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(xavier) - son & father - the reason
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Tom Lussier
to infinity and beyond
Tom Lussier

✩ messages : 687 ✩ avatar : nikolaj
✩ crédits : (c)dovahkiin
★ âge : 57

Mar 18 Fév - 19:33

« Vivre, vivre c’est se battre… la vie n’est pas un théâtre »

Première inspiration profonde, et ton regard glacial se portait sur la devanture de l’antre du diable, de cet endroit qui te faisait clairement plisser du nez. Tu tournas la tête brièvement, un regard à droite. Puis à gauche, comme pour fusiller les passants qui pourraient ressentir l’envie de juger ta présence devant cet établissement. Les lettres s’illuminaient, et ta mâchoire se crispait davantage alors que ta conscience t’intimait, voire même t’ordonnait de rebrousser chemin. Afin de retrouver ton bureau et tout le prestige dont tu en tirais. La réussite, le pouvoir, le contrôle. Qui détonnaient totalement de la réputation de ce lieu.

Seconde inspiration. Celle pour te donner du courage, pour franchir le seuil afin d’y retrouver ton fils. Xavier. Ton aîné, celui qui reprendrait les rênes après toi, celui qui hériterait de l’Empire Lussier dès lors que tu te retirerais. Ce qui n’était pas dans tes intentions dans l’immédiat. Tu avais encore beaucoup de choses à faire, à agrandir le territoire sur lequel tu régnais. Insatiable de pouvoir, celui qui coulait dans tes veines, te grisait et t’ôtait tout raisonnement. Toute humanité. Dont tu étais dépourvu. En même temps, tu n’avais jamais vraiment été vraiment porté sur le coté humain ou relationnel, banalités futiles dont tu ne t’embarrassais guère. Chaque signe de faiblesse s’apparentait à une goutte de sang versée dans un aquarium rempli de requins. Et tu ne tenais en aucun cas à finir dévoré. Non, car dans l’histoire, tu demeurais le prédateur, celui qui attendait de voir l’adversaire affaibli afin de porter le coup fatal. Cette image te tira un rictus machiavélique, avant que tu ne franchisses la porte du Pussycat. Nom grotesque , songeas-tu en avançant sur un terrain méconnu. Ici, tu ne maîtrisais rien, tu n’étais pas sur un domaine familier.  Il s’agissait de l’acquisition de ton fils, qui n’avait rien trouvé de mieux que de fonder ce club. La colère qui t’avait submergé à son annonce se réveillait, et tu te rappelais de ta réaction. Ta main qui avait saisi son col et qui avait plaqué ton ainé au mur, et tes mots dures, froides. « qu’as-tu en tête, Xavier ? Tu penses que la vie est un jeu ? Ton nom est Lussier, ne l’oublie jamais, chose que tu as faite visiblement. j’attends énormément de ta part, et en aucun cas, de la honte. Donc tu vas te ressaisir mon fils, et penser à ton avenir. » . tu avais ressenti son affront comme une trahison, un coup porté à votre nom. Sans respect aucun de l’avenir que tu étais en train de tracer pour lui. Par une union, par une entreprise qui était plus que fleurissante, qui dominait le port et bon nombre des activités économiques de la ville. Et ton héritier n’avait pas conscience de ce qui se jouait à la table des négociations, tout ce qui valait le coup pour arriver au sommet. Et pour y rester surtout. Tu ne savais pas si Xavier se rappelait de tout ce que tu t’étais efforcé de lui apprendre, et tu espérais bien le lui rappeler.

Le spectacle qui s’offrait à tes yeux te révulsait quelque peu, et tu ôtas ton écharpe, en persistant à avancer. Un pas après l’autre. Le menton relevé, ton regard glacial et tout dans ta posture qui montrait, démontrait que tu n’appartenais en aucun cas à ces frivolités, à cette décadence qui ne méritaient en aucun cas à être associées à ton nom. Ton poing qui se ferme, et ton envie de boire un verre dans ton bureau apparut. Plus forte qu’en temps normal. Mais ton fils arriva dans ton champ de vision. « Xavier. Ne pouvais-tu pas choisir un autre lieu ? Quelque chose de plus convenable ? Ou de plus approprié pour une conversation père-fils ? Ou veux-tu me prouver que tu as fait l’affaire du siècle en investissant dans ce…. » . Tu n’osas même pas qualifier cet endroit, te contentant de désigner l’établissement d’un geste vague de la main. « tu sais déjà ce que je pense de tout ça, fils. Surtout que dans toute cette histoire, je me demande si ça peut nous rapporter quelque chose, tu sais, à l’entreprise familiale, l’empire que tu vas reprendre, celle dont tu vas hériter » . Ton ton s’était voulu glacial, et tu le jugeais du regard. « quand vas-tu retrouver la raison? Sans compter de ton union pour laquelle tu ne mets guère d’entrain... » . Comme un rappel de ses obligations, alors que tu repassais dans ta tête la conversation que tu avais eue avec un petit bout de femme, sans oublier l’alliance passée avec les Poirier...
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Xavier Lussier
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Xavier Lussier

✩ messages : 657 ✩ avatar : marlon brando
✩ crédits : avatar :juliette ,icon: doomdays, signature: astra, texte : nekfeu
★ âge : 32

Ven 10 Avr - 23:40

Une respiration à peine entrecoupée à la vue de l’affiche lumineuse qui trônait sur notre acquisition avec Mandy. Le pussycat existait maintenant réellement l’idée concrète des folies de deux hommes prêts à tout sauf à la morale. Dans quelques minutes mon père entrerait dans les lieux, lieu qui signifiait pour lui tout ce qu’il détestait ou finalement tout ce qu’il refoulait. L’habit ne faisait pas le moine il pouvait prétendre aux autres que l’homme qu’il représentait ne se vouait pas à de sombres desseins mais ce masque qu’il portait ne me faisait plus d’effets du moins, moins qu’avant. Je savais que quand il décidera de laisser l’empire je faisais parti de son unique héritier pour diriger il plaçait tous ces espoirs en moi. Comme si finalement ces deux autres enfants n’existaient que pour les beaux yeux de la presse locale et des rumeurs grotesques en tout genre. Les souvenirs de sa colère presque animale quand je lui expliquais quelques mois plus tôt ce projet. Comme d’habitude son écoute s’arrêtait qu’à la surface il ne cherchait pas bien loin. Tom pensait sans aucun doute que j’agissais comme un enfant trop gâté, qui n’apprenais pas ces leçons, qui se contentait de faire ce que bon lui plaisait. Tout ce que je faisais, je le calculais employant une sécurité d’une main de fer ne laissant aucun soubresaut me faire tomber. Son entrée dans la pièce refroidissait toutes les serveuses qui s’enfuyaient dans les coulisses comme si la mort venait de faire son apparition. Le prédateur dans un terrain méconnu, la situation me faisait presque rire de le voir aussi mal à l’aise. Sa voix résonnait dans tout le club Mandy m’adressait un regard et il comprit qu’il devait vite disparaître pour ne pas que les foudres s’abattent sur lui. M’avançant vers lui moi et mon jean et une veste en cuir, lui sur son 31. Comme si tout nous différenciait pourtant nous nous ressemblions presque comme deux gouttes d’eau. « Tu vas te plaindre longtemps ? Je dois te parler de quelque chose mais je n’écouterais pas une seconde de plus tes jérémiades. Tu me fais confiance non ? Alors range ces excès de colère pour ma mère ».  Doucement je passais ma main sur son dos pour l’intimer à avancer tout en l’écoutant une fois de plus se plaindre, toujours se plaindre sans ouvrir les yeux. « Ton empire Tom, pas le mien. Donc laisse mon acquisition porter les fruits que j’attends en attendant de reprendre le trône. Pas bien compliqué pourtant ? Je m’assoie à la table des négociations, je gère nos domaines de l’ombre et tu t’offusques pour si peu. » lui soufflais-je tout en sentant son jugement dans le regard quand il remettait sur la table ce mariage qui me faisait tournait la tête par la négative. « La raison ? Tu parles de raison ? » un rire sortait entre mes lèvres presque nerveusement comme s’il se moquait de moi. « Tu sais très bien ce que je pense de cette union, pour l’instant je ferme les yeux, mais tu pensais sincèrement que je te laisserais faire ça ? Que tu le fasses à Diego à la rigueur je peux comprendre pour assurer un avenir pour ton autre fils. ». Je m’approchais de lui alors qu’une minute plutôt derrière le bar j’attrapais la bouteille de whisky et deux verres tout en l’invitant à s’asseoir.  Je laissais le silence s’installer un instant tout en lui servant un verre en le glissant vers lui son reflexe l’attrapait aussitôt. « Mes ambitions sont plus grandes que d’épouser une fille qui ne possède aucun droit dans la société des poiriers. Tu veux me punir ? Non qu’on se parle franchement ? Tu veux me punir car je mène une vie bien plus remplie que la tienne à ton époque ? Encore la cadette poirier je pouvais comprendre mais Olivia ? ». Doucement la rage emplissait chacune de mes terminaisons nerveuses au point de serrer avec force le verre que je tenais sans le casser pour une fois. « Je pensais que tu voulais ma prospérité pas me conduire sur la potence. » lui soufflais-je tout en avalant le verre de whisky d’une traite tout en allumant une cigarette tout en lui glissant le paquet comme le verre auparavant il l’attrapait aussitôt. Si d’extérieur notre conversation pouvait faire hérisser le poil de plus d’une personne, il s’avérait que cette manière de communiquer, de reprocher à l’un et à l’autre à tour de bras des allégations prouvait simplement que nous savions comment agissait l’autre et que malgré les incompréhensions l’amour filiale qu’on se portait représentait bien plus que tout ça. .
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Tom Lussier
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Tom Lussier

✩ messages : 687 ✩ avatar : nikolaj
✩ crédits : (c)dovahkiin
★ âge : 57

Jeu 16 Avr - 20:27

Si ton fils faisait preuve d’une fierté non dissimulée à la vue de cette enseigne, tu réagissais d’une toute autre manière, à ressentir des haut-le-cœur terribles parce que cet établissement allait à l’encontre de ce que tu imaginais pour lui, pour votre clan. Associer ton nom à ceci, à ce lieu dont aucun mot ne semblait assez fort pour exprimer ton ressenti. Et pourtant. Pourtant, tu avais su répondre par la positive à la demande de ton fils, alors qu’il s’agissait d’un point contradictoire à tes pratiques, à savoir ne pas négocier en terrain inconnu ou sur celui de ton adversaire. Xavier te connaissait, toi ainsi que ta manière de fonctionner. Et tu te doutais qu’il l’avait fait sciemment, pour tester tes limites, te voir plus à l’aise que jamais sans compter que tu risquais de sortir de tes gonds aisément. Parce que tu espérais bien plus pour ton aîné, que ce serait lui qui te succéderait sur le trône que tu occupais actuellement. Ton digne héritier, celui sur lequel tu misais depuis toujours. Malgré ses frasques qui te revenaient aux oreilles, et pour lesquelles tu fermais aisément les yeux. Ses – ô trop – nombreuses conquêtes nuisaient quelque peu aux prétendues fiançailles avec Olivia, négociées avec la famille Poirier. Tu avais mené la discussion sans autre possibilité, sans autre femme de pouvoir qui serait en mesure de rivaliser avec l’alliance initiale. Une de celle qui apporterait une pierre à l’édifice, un peu plus de pouvoir à celui que vous possédiez déjà. Et pourtant. Ton optique avait changé, tu entrevoyais une autre union, une qui te semblait plus intéressante, plus puissante que ce que ne pourrait jamais offrir Olivia. Tu pénétras dans l’antre, laissant traîner ton regard à gauche, puis à droite, sur ses jeunes femmes présentes, ainsi que l’associé de ton fils. Bien évidemment, tu n’avais pu que faire des recherches sur ce Mandy, rien de bien rassurant et de bien glorieux à son actif. Xavier s’avança vers toi et tu t’empêchas de commenter sa tenue, celle qui n’avait rien de classe ou de distingué. Rien de son rang mais qui convenait parfaitement à cet établissement, qui eut droit à quelques sarcasmes de ta part. Tu levas les yeux au ciel à la réponse de ton fils, une de celle que tu aurais volontiers appréciée, si elle ne t’était pas destinée. « je ne me plains pas, je fais juste un constat, Xavier. Je te fais bien évidemment confiance, mais tes arguments ont intérêt d’être convaincants, le dossier solide, comme pour les affaires. Et laisse ta mère en dehors de ça, elle a bien assez de sa carrière à gérer..» . Tu te laissas guider par ton fils, sa main dans ton dos. Un simple geste qui te réconfortait avant que les remarques ne pleuvent, pas si acerbes que celles que tu aurais pu imaginer. Tu esquissas un sourire en coin, en tournant la tête légèrement vers lui. Ton fils gérait ses propres affaires en même temps. « mon empire qui deviendra le tien, tu le sais » . Tu essayais de ne pas te montrer trop cassant ou trop abrupt afin de ne pas rompre définitivement le dialogue. « non, ce n’est pas compliqué, mais crois-tu que… qu’il s’agit d’un investissement rentable sur le long terme ? Même si je ne remets en aucun cas tes compétences. Je m’offusque pour si peu ? Voyons Xavier, pour qui me prends-tu ? j’ai juste le pressentiment que les activités ne sont pas toutes définies» . Ton fils ignorait tout ce qui se passait sous le bureau, les pots de vin qu’il t’arrivait encore de verser afin que rien ne vienne entacher tes affaires. Ancien réflexe qui revenait toujours, inlassablement afin de ne pas toucher le fond à nouveau et retourner dans les bas fonds, loin de ton manoir et de toute ta richesse. Et voilà que tu t’étais montré froid, cassant, intransigeant en faisant mention des fiançailles et de la future union. Parce que c’était une ombre au tableau, qui prenait quand même pas mal de place dans la mesure où il s’agissait d’unir deux familles, et d’agrandir l’empire. Tu fronças les sourcils et lanças un regard glacial à ton fils alors que ce dernier se mettait à rire. Comme si se marier s’apparentait à une vaste fumisterie, ce qui au fond n’était pas totalement faux en raison de ta propre union, où il n’existait aucune passion, aucun amour véritable. Juste un besoin de faire bonne figure, de sauver les apparences. Tu le laissas poursuivre alors que vous arriviez au bar, et que tu enregistrais chacun de ses arguments. Pour mieux les détruire les uns à la suite des autres. Tu souris en coin, en le dévisageant. « je sais ce que tu en penses, mais ce n’est pas pour autant que cette union va se mettre à disparaître. Tout ça parce que monsieur Xavier Lussier en décide autrement. » . Tu éclatas de rire, avant de reprendre ton sérieux. Ton regard se voila à la mention de Diego, ce fils dont tu ne te préoccupais en aucun cas. qu’est ce que tu t’en moquais pas mal de le marier et d’organiser une union arrangée, alors que cela serait tout à ton avantage, à votre avantage. Seulement, tu te montrais trop buté pour t’y résoudre, et surtout la question qui demeurait était la suivante : qui voudrait de ton faiblard de fils ? « Diego, avenir et que je lui assure un avenir. Des mots qui ne sont pas associés et qui ne s’associeront jamais. Ton frère aspire à d’autres destinées, pas à celui qui pourra servir le clan. Vu que Diego ne veut absolument pas nous ressembler, ou me ressembler, selon ses propres dires » . Tu pensais à nouveau à cet épisode houleux, et tes poings se serrèrent. Jamais tu n’avais autant perdu ton sang froid qu’avec lui, qu’avec ce fils ingrat qui crachait dans la soupe ainsi que sur la main qui l’avait toujours nourri. Autant dire que la hache de guerre n’était pas prête d’être enterrée, comme avait pu te le suggérer un petit bout de femme. Tu avais fini par prendre place sur un des tabourets et tu attrapas le verre qu’il t’avait servi. Bien sûr que tu rêvais de sentir le liquide couler dans ta gorge pour effacer le goût amer qui était apparu en bouche. Le goût de la trahison en quelque sorte, venant de la chair de ta chair, enfin du fils que tu n’avais pas désiré au fond. Enfin, là n’était pas le sujet, et tu te contentas de faire aller tes doigts sur le verre, avant de te crisper. qu’avaient-ils tous à vouloir absolument mêler Tara à toutes ces histoires d’union ? Désiraient-ils ta mort par un infarctus du myocarde, alors que tu ne possédais pas de cœur ? Enfin, à ce qu’on disait, ou ce qui se murmurait derrière ton dos. Tu plantas ton regard dans celui de ton fils, et portas ton verre à tes lèvres afin d’agir de la même manière que lui. Le liquide se voulut vivifiant, parfait pour la situation. Au point d’en reposer le récipient sur le comptoir et de te saisir du paquet de cigarettes duquel tu en extirpas une. Il vous fallait bien ça pour poursuivre la conversation, et que tu tiennes ton rang, en répondant posément « on va parler plus sérieusement Xavier, si tu le souhaites » . Tu allumas ta cigarette, et en tiras une bouffée, avant de fixer ton fils. s’acharner ou l’agresser n’aurait pas le but escompté, à savoir arriver à un terrain d’entente. « à ton âge, j’étais déjà à la tête de l’entreprise, marié et père. Donc je n’ai rien à t’envier, Xavier. Quand à la cadette Poirier, on ne va pas la mêler à ça, même si tout le monde trouve que ça peut être la meilleure des solutions. Mais quelle image serait renvoyée ? Xavier Lussier décide de rompre ses fiançailles pour entretenir une relation avec sa sœur ainée. Très mauvaise presse, si tu veux savoir » . Tu tiras une nouvelle fois sur ta cigarette, tentant de te montrer détaché et peu concerné par Tara. Alors qu’il n’en était rien, que c’était tout le contraire. Tu esquissas un sourire en coin, en tripotant ton verre vide. « Quelles sont tes ambitions, Xavier ? qu’est-ce que tu préférerais ? Une union avec les Poirier ou avec les Poulin ? Parce qu’il y aurait aussi une très bonne carte à jouer également. » . Évidemment que tu pensais à Scarlett, à celle qui se voulait plus ambitieuse que jamais, connaissait parfaitement votre famille, et tu passais encore des détails qui te faisaient sourire. « mais je ne souhaite que ta prospérité mon fils. Seulement, parfois, il faut savoir accepter des petits imprévus pour voir plus grand. Quant à la potence ? Es-tu en train de jouer les Calimero pour me faire verser une larme ? Voyons fils. Pas de ça entre nous. Donc je t’écoute, quelles options aurais-tu à me présenter pour que tous les partis en présence y trouvent leur intérêt ? » . Il était vrai que tu changeais du tout au tout, d’agressif tu passais à la réflexion, à la stratégie. Et en un certain sens, tu essayais de voir si une union entre ton fils et ta petite protégée était possible, et surtout envisageable à celui qui était habité par la rage. Or, là, tu agitais le drapeau blanc.
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Xavier Lussier
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Xavier Lussier

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★ âge : 32

Dim 10 Mai - 0:37

Avoir un père comme tom était un poids pour bien des hommes.
L’homme était fait d’une façon à ce qu’il ne plie à aucune autorité et qu’il se montre alors sur son plus beau jour comme la figure du mal dominant. Du moins, ça c’était pour les esprits étriqués qui ne cherchaient qu’à correspondre à la convenance des mœurs qui leurs étaient attachés. Pourtant si des bien des défauts l’habillait il se trouvait être un professeur bien plus magnanime qu’il le laissait percevoir. Il ne nourrissait d’espoirs qu’envers les personnes qui étaient fait du même bois que lui, ne cherchant pas à s’accommoder de restes qui ne faisaient que le reculer dans son ascension.
Le pouvoir.
Douce fascination pour les mortels que nous étions, jouer à la partie des dieux sans pour autant n’être qu’un disciple avec une date d’expiration. Certains ne pouvaient pas voir le pouvoir comme une fin en soit, bien trop problématique, bien trop risquée. Il était plus simple en effet de se construire dans des murs d’habitudes et de routines navrantes, de ne vibrer que quelques secondes dans sa courte vie pour se sentir vivant.
Je ne pouvais concevoir de voir la vie que de noir ou du blanc, il me fallait un panel de couleur, pouvoir tester chaque plat que la vie voulait m’offrir. Chaque pêché que je m’évertuais à entretenir n’était qu’une promesse d’éternité. Vivre le souffle coupé, vivre pour que chacun de mes pas ne soit pas dirigé vers un avenir incertain. Beaucoup trop de neurones à l’intérieur pour me contenter à un schéma classique d’une vie bien rangée. Je n’existais qu’à travers les pulsions meurtrières de l’adrénaline que je provoquais, sans limites mais pas sans raison. C’était bien cette nuance qui rendait les choses plus difficiles, il était plus compliqué de mettre un homme en chaîne quand celui-ci avait une conscience.
« Je n’ai rien à te prouver pour la simple et unique raison que cela ne te concerne pas, si tu veux des plans détaillés sur notre flotte et sur la manière dont je dirige nos autres marchés je me ferais un plaisir de te fournir un argumentaire détaillé. » insufflais-je comme une pénitence à ces menaces à peine voilées.
Au loin, on voyait deux loups entrain de montrer respectivement leurs crocs pour protéger l’un et l’autre leurs bébés, leurs existence. Si certains préférait les discussions polies et édulcorées souvent elles ne menaient à rien, avec tom il fallait être cassant sans trop l’être le pousser pour qu’il puisse parler plus librement se sentant face à quelqu’un avec qu’il peut y lire ces traits semblables. Un sourire naissait sur mon visage quand il me parlait de ce que je ne devais pas savoir, me prenait-il pour un novice qui encule par derrière ?
« tout est son contrôle c’est la seule chose qui doit avoir de l’intérêt pour toi. Et concernant tes petites activités que tu penses secrètes tu n’as pas créé le dernier des imbéciles c’est toi qui m’offusques finalement, à me prendre pour le dernier des cons des lussier ». finissais-je tout en nous installant plus loin à l’abri des regards indiscrets. Le fonctionnement de tom était finalement d’une simplicité légendaire se nourrir des arguments des autres pour essayer de les démonter. Mais je n’étais pas un de ces sbires, ou bien ma mère ou une de ces proies qui essayait d’avoir ces faveurs. J’avais déjà ces faveurs ce n’était pas un combat que je devais mener, et ça il le savait finalement au plus profond de lui que toute cette mascarade qu’il m’offrait c’était pour asseoir une autorité qu’il ne possédait déjà plu à l’instant même où il me plaçait sur l’empire. Je n’agissais pas comme un fils gâté qui se plaignait de sa vie juste pour emmerder ces parents, non mon destin était bien plus grand qu’un mariage arrangé, ces habitudes d’un autre temps. « C’est ce que tu crois Tom. Je vais te rappeler quelque chose car je pense que tu oublies avec ton âge certaines discussions pourtant primordiales. Ton mariage arrangé ne servira pas nos intérêts, surtout mes intérêts. Je ne rêve pas d’une vie de façade comme ce que tu as avec ta femme et ma mère. Et il est hors de question qu’olivia souffre de ça je dois te rappeler que sa sœur est morte ? tu veux la pousser au suicide avec Elena ? Vous êtes bien partis. ». Grognais-je tout en laissant son monologue sur diego, laissant un poing se former sur la colère. Bien sûr que diego ne voulait pas lui ressembler car ce que tom m’offrait lui ne pouvait pas le supporter. Haussant un sourcil sans rien dire aujourd’hui diego ne serait pas mon combat contre mon père.
Puis la magie opérait.
Comme à chaque fois que les discussions pouvaient entraîner une colère en moi qu’il ne pouvait pas contrôler il agitait son drapeau blanc, c’était presque facile. Quand tom était sur une corde sensible ces lèvres gesticulaient dans tous les sens pour se montrer un peu de contenance. Un sourire qui naissait sur mon visage presque satisfait face à la situation j’avalais mon verre, tout en allumant une cigarette en l’imitant. Sans un mot je laissais son monologue se terminer avant de planter mes yeux dans les siens pour y lire ce qu’il ne voulait pas dire.
« Un accord commercial, suffira au poirier ils doivent se reconstruire après la mort d’Inès et pendant que tu te battais avec Elena pour chercher qui va épouser qui, elle peut se montrer encline à un accord qui ne détruirait pas une nouvelle fois sa famille. Je te parle bien plus d’un contrat de mariage, c’est un accord qui ne peut qu’assurer à nos deux familles une sérénité qui fera de nous des bons partenaires sans mêler des histoires sans intérêts entre leurs membres.
Deuxièmement je suis au courant des actes de Scarlett à ton égard, et bien que cela me déplaise j’ai avancé des pions de mon côté. »

Doucement alors, je sortais un accord passé avec charles pour que tout appartient à scarlett concernant l’entreprise Poulin laissant aux enfants les biens de charles. « C’est ça que tu voulais, qu’elle soit la première à être dans la tête de liste de mes futurs épouses, tu l’as. Donc maintenant qu’on parle plus sérieusement on va avoir un accord toi et moi, papa.
Sois-tu continues à diriger ma vie hors des affaires et dans ce cas là on va jouer à un jeu toi et moi à celui qui trouvera la faille de l’autre. Je ne te crois pas fidèle à maman et crois-moi il ne me faudra pas beaucoup de temps pour chercher la vérité.
Sois tu mets de côté toute cette mascarade déguisée en talon aiguilles et on se penche plus sérieusement à notre avenir. »
ordonnais-je presque tout en nous servant à nouveau un verre. Les négociations pouvaient maintenant commencer.

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Tom Lussier
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Tom Lussier

✩ messages : 687 ✩ avatar : nikolaj
✩ crédits : (c)dovahkiin
★ âge : 57

Dim 7 Juin - 17:22

A la table des négociations, il fallait parfois savoir faire preuve de sacrifices, accepter d’avancer en terre inconnue pour mener à bien la mission que tu t’étais donné. Par la même occasion, cela te permettait de retrouver ce goût de l’aventure, de l’imprévu qui rendrait les choses plus palpitantes. Malgré le désamour que tu portais à l’acquisition de Xavier, tes pas foulaient le sol de l’établissement pour lequel tu cherchais encore un quelconque intérêt. Tes yeux se portaient ici et là, sans t’attarder sur des détails sordides qui te feraient bondir et repartir dans ton luxueux bureau, celui qui abritait tes secrets. Mais également ton trône, depuis lequel tu observais ton royaume prospérer et montrais une figure d’autorité et de pouvoir. Une puissance dont tu ne te lassais pas, et qui en réclamait toujours plus, afin que les limites de ton royaume soient à peine perceptibles de ton regard d’acier. l’incompréhension primait encore et toujours, au point d’interroger  Xavier sur le bien-fondé de cette folie douce – ou dure, tu n’arrivais pas vraiment à placer un mot sur toute cette vaste blague. Alors, tu n’avais pu que réclamer des comptes, vouloir te fier à des chiffres concrets pour envisager tout ceci comme une acquisition  pérenne et non un sordide coup de tête ou une rébellion envers ta propre personne. La réponse apportée par ton fils te fit serrer les mâchoires. Tu connaissais son coté impétueux, ce franc-parler qu’il avait hérité de toi, tout comme de ta détermination. Seulement, tu n’acceptais guère  qu’il te manque de respect à ce point, mais tu n’étais pas sur ton terrain de jeu. De ce fait, tu rongeais ton frein et t’empêchais clairement de lui répondre comme tu le ferais en temps normal, lors de vos brunchs dominicaux. « et je serai très fier que tu m’apportes ces plans quant à nos flottes. Au moins, je pourrai voir si tu es prêt à me succéder ou si tu dois encore suivre quelques leçons » . Tu esquissas un léger sourire, sachant par avance que les leçons données avaient porté leurs fruits, bien qu’ici, ton aîné semblait prendre un malin plaisir à se jouer de ton autorité, celle qui ne fonctionnait pas, plus avec ton héritier. Tu ne faiblissais nullement, persistant sur la voie choisie, celle où vous vous regardiez en chien de faïence, évaluant lequel de vous deux baisserait la garde le premier et surtout qui montrerait une quelconque faiblesse. Vous étiez sortis du même moule, et cela se voyait jour après jour, à chaque rencontre, y compris voire surtout maintenant. Tu fermais les yeux sur certaines de ses activités, refusant de voir q quel homme ignoble il pouvait être. Mais ce qui se passait dans l’ombre y restait, ou du moins, se devait  d’y rester, afin de cacher les méfaits pour lesquels beaucoup crieraient au scandale et réclameraient un procès. Combien de fois t’étais-tu sali les mains pour maintenir à flots ce qui t’appartenait et que tu avais acquis d’une manière quelque peu malhonnête ? Beaucoup trop, sans que toutefois tu ne voies du sang sur tes doigts. Non, aucun crime n’avait été perpétré par ta poigne de fer, celle qui ferait plier bon nombre de tes concurrents. À eux, mais pas de ton clan qui te tenait de plus en plus tête, que ce soit celui qui se trouvait face à toi, ou bien encore cet oisillon faiblard qui te faisait tout bonnement rire avec ses tentatives vaines de ressembler à son aîné, à ta fierté. Cette famille qui ne l’était que sur papier, ne t’apportait rien, si ce n’était un écrin aux yeux de tous, un synonyme de réussite mais sans faire briller tes yeux d’un quelconque intérêt, mis à part le premier de tes trois enfants, celui-là même qui tenait des discours qui te firent éclater de rire. Une nouvelle fois, sans que tu ne détournes ton regard de lui. « je réserve cette place à ton frère, et à d’autres personnes qui ne portent pas notre nom. Tu ne connais pas toutes les activités secrètes, comme tu les appelles. Tu n’as pas connaissance de toutes les cartes, même si tu es un excellent joueur » . Xavier ignorait bien des choses, y compris tes origines modestes ainsi que l’acquisition du port. Tout ce qui te rappelait inlassablement que l’or ne coulait pas à flots et que contrairement aux deux ingrats qui portaient le nom des Lussier, tu n’étais pas né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. c’étaient ces pensées qui t’assaillaient de part en part alors que Xavier vous conduisaient loin des oreilles indiscrètes qui pourraient traîner dans ce club. Une fois placés, la conversation prenait un tournant intéressant, même si l’usage de ton prénom te faisait toujours grincer des dents, tout comme le fait de remettre en question une union arrangée depuis des mois déjà, mais qui ne te semblait plus aussi essentielle aujourd’hui. Car ton intérêt se portait ailleurs, et que comme Xavier le mentionnait, les Poirier avaient assez connu de malheur. Toutefois, tu n’acceptais toujours pas son insubordination, et tes yeux se durcirent alors qu’ils se posaient sur ton fils. « tu crois sincèrement que mon âge m’empêche de voir les choses clairement ? Ose-moi me traiter de sénile et tu verras ce que tu auras comme récompense. Tu utilises de suite les grands mots, comme si cette jeune écervelée allait se morfondre sur ce mariage. Il est loin le temps des châteaux forts, des princesses enfermées dans les donjons. Et si tu veux tout savoir, Elena et moi avons eu une conversation fort intéressante. » . Tu marquas un temps d’arrêt, une légère pause pour te permettre de te rappeler qu’il s’en était fallu de peu pour que ton aîné ne se retrouve fiancé avec la femme que tu aimais. « mes intérêts, tes intérêts, au final, ça se retrouve être nos intérêts communs. Mais visiblement, tu n’en as pas encore conscience » . Même si ce fils-là avait davantage connaissance des enjeux importants qui se jouaient à la table des grands. Contrairement à Diego contre lequel tu avais déversé ton venin sans que Xavier n’intervienne, du moins pas verbalement. Parce que tu avais surpris son geste, sur son poing qui s’était serré. Silencieusement, mais qui montrait l’attachement du lion envers le petit chaton.  Avant que tu n’allumes une cigarette et que tu ne joues avec ton verre, avant que les mots forts ne pleuvent, des menaces qui te firent comprendre que l’élève avait dépassé le maître. Tu écoutais, resserrant tes doigts sur le contenant. l’épée de Damoclès trônait au-dessus de ta tête. «  un accord commercial ? Présente-moi le contrat, ) moins que tu ne l’aies déjà fait dans mon dos, mon très cher fils. » . Tu soupiras, et bus d’une traite ce qui restait de ton verre avant de titrer une latte de ta cigarette. « c’est bien d’avancer des pions pour Scarlett. Elle est la seule à la hauteur, la perle qui porte le nom des Poulin mais qui a la trempe des Lussier » . Tu te gardais bien d’avouer à voix haute que tu la considérais davantage comme ta fille que la propre chair de ta chair, que Callie qui n’en avait que faire de vous tous. Xavier sortit un papier sur lequel tes yeux se portèrent, et aussitôt un sourire se dessina sur tes lèvres. Charles lui cédait l’entreprise, ce faiblard avait ainsi reconnu la défaite. Victoire, songeas-tu, avant que la suite ne te fasse grimacer. Tu accusais les coups, ne baissant en aucun cas le regard. Il avait raison, comprenant tes plans, ou à moins que Scarlett n’ait vendu la mèche, et tu ne pouvais lui en tenir rigueur, vu le lien si particulier qui les unissait depuis leur plus jeune âge. Tu te frottas les mains, le sourire en coin. « oui, parce qu’elle est plus intéressante. Sans compter que sa conversation est plus plaisante que cette pauvre petite Poirier. Ainsi donc, tu veux qu’on passe un accord, alors soit » . Tu te saisis du nouveau verre servi, et jouas avec. « tu cherches à savoir qui a le plus grand nombre de cadavres entre ta mère et moi ? Qui est le plus fidèle à l’autre ? Laisse-moi rire quand même, parce que tu veux chercher mes faiblesses, fils ? Regarde-toi dans un miroir, plutôt que de chercher celle qui pourrait éventuellement me faire passer de meilleures nuits que ta très chère maman, qui jouit déjà avec un autre. » . Les mots crus étaient sortis bien malgré toi, et tu n’allais pas t’excuser. Tu n’étais pas faible, pas comme celui qui se croyait tout puissant et qui n’était rien, ne commandait rien. « alors, entrons dans les négociations, entrons dans les affaires, toi mon égal. Tu as su manœuvrer comme il fallait, mais quels sont tes plans ? Garder une unité ? Un bout de papier peut être déchiré, et tu me répondras aisément qu’un mariage peut être détruit par un divorce. » . Tu soupiras et tu levas ton verre. « à nos projets, fils, qui daigne enfin m’appeler papa. Un honneur qui mérite d’être scellé » . Par des promesses, par des projets. Voilà ce qu’il vous fallait.  
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Xavier Lussier
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Xavier Lussier

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Sam 13 Fév - 16:50

On nous apprend très jeune que nous devions une dévotion sans pareil à nos aînés. Comme si nous n’étions que des prolongements de leur propres vies pour réparer leurs erreurs du passé comme un passage d’âme à une autre pour être une meilleure version d’eux -mêmes. Un choix égoïste assommé à coups de bonnes paroles et morale pour assurer à leurs rejetons que l’avenir étaient entre leurs mains. Dans ce monde d’égoïste Tom avait réussi à parfaire son image d’individualiste en ne concentrant que sa maturité et son « savoir-faire » qu’à un seul de ces enfants. Comme une torture perpétuelle qu’il tentait de reproduire par des paroles acerbes pour prouver que la vie était qu’un tissu de mensonges dans lequel la toile tissée ne laissait que très peu de marges de manœuvre. La vérité c’est que Tom m’avait façonné à l’image qu’il avait des hommes de pouvoir bien loin de ce qu’il pouvait dégageait. Pas que c’était un incapable mais il n’était plus capable de suivre la cadences des chiens de l’avenir. Comme une bête féroce qui avait construit son armure avec les os de ces cadavres j’avais appris à bouffer pour y laisser une morsure qui laissait des plaies suintantes à ceux qui pensaient de près ou de loin à vouloir égaler.

Tom s’était trompé sur un point, je n’étais plus son chien de garde, je n’étais pas construit pas son passé et ces paroles qui me berçait enfant. J’étais ma propre entité et malgré tout le respect que je pouvais lui apporter il avait finit par devenir à mes yeux qu’une chose, un besoin dont on pouvait se passer de temps à temps avant de le reprendre et de le remodeler à mon image.
« Les papiers seront dans ton bureau à la première heure. J’ai déjà été assez asservi par tes discours ne t’en fais pas. »
Nous étions en plein no man’s land les regards autour avaient vites détournés de nous dans l’attente d’un moment d’éclat, le prémisse d’une bombe nucléaire qui détruirait tout sur son passage ne laissant plus âme qui vivent sur son passage. Nous avions un point d’honneur avec le paternel ne pas laisser le sang habiller nos mains comme la plupart étaient tentés de le faire. Nous avions compris que les enjeux étaient plus cérébraux que des brutes épaisses assoiffés de sang prêts à répandre le sang de leurs ennemis. Il était bien plus délectable de voir un esprit vriller, de voir un avenir s’effondrer et d’assister à la chute vertigineuse des autres. Cependant ce qu’il ne voyait pas c’est que les arrières qu’ils tentaient tant de protéger tomber en lambeaux par son incompétence à mordre plus fort, par fatigue ou paresse.

« tu aimes bien utilisés des allégories à des jeux, de cartes, de pouvoir et tout ce qui s’en suit. Si j’étais l’ignare que tu sembles comment je suis au courant que ton empire pardon notre empire tu l’as eu par un coup de poker ? » lui infligeais-je froidement. Il pensait être le seul à pouvoir distiller ces pions pour pouvoir avoir une main mise sur ces proches, mais quand on élève un loup on doit s’attendre à se faire prendre à son propre jeu. Il n’avait pas été finalement très difficile de savoir le passé de ce père qui voulait se montrer roi alors qu’il n’en avait jamais eu la trempe jusqu’à ce coup de poker. Rêve passant en fantasme il avait agrémenté sa nouvelle vie avec une femmes, une dynastie et des dollars à foison. Il avait apprit sur le tas et bien qu’il s’était révélé déguisé dans un sourire de prédateur il ne pouvait plus réussir à cacher sa vraie nature, il ne pouvait plus cacher ces intentions face à moi. Un sourire sur les lèvres qui s’étend quand il parle de menace, de récompense toujours la même méthode, une caresse une claque. Aucun effet sauf celui de le voir jubiler pensant qu’il avait un coup d’avance et qu’il pouvait encore avoir son influence sur ma personne.

« et qu’est ce que tu vas faire m’enlever de ton testament ? personne d’autres n’est capable de reprendre tout ce que tu as construis car tu l’as bâtis sur l’avenir et si je dois encore te le rappeler je suis ton seul avenir pour que ton nom puisse perdurer. L’enjeu est bien trop grand pour que tu mettes ce genre de menace à exécution, car tu es avant tout un homme d’affaires et que le pouvoir t’attire bien plus que tout le reste. La discussion avec Elena était caduc, car si tu veux savoir les cartes que j’ai en main il était prévu qu’elle te rencontre après notre accord, visiblement ça a bien marché. »

Une pause un instant pour le laisser digérer que s’il avait eu la fâcheuse de me considérer comme un pantin j’avais su à mon tour retourner contre lui cruelle danse que nous menions comme des pantins désarticulés alimentés par la même soif de pouvoir. Rapidement il enchaînait avec le même discours sur les intérêts communs. Si la conversation tendait vers l’accord commercial je tirais à mon tour sur une cigarette pour réduire en cendres les espoirs vains qui l’alimenter.
« tu m’as toujours dit que tu vouais une confiance sans pareil à mon égard, tu crois que j’ai oublié tes paroles ? vu que tu parles de nos intérêts commun tu devrais savoir que mon but n’est pas de te faire tomber ou agir derrière ton dos pour te desservir. Je suis presque déçu. »

Les minutes passèrent et rapidement le contrat avec Charles trônait sur la table et son sourire confiant caché toute la haine qui l’habitait par le fait de s’être fait dépasser par son propre fils. Je ne relevais pas ces affirmations qu’il distillait sur scarlett car l’enjeu n’était plus de parler de femmes et de talons aiguilles mais de trancher son âme une bonne fois pour toute lui faire comprendre que désormais ces actes auraient des répercussions.

« Je pense que tu n’as pas compris, je vais le répéter de manière plus claire et je vais bien articuler. Si tu essaies de t’immiscer une nouvelle fois dans ma vie personnelle sans que je sois consulté ce n’est pas les poirier, les poulins ou tes autres ennemis qui vont te détruire. Je te détruirais jusqu’à ce que tu me supplies de pouvoir respirer à nouveau. Je détruirais chaque pan de ta vie, je prendrais le temps qu’il faut pour que tu ne sois qu’un passage éphémère sur cette Terre. »

Avalant une gorgée de mon verre je continuais de maintenait mon regard vers lui les négociations n’étaient plus des paroles en l’air comme nous le faisions autrefois aujourd’hui nous tournions une page qu’il n’avait su faire preuve avant. D’honnêteté et de confiance.

« Je vais faire le premier pas vers notre avenir, la seule chose que j’attends de toi c’est de travailler ensemble dans l’honnêteté et la confiance, ce qui a détruit les autres familles c’est le mensonge. Il faut que nous ayons toujours un coup d’avance sur notre passé, nos actes ou toutes autres futilités qu’on voudra mettre sur notre chemin. L’accord de charles ne sera jamais révoqué je m’en suis assuré notre avocat a déjà scellé l’original. Scarlett est une alliée et il est préférable qu’elle soit au plus haut rang pour pouvoir avoir les pleins pouvoirs et concernant mon discours sur l’honnêteté comme dit précédemment voilà ce que tu dois savoir. »

Doucement alors je lui présentais mon carnet, un tableau, des chiffres une myriade de contacts, c’était tout le trafic de drogue que j’avais opérer en secret depuis plus de cinq ans. Des noms des plus hauts de cette ville qui se fournissait chez nous. Ces yeux semblaient sortir de ces orbites tant les informations étaient cruciales ainsi que les revenus à plusieurs millions qu’il pouvait voir. Je me rapprochais alors pour atteindre son oreille et pour qu’aucune autre oreille curieuse nous entende.

« Comme tu le comprends, cette activité ne doit pas être révélée pour notre bien commun. Sachant que dans quelques années j’aurais ton poste je ne peux pas être à la tête de cet autre empire, j’ai déjà réfléchi à mon suivant qui reprendra les rennes. Les liquidités sont placées ailleurs et sous d’autres noms. Voilà ce que j’appelle une preuve d’honnêteté ».

Je me reculais aussi sec pour lever mon verre en synchronisation avec lui.
« à nos projets papa. » concluais-je dans un sourire froid.


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