucune réponse n’avait été apportée, et l’esprit du créateur allait et venait sur tous les autres plaisirs de la vie qu’il appréciait : ses voitures qui s’alignaient les unes à coté des autres, des costumes qui retrouveraient rapidement – il l’espérait – son dressing. Et encore, la liste était trop longue et les minutes bien trop précieuses pour s’étaler sur ce qui lui plaisait et ce pour quoi il était prêt à dépenser des sommes folles. Son regard se portait sur Soul, sur sa tenue avant qu’il n’aborde le programme de la soirée, sur lequel il émettait quelques doutes quant aux motivations de celui qu’il avait retrouvé. Cependant, il n’avait guère imaginé le flirt de Soul, qui l’amusait, lui plaisait littéralement. Au point de le voir rougir et de trouver ça mignon, attachant même. Un autre jeu commençait, un que le créateur connaissait depuis des années. Il connaissait les règles qui pouvaient s’adapter aisément à la situation, comment les détourner. Ou du moins ne pas les suivre scrupuleusement et s’en amuser., les braver pour apporter un peu plus de piment. Parce que la proposition de son compagnon de soirée était emplie de sous-entendus, et Val tira une nouvelle fois sur sa cigarette en le dévisageant. « quelque chose me dit que tu as une petite idée » , avait-il rétorqué en un murmure, le regard brillant de cette lueur étrange et si familière. Sa main sur son bras le fit légèrement frémir, et instinctivement, les images d’une autre scène émergèrent à son esprit. Il fit un pas vers lui, le sourire en coin de séduction. « je crois qu’en effet, le cinéma n’est pas la meilleure option possible » . Son regard se porta légèrement sur les néons, et il fit un pas en arrière, pour s’éloigner de cet endroit dans lequel ils ne pénétreraient pas. Du moins, pas ce soir. « le parc ou ? Je ne peux même pas te proposer d’aller chez moi. Mais... » . Il se rapprocha d’un pas, effleurant la joue de Soul du bout des doigts, comme pour se prouver qu’il n’était en rien un mirage. « qu’en dis-tu ? » . Val attendait son approbation pour se décider à partir ou à franchir le moindre pas supplémentaire, alors qu’il s’approchait de la tentation de la soirée. Quelques centimètres les séparaient de cette ligne invisible, de ce geste ultime...
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Ven 4 Déc - 10:06

et pourquoi s'enfermer ? pourquoi vouloir absolument s'écraser sur un siège mal rembourré à s'en déplacer les vertèbres pour voir un film que tu n'apprécieras même pas ? tu souris, c'est vrai qu'au fond, t'as pas envie d'ça. t'as jamais eu envie d'tout ça. la fatalité réside dans l'simple fait que t'es pas ce genre de mecs là.
il ne s'en rend pas compte, peut-être.
mais t'es pas du genre rendez-vous. t'es pas du genre fleurs et cadeaux, t'es même pas du genre à attendre d'apprendre à connaître quelqu'un pour le foutre dans ton lit. lui, c'est une exception. la seule que tu t'autorises. c'est pas pour rendre cosme jaloux, c'est pas non plus pour t'en guérir ou l'oublier. c'est pour changer. et putain, ça t'effraie. tu sais pas y faire, tu sais même pas comment te comporter. tu peux flirter, mais tu n'auras jamais sa classe, jamais son élégance. même quand il te glisse (quelque chose me dit que tu as une petite idée.) ça pue l'mec qui s'habille bien et qui s'parfume tous les matins dans une salle de bains avec double vasque. tout l'contraire des hommes que tu rencontres en soirée, généralement. ces mecs paumés qui puent l'asphalte mouillé et que tu baises juste pour le plaisir de t'abandonner un peu. son air aguicheur, son sourire aussi blanc que la neige qui tombe en hiver. ça t'fait frémir. t'es pas à la hauteur de ça. pourtant, il est là, avec toi. pourquoi ? t'en sais trop rien, mais t'es bien décidé à en profiter. (je crois qu’en effet, le cinéma n’est pas la meilleure option possible.) des idées, t'en as par centaines. dans tous les scénarii, val n'a plus un vêtement sur l'corps. et rien que d'l'envisager, t'as l'sexe qui gonfle dans l'futal. t'es un animal, t'es avide de corps, de baisers, de désirs. t'as le fantasme facile. tu rugirais presque quand il poursuit (le parc ou ? je ne peux même pas te proposer d’aller chez moi. mais...) ses doigts qui frôlent ta joue. tu frémis un peu plus. (qu’en dis-tu ?) si val voulait l'fond d'ta pensée, ce serait un florigèle d'obscénité qui f'rait rougir toutes les nonnes de l'église saint-martin. tu te retiens, néanmoins, attrapant sa main pour la faire glisser le long de ta poitrine. tu détaches pas tes yeux des siens. (qu'on n'est pas des animaux. il est hors de question que j'te laisse me faire étalage de c'corps d'étalon dans un parc à l'abri d'un vieux buisson.) tu rigoles très faiblement. l'emmener chez toi ? même pas en rêve. si cosme tombe sur lui, t'es presque prêt à parier qu'il y aura un mort de plus en ville ce soir. (j'connais un motel pas loin. c'est pas l'grand luxe, sûrement pas ce dont t'as l'habitude mais c'est cosy, ça s'ra suffisant.) tes vieux instincts qui reprennent le dessus. finalement, tu t'es peut-être trompé. val ne s'intéresse peut-être pas à toi.. peut-être qu'il a juste besoin d'un frisson lui parcourant l'échine, un goût d'interdit. tu représentes tout ce qu'il n'est pas, c'est peut-être ce qui l'excite.
alors pourquoi t'as peur d'être à demain ? peur qu'il profite de toi juste cette nuit et qu'il s'évapore en même temps que les derniers rayons d'une lune qui saigne ?
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Val Carlton
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Val Carlton

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★ âge : 34

Mer 9 Déc - 19:33

Salle obscure pour un premier rendez-vous, devant un film avec un charmant spécimen de la gente masculine n'était pas pour déplaire à Val. Alors, certes le cadre n'était sans doute pas des plus confortables, les fauteuils pouvant avoir été les témoins de premiers émois, de premiers baisers voire plus si les individus appréciaient braver les interdits, jouer avec le feu et tenter le diable pour attiser le désir et faire accroître le plaisir. Mais le créateur avait accepté cette soirée à deux, sans rechigner, sans tirer un trait sur ses habitudes de fils de bonne famille de renom. N'était-il pas censé être le responsable communication de l'entreprise Carlton, œuvrant dans l'ombre, tel un petit lutin du père Noël. Il ne s'agissait nullement de cadeaux dans le cas présent, mais bel et bien du programme qui se voulait contesté voire même repensé. Soul avait beau lui sourire, lui proposer un classique noir et blanc, l'intuition de Val le poussait à envisager autre chose parce que son compagnon de soirée ne semblait pas adepte de cet art ou du moins pas de ce genre. Tous les goûts étaient dans la nature, et il ne comptait pas imposer à son ami une chose qui l'ennuierait au plus haut point. Ne fallait-il pas que le plaisir soit partagé afin de se remémorer de la soirée ? Si, voilà pourquoi le Cartlon lui tendait la main afin de connaître l'idée qu'il avait en tête. Le flirt s'invitait à la partie, de manière subtile, soignée, digne de l'héritier qu'il était. Sourire étincelant, proposition relativement chaste d'aller faire un tour dans le parc afin de ne pas aller trop trop vite ou trop loin. Même si c'était alléchant, rien qu'aux frissons qu'il ressentait au simple effleurement de cet homme récemment rencontré. Même univers – ou non, il n'avait jamais été particulièrement attaché au matériel, se moquant éperdument du compte en banque de ses ami(e)s ou amant(e)s. Ses pensées n'ont guère le temps d'imaginer toute sorte de scène, que la main de Soul s'empara de la sienne pour la guider sur son torse et que ses mots se font plus crus, ou du moins traduisant des envies peu chastes. L'idée de leurs deux corps en pleine action lui fit étirer les lèvres en coin, alors que ses yeux ne quittaient pas son visage et qu'il l'avait laissé poursuivre sa proposition. ce dont tu as l'habitude était sans nul doute la faible brise nécessaire à calmer les ardeurs, à refroidir l'ardent brasier qui semblait vouloir s'emparer de leurs volontés. Val remonta sa main jusqu'à son visage avec une douceur exquise et fit un pas vers lui. « sache une chose, je ne suis pas exhibitionniste » . Même s'il avait tendance à se promener chez Scarlett avec un simple bas de jogging o u la taille enroulée dans une précieuse serviette de bain, il n'avait pas comme ambition de se faire arrêter pour attentat à la pudeur ou que ses prouesses sexuelles ne se retrouvent à la une de quelconques tabloïds, trop heureux de pointer du doigt une éventuelle déchéance du modèle sacré Carlton. Il se pinça les lèvres, et sourit faiblement. « si j'avais simplement envie de physique et de sexe, je serais dans les draps, avec celle qui m’héberge gentiment. Et non avec toi. » . Val rapprocha son visage du sien, sans hésiter une seconde. Certes, le tableau n’était pas parfait et qu’il existant sans nul doute des zones d’ombre entre eux, des vérités à moitié confessées, à moitié dissimulées. « je pourrais te dire oui, mais honnêtement, je préfère autre chose, là.. » . Encore plus proche, ses lèvres vinrent effleurer les siennes, doucement, à peine perceptibles. « maintenant » . Le premier baiser se profilait à l’horizon, ce rapprochement qui changerait potentiellement la donne, la soirée, voire plus…
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Jeu 14 Jan - 10:36

tu sais exactement ce qui se profile à l'horizon et, franchement, tu t'sens bien plus à l'aise sur ce terrain là. t'envoyer en l'air, c'est encore ce que tu sais faire de mieux. c'est plus simple que de jouer les amants pour un soir, de tenir la main d'un homme et prétendre aimer ça toi qui as toujours foncièrement détesté l'image du couple banale qu'on diffuse dans toutes les comédies que tu peux parfois voir dans l'écran d'une télévision. non, je déteste ça, clairement, t'es pas fait pour le rose bonbon et les câlins au coin du feu. alors quand il sous-entend qu'il veut autre chose qu'une séance chiante dans un cinéma, tu peux que te réjouir de le voir se jeter à corps perdu sur ton terrain. mon terrain de chasse et de jeu, là où tu excelles. tu te mets alors à flirter, sans trop savoir si c'est la meilleure chose à faire. rien qu'à voir sa tenue, tu te doutes bien qu'il passe ses week ends à skier à Aspen plutôt qu'à rouler dans la merde sur un deux-roues entre deux terrains vagues juste pour avoir l'sentiment de se sentir en vie. il pue l'eau de cologne, les bonnes manières et le balais enfoncé jusqu'à l'estomac par un appendice auquel tu préfères ne pas songer pour l'heure. néanmoins, quand tu sous-entends l'acte charnel dans un motel, tu le vois se raidir. il se recule d'un coup, ses yeux s'assombrissent. qu'est-ce qu'il a ?
- sache une chose, je ne suis pas exhibitionniste. moi si, peut-être, mais c'est pas ce que tu sous-entendais puisque tu lui parlais de prendre votre pied dans une chambre de motel. ok, c'est pas le grand luxe mais bon, c'était pas une invitation à l'faire sur une aire d'autoroute entre deux buissons - sur la liste des choses à faire, cette case est cochée te concernant - si j'avais simplement envie de physique et de sexe, je serais dans les draps, avec celle qui m’héberge gentiment. et non avec toi. ça pique, aïe. il est bisexuel, ça pue les problèmes.. ou alors ça pue la première fois. peut-être qu'il n'a jamais rien fait avec un mec, peut-être que t'es le premier. quel honneur, mais ça te rebute un peu. quand bien même il s'avance vers toi, plus sensuel encore qu'un instant plus tôt.
je pourrais te dire oui, mais honnêtement, je préfère autre chose, là..  ouais, j'sais, ça s'sent à des kilomètres. tu pourrais jurer entendre déjà le zip de son jean. maintenant. et ses lèvres si proches des tiennes que tu sens même le parfum dilué de son dentifrice de marque avec lequel - t'en es sûr - il se brosse les dents trois fois par jour. bon garçon, tu souffles, poses tes mains sur ses pectoraux - mamamia - et le repousses délicatement.
- attends.. ton sourcil se lève légèrement alors que tes yeux se plantent dans les siens. rassure moi et dis-moi qu'j'suis pas le premier mec avec lequel tu flirtes. j'ai horreur de ce genre de pression. tu lui dis avec sincérité. les bonnes manières s'oublient vite, le naturel revient au galop. pauvre imbécile, tu te mords la lèvre.
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Val Carlton
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Val Carlton

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Sam 16 Jan - 18:10

Val était loin de s’apparenter à l’homme de bonne famille qui voulait voire même devait faire bonne figure en respectant les règles écrites par le monde dans lequel il avait grandi. Le nom des Carlton était connu, reconnu par tous, et le trentenaire avait mis un point d’honneur à mener la vie qu’il souhaitait, en conservant toutefois ce besoin d’ombre, de secrets. Il avait préféré partir à l’autre bout du monde durant des années afin de créer et était revenu pour mieux s’isoler à Trois-Rivières, loin du tumulte des mégalopoles. Au moins, il aspirait à une tranquillité méritée afin de créer comme bon lui semblait, et de pouvoir faire des rencontres sans que les paparazzis ne s’emparent de la nouvelle afin d’en faire d’éventuelles unes de magazines à scandales. Il détestait ce monde d’apparat, de flashs incandescents, de faux-semblants dans lequel il gravitait toutefois. Le monde de la mode possédait ses codes, et Val était bien décidé à suivre les siens, sans pour autant tomber dans la facilité et la décadence. Même s’il s’était adonné aux plaisirs de la chair, sans se soucier des qu’en dira-t-on et des murmures quant à ses préférences. Tantôt avec un gomme, tantôt avec une femme, il ne se cantonnait en aucun cas à une case bien précise. Cependant l’optique d’aller forniquer comme des lapins dans un motel ne faisait pas particulièrement partie du plan actuel. Pas dans l’immédiat, pas lorsque leurs lèvres ne s’étaient pas touchées, pas apprivoisées. Alors, la chambre de motel ou l’endroit reculé ne l’attirait guère, et ses mots se voulaient sans nul doute froids, et qui révélaient des détails quant à sa vie actuelle, à cette colocataire avec laquelle il y avait quelques bénéfices à partager une même villa. l’aveu ne lui avait pas coûté, et Val s’était contenté d’observer la réaction de Soul. Rien, il ne laissait rien transparaître alors que la distance était minime entre eux, et que ses lèvres se rapprochaient doucement des siennes. Pour ressentir la chaleur, pour mettre un point d’honneur à donner une direction, un indice à ce qui pourrait se passer par la suite. Pas une grande histoire, juste un bon moment qu’ils pourraient écrire à deux sur une petite ou une grande durée. Et alors que ses lèvres effleuraient celles de Soul, les mains de ce dernier se posèrent sur son torse et le repoussèrent, faisant naitre alors un sentiment d’incompréhension chez le créateur. Les questions se voulaient nombreuses, et il arqua à son tour un sourcil quant à la réaction soudaine de son acolyte. Le fait d’être aussi libre lui posait-il un souci ? c’était à ne plus rien comprendre, même si les mots avaient su l’éclairer quant à cet arrêt brutal. Val maintint le contact visuel alors qu’il éclatait de rire. Avait-il peur d’être son premier amant ? Il leva les mains, le sourire mettant en valeur ses fossettes. « tu as peur de devoir tout m’apprendre ? » . Il persista et poursuivit « tu n’es pas le premier homme, si cela peut te rassurer. Je suis de ceux qui considèrent que le plaisir n’a pas de sexe, pas d’origine. Donc oui, j’ai connu des femmes et des hommes. » . c’était bien la première fois qu’il avait à devoir parler des choix faits, de ses préférences ou du manque de préférence envers un sexe précis. La preuve résidait dans le fait qu’il partageait les draps de Scarlett et qu’ils avaient encore sué sous l’effort la veille au soir, et qu’il se trouvait là, ce soir, avec lui. Croisant les bras sur son torse, il ne put qu’enregistrer chacun de ses traits. « tu n’apprécies donc pas la pression, ni l’inattendu. Donc tu contrôles tout et c’est toi qui veux mener la danse sur tous les plans ? » . s’agissait-il d’une relance du jeu ? Sans doute, parce que le créateur espérait retrouver cette légèreté du début et envisager peut-être un rapprochement physique, celui qui avait été interrompu quelques minutes plus tôt. Bien malgré lui, et qui avait éveillé en lui un sentiment de frustration ultime...
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Jeu 4 Fév - 12:10

ok, c'est une bombe, tu vas pas mentir. il est physiquement au-dessus du standard dont tu t'accoutumes généralement. même dans sa manière de se comporter, de te causer. il pue l'fric et les bonnes manières quand toi tu suintes la rue et l'irrévérence. bien sûr, tu te tiens, même si donner l'change te coûte sans doute un peu plus cher que tu ne l'aurais envisagé. t'aimes pas ce Soul que tu lui montres. celui qui parle bien, qui crache pas et qui s'gratte pas les couilles avec un petit sourire en coin. t'aimes pas ce Soul qui s'donne l'air d'être bien élevé quand en réalité tu n'rêves que d'une chose, défaire la braguette de ton jean et roter l'reste de repas que t'as bouffé à midi. non, vous n'êtes pas du même monde et pourtant, t'es là, d'vant lui. il joue avec toi, flirte même. c'est pas innocent, tu sais très bien ce qu'il veut. et t'en as envie aussi. baiser un mec qui sent bon, ça doit être cool, et ça t'changera des mecs qui puent l'alcool et la sueur. baiser un mec qui porte des sous-vêtements propres aussi, ça doit être cool. en vrai, l'expérience t'attire. mais quand il laisse sous-entendre que - peut-être - il n'a jamais sauté l'pas avec un mec, tu prends peur. t'es pas l'genre à dépuceler tes plans. tu veux pas qu'on garde de toi l'souvenir d'une première fois. tu veux pas être la première fois. ça non. alors tu le repousses, gentiment. mais tu l'repousses.
- tu as peur de devoir tout m’apprendre ? le sourire colgate, amusé et les pectoraux dressés. ce mec est une statue dans un musée. il n'est pas réel. tu n’es pas le premier homme, si cela peut te rassurer. je suis de ceux qui considèrent que le plaisir n’a pas de sexe, pas d’origine. donc oui, j’ai connu des femmes et des hommes. tu soupirerais presque. il va pas m'faire une dissertation sur l'genre et sur la tolérance quand même ? non parce que tu t'en moques de son orientation et oû il a fait tremper son pinceau avant d'te rencontrer. tu veux juste être sur que l'pinceau en question a déjà servi pour peindre mille tableaux. que la toile n'est pas vierge. ça t'rassure, du coup, ce qu'il te dit. tu n’apprécies donc pas la pression,  ni l’inattendu. donc tu contrôles tout et c’est toi qui veux mener la danse sur tous les plans ? c'est bien ça l'problème des mecs intelligents et trop bien pour toi. ils réfléchissent et analysent. t'as pas signé pour qu'on fasse ton portrait chinois. tu ricanes, en reculant d'un pas.
- t'as choisi l'option psy à l'université ? tu le taquines, bien sûr. mais tes vieux travers reprennent le dessus. le Soul insupportablement irrévérencieux qui réapparaît sous les traits du Soul emmerdant à souhait qui s'comportait pourtant bien. écoute, j'me fiche de qui contrôle quoi. si tu veux m'prendre ici, j'te dirai pas non. - c'est sans doute l'effet colgate - tout c'que j'dis, c'est que j'veux pas être la première fois de quelqu'un. j'en vaux pas la peine. cette nonchalence, cette verve.. voilà qui te ressemble un peu plus. le sourcil relevé, tu lui demandes alors qu'est-ce qu'on fait alors ? c'est tout ce qui importe, n'est-ce pas ?
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Val Carlton
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Val Carlton

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Sam 6 Mar - 14:32

Le luxe et les origines de Val se lisaient dans sa démarche, dans ses propos, dans sa manière de s’exprimer. Il n’avait jamais vraiment lutté contre les privilèges accordés à sa naissance. Il se comportait de manière normale, s’offrant de temps à autre des présents luxueux, ces petits bolides avec lesquels il partait en exploration, ou tout simplement en promenade dès lors que ses exigences professionnelles ne l’obligeaient pas à se rendre à Montréal. Si son envie de passer inaperçu était la plus forte, il ne pouvait malheureusement pas changer de visage pour échapper à la foule et tenter de mener une existence normale, du moins au Canada. À l’heure actuelle, seul comptait l’instant avec Soul, cet homme qu’il avait rejoint dans les rues de la ville, devant le cinéma dans lequel ils auraient dû aller voir un quelconque film. Cependant, ils en avaient décidé autrement, parlant et essayant de trouver une alternative à un programme trop sage, trop juvénile pour les hommes qu’ils étaient. La conversation tournait en rond, les questions fusaient, et Val ne protesta pas lorsque Soul l’avait repoussé. Ce n’était en aucun cas une première, tout comme les questions qui avaient franchi ses lèvres, ses interrogations quant à son éventuelle expérience avec les hommes. l’héritier n’avait jamais vraiment eu de préférence, et c’était le discours qu’il s’était efforcé de tenir. Pour montrer qu’il était loin d’être novice dans ce domaine. Le ricanement de son partenaire l’amusait, et il le dévisageait avec d’autant plus d’intérêt, lui qui éveillait des sensations extrêmes, spéciales et qui ne s’apparentaient en aucun cas à de l’amitié. Le désir montant, comme la sève qui alimenterait les bourgeons dès lors que la bonne saison se présenterait. Val esquissa un sourire, en le dévisageant et en relevant le menton, plus par fierté, pour lui montrer qu’il n’était pas forcément que le mec propre sur lui, le gendre idéal. « non, on va dire qu’analyser les comportements ou les pensées n’ont jamais été mon fort » . Le créateur n’avait pas spécialement envie de s’épancher davantage, se rendant compte que cela ne ferait qu’accentuer un malaise qui se voulait déjà présent. Le discours de Soul changeait, et une autre facette de sa personnalité apparaît aux yeux du brun. Moins propre sur lui, plus torturé, plus sauvage, autant de détails qui donnaient envie de s’emparer de ses lèvres fébrilement, avidement. Le créateur avança d’un pas vers lui. « je ne baise pas en public, Soul, même si tu es plus qu’attirant » . Un nouveau pas et il vint coller son corps au sien. La seule barrière était celle de leurs vêtements ainsi que celle qu’ils s’imposaient. Il pencha légèrement la tête, rapprochant son visage du sien. « tu en vaux largement la peine, Soul. » . Il marqua une courte pause, quelques secondes simplement de répit, d’indécision avant que la nature ne reprenne le dessus, que le doux venin du désir ne serpente dans ses veines et ne le pousse à agir. Val vint effleurer les lèvres de son compagnon, avant d’approfondir ce contact, de goûter et de se repaître de cette saveur exquise. De Soul, et passer un cap, une étape dans ce qui se passait entre eux.
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