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dance for me (lila)
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Mer 25 Mar - 8:14

une belle nuit étoilée. tu te tenais dans la rue, une main glissée dans la poche de ta veste. les températures étaient encore fraîches en cette période de l'année. le printemps ne faisait que timidement son apparition avec des rayons de soleil un peu plus fréquents. mais il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir espérer retirer sa veste et profiter de la chaleur. ton autre main se portait à tes lèvres pour tirer sur ta cigarette coincée entre tes deux doigts. le regard rivé sur les étoiles, tu profitais de quelques instants d'air frais avant de rentrer à l'intérieur du pussycat. t'avais décidé que tu passerais ta soirée là, ce soir. un bon petit verre, comme tu le fais bien trop souvent le soir, quand t'es pas de service. chauffeur de taxi, c'était pas un métier de rêve, il fallait le reconnaître. mais ça te convenait. ça payait pas très bien, mais au moins tu pouvais t'en sortir. tu pouvais te payer le petit appartement dans lequel tu vis, c'était suffisant. mais ce soir, t'étais libre. libre comme l'air. t'as toujours voulu, ça toi. la liberté. c'était quelque chose d'important à tes yeux. tu écrasais finalement la cigarette dans le cendrier qui se trouvait vers l'entrée. tu poussais la grande porte du pussycat et tu pénétrais à l'intérieur de ce bar. moderne, classe. un endroit que t'appréciais pour plusieurs raisons. mais la principale se trouvait justement derrière le bar au moment où tu entrais. ton regard qui se posait sur le sien, un mince sourire qui s'étirait au coin de tes lèvres alors que tu échafaudais déjà le plan de ta soirée. avec lila, de toute évidence. lila, la jolie serveuse du pussycat. lila, ta préférée. celle qui finira par assouvir tes désirs les plus sombres, sans même que tu n'aies à l'obliger à le faire. elle tombera sous ton charme, comme toutes les autres. peut-être même que c'est déjà fait ? tu n'en sais rien. tu prends place au bar. tu la regardes du coin de l'oeil, mais c'est un serveur qui s'approche de toi. tu poses un regard sur le sien, rapidement. tu secoues la tête. désolé, mais j'aimerais que ce soit elle qui s'occupe de moi. tu lances en relevant un sourcil. ton regard planté dans le serveur, il comprend vite que ça ne sert à rien de négocier. tu peux tout aussi bien partir, s'il n'accepte pas de laisser lila te servir. c'est ce que tu ferais en tout cas. le serveur se retourne vers la demoiselle pour lui dire que ses services sont attendus ici. elle s'approche et toi tu la regardes. tu la dévores même du regard. bonsoir lila. que tu lances avec ta voix charmeuse, ton accent à couper au couteau. tu sais que c'est aussi ce côté-là qui fait chavirer les femmes.
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Lila Holden
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Mer 25 Mar - 18:04

Depuis son ouverture, le Pussycat connait un succès retentissant. Chaque soir et jusqu’à l’aube, les noceurs s’emparent des lieux, étanchent leur soif à grand renfort de tequila, de vodka, et de whisky on the rocks. Sur tous les fronts, à l’affut de la moindre main levée; Lila accourt d’une table à l’autre aussitôt qu’on la réclame ; brave soldat à l’allure infatigable qui craque en coulisses, derrière les épais rideaux de velours, à l’abri des regards indiscrets. Un plateau qu’elle porte à bout de bras, un sourire figé en travers du visage, elle s’efforce à être charmante avec l’ensemble de la clientèle, ne s’offusque pas des remarques graveleuse qui résonnent lorsqu’elle tourne le dos, des mains parfois baladeuses qui échouent sur la chute de ses reins. Elle a promis à Mandy de ne pas faire de vagues s’il acceptait de lui laisser sa chance, d’être l’employée modèle et dévouée dont il avait besoin pour compléter son équipe. Il l’avait prévenue : -ce sera dur , tu as trop de talent pour le gâcher en servant des boissons à des ivrognes...- et, elle avait refusé de l’écouter. Tout ce qu’elle fait entre les quatre murs du Pussycat est insignifiant, presque dérisoire, en comparaison des sacrifices auxquels elle s’était livrée dans l’espoir d’être en haut de l’affiche. La fatigue n’est pas vaine, les efforts porteront tôt ou tard leurs fruits, à terme, elle obtiendra la reconnaissance de ses pairs et parviendra à fidéliser la clientèle. Enfin, on lui reconnaitra un talent, une capacité, une utilité. Loin des planches, loin des projecteurs et des salles obscures.
Debout derrière le zinc, affublée d’une micro-robe parsemée de sequins noirs et dotée d’un décolleté vertigineux ne laissant presque aucune place à l’imagination ; Lila ajoute des glaçons dans les cocktails savamment préparés par Laurel et dépose les pourboires durement gagnés dans la tirelire du personnel afin qu’ils soient, en fin de semaine, équitablement partagés.
Toujours en alerte, sur le qui-vive, elle guette les moindres allées et venues, toute disposée à accueillir -comme il se doit- la clientèle hétéroclite du club ; noctambules enfiévrés, hommes d’affaires tirés à quatre épingles, adolescentes en quête d’ivresse. Ses pupilles d’azur croisent le regard rieur de Iago, habitué des lieux, fervent amateur de cocktails à base de gin et de citron. Elle répond à son sourire en lui offrant le sien tandis qu’il s’installe à sa table, seul pour une fois. Pour la première fois.
Focalisée sur la quantité de glaçons à incorporer dans chaque boisson, elle ne percute pas immédiatement qu’on s’adresse à elle, qu’on l’interpelle un peu brusquement. « Va t’occuper de lui, là-bas. » Passablement agacé, son homologue masculin s’abstient de toute formule de politesse et prend, sans lui le laisser le choix, la place de Lila et la renvoie manu militari en salle. Là où est sa place. Sur le champ de bataille.
Elle minaude un moment en s’approchant de la table de Iago, chasse ses cheveux par delà ses épaules, pose une main sur la surface en bois, se penche légèrement vers lui pour le laisser toucher -avec les yeux-, obtenir une note de cinq étoiles à la rubrique : expérience client. « Bonsoir Iago. » Elle le salue sobrement, se laisser bercer par les échos chantants de son accent d’ailleurs, celui d’un pays baigné de soleil et de musique. Dévorée du regard, elle dissimule avec une légère peine son embarras. Il correspond exactement au type d’homme dont elle pourrait s’éprendre avant de le regretter amèrement, d’être à nouveau brisée et irréparable cette fois. « Je t’écoute, dis-moi ce qui te ferait plaisir ? » Lila, songe innocemment à la carte des cocktails tandis que ses pensées à lui, doivent être infiniment plus malsaines. « Tu es tout seul ou d’autres personnes doivent te rejoindre ? » Une information nécessaire à son organisation de travail mais aussi les prémices d’une curiosité un peu invasive.
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Mer 8 Avr - 9:09

tu venais seul aujourd'hui au pussycat, tu te retrouvais rapidement seul sur un siège également. ça t'arrivait pourtant souvent de te retrouver vite entouré de filles. grand charmeur, tu possédais un tableau de chasses plutôt bien rempli et tu ne manquais pas de t'en vanter dès que l'occasion se présentait. ça devenait presque facile parfois, les proies qui venaient jusqu'à toi sans même que tu ne fasses le moindre effort. parfois, t'en faisais même un jeu avec cosme. à celui qui ramènera le plus de numéros de téléphone. il se débrouille bien, lui aussi. vous possédez un charme naturel et puis, vous savez employer les bons mots pour les faire craquer. t'adores ce petit jeu, comme beaucoup de ceux que tu partages avec cosme ou soul. des amis importants, de longues dates. des amis avec lesquels tu partages bien plus que quelques discussions. tu te souviens parfaitement de cette nuit, de ce moment à trois. mais pourtant, tu n'aimes pas les hommes. tu ne doutes pas que soul, lui, reste pédé comme un phoque et tu respectes tout à fait cela, d'ailleurs. pour toi, chaque personne peut aimer qui il veut. tant que ça n'empiète pas trop sur ton territoire, bien sûr. au bar, tu demandais lila. hors de questions que tu te fasses servir par quelqu'un d'autre. tu remarquais très vite que ça semblait déranger le serveur que tu demandes elle, expressément. mais toi, tu t'en tamponnais le coquillard de ce qu'il pouvait penser. il faut toujours considérer le client comme le roi, alors si tu demandais quelque chose il devait le faire. tu le regardais aller chercher la belle demoiselle qui revenait vers toi avec ce petit sourire sur les lèvres. belle créature qui devait sans doute en faire chavirer plus d'un dans ces lieux. mais toi, tu la voulais que pour toi ce soir. très égoïste, tu éprouvais souvent de la peine à partager pour ce genre de choses. ta réputation de coureur de jupons te précède, tu le sais bien. et ça te plaît d'une certaine manière de posséder ce genre d'étiquettes sur ton front. tu sais que ton côté un peu typé joue souvent en ta faveur, cela dit. bonsoir iago. elle commence par te dire et tu la regardes avec un sourire en coin. je t’écoute, dis-moi ce qui te ferait plaisir ? tu prends quelques instants pour réfléchie à cette question. que désires-tu boire ? tu l'observes, droit dans les yeux, alors que tu prenais le temps de décider. je prendrais un verre de champagne.. je me sens d'humeur un peu joyeuse, et j'aimerais beaucoup trinquer avec toi. tu lances en relevant doucement un sourcil. tu joues, déjà. tu n'attendais pas. tu te montrais gentil et charmeur à la fois. le doux mélange qui devrait te permettre d'attirer lila entre tes draps. tu es tout seul ou d’autres personnes doivent te rejoindre ? tu secoues la tête rapidement. amusé dans un sens qu'elle te pose cette question. seul, libre comme l'air pour ce soir. tu lui dis avec un petit rire et un nouveau clin d'oeil.
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Lila Holden
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Mer 15 Avr - 3:35

Bien qu’habitué des lieux (à raison de trois nuits par semaine au minimum), Iago n’arrive jamais les mains vides. Il a toujours la droite savamment posée sur une chute de reins et la gauche qui claque dans celle de son gang (flopée de types charmants en apparence mais aux moeurs ouvertement légers). Lila est prête à affirmer (une main sur les Saintes Ecritures) que Iago n’a jamais quitté le Pussycat sans être accompagné d’une charmante demoiselle de déshonneur un peu esseulée et tombée sous son charme en un claquement de doigts. Il suffit qu’il ouvre la bouche et que son accent aux tonalités exotiques agissent comme une potion magique, philtre d’amour dont les effets ne se dissipent qu’aux premières lueurs du jour. Jusqu’ici, elle s’est évertuée à rester la plus professionnelle possible et a soigneusement évité de tomber dans le piège des sous-entendus épicés ; tant bien que mal, elle garde ses distances afin de ne pas souffrir inutilement des suites et conséquences d’une aventure qui sera forcément sans lendemain. Elle sait qu’elle ne s’attachera pas en un battement de cils, mais elle pressent que l’affinité qui s’est créée entre eux (et qui le pousse à consommer plus que de raison) s’en trouvera secouée, lassera place à une gêne palpable. De surcroit, Lila a des ambitions plus louables que de voir son nom perdu au coeur d’une longue liste de conquêtes (quoique, contrairement aux autres, peut-être que Iago lui fera l’honneur de se souvenir du sien). L’anonyme d’un tableau de chasse trop fourni.
Dès qu’il arrive, il se dirige naturellement vers sa table favorite et réclame sa serveuse attitrée depuis le premier jour, celui de l’ouverture. Un évènement auquel il a participé avec un enthousiasme manifeste, en accord avec sa personnalité exubérante. Iago parle fort, s’octroie la lumière des projecteurs, sympathise avec ses semblables : un bon vivant aux manières parfois rustres, un coureur de jupons à la stratégie bien rodée.
Sa main toujours sur la table, son décolleté vertigineux (il suffirait d’un mouvement un peu précipité pour provoquer un attentat à la pudeur), Lila se penche légèrement vers lui et s’enquiert du breuvage avec lequel il espère étancher sa soif ( si tant est qu’il ait davantage envie d’ébriété que d’ivresse). « Tu as quelque chose à fêter ? » Dotée d’une excellente mémoire et parce qu’elle a pris toutes les commandes de Iago, sans exception, depuis l’ouverture du bar ; elle sait que jamais ô grand jamais, il n’a commandé une boisson aussi noble et élégante.
Les beuveries et la franche camaraderie nécessitent des alcools plus forts, des grands renforts de tequila ; la drague exige du sucre et des couleurs. Le champagne est dans l’imaginaire collectif réservé aux grandes occasions, aux grandes fortunes, aux personnalités plus sérieuses avides d’excellence. Atteindre l’ivresse avec du champagne, en plus d’avoir un certain coût, ça se mérite. Il faut jongler entre les bulles, s’enivrer du picotement de chacune d’elles sur le palais, contre la langue.
Aussitôt, il lui propose de partager et elle comprend que sa commande lui est toute destinée, Iago n’est pas d’humeur joyeuse, il veut jouer (et gagner) en revêtant la parure du parfait gentleman pour qu’elle ferme les yeux, le temps d’être envoutée, sur sa réputation de don juan. « Je ne suis pas supposée boire pendant le service... » En principe mais surtout pour veiller à sa sécurité et à celle des autres. Jamais avant Lila et dans toute l’histoire de la profession, une serveuse n’avait (accidentellement) détruit un nombre aussi conséquent de verres. Elle était devenue une sorte de bête de foire, une attraction. Certain s’amusaient même à tenir les comptes et d’ici quelques jours Xavier menacerait probablement d’amputer son maigre salaire pour rembourser le matériel fracassé par inadvertance, gaucherie, maladresse. « ...mais ici le client est roi et sa volonté prévaut sur le reste. » Ecouler quelques bouteilles de champagne devrait lui permettre de sauver les meubles et de faire bonne impression auprès des propriétaires d’autant qu’il est inenvisageable de faire fuir un client aussi ponctuel que Iago en refusant de partager une coupe en sa compagnie. Un sourire en coin qui révèle presque tout de ses intentions pour le reste de la nuit (il n’y a pas que la bouteille qu’il espère partager avec Lila, ses draps sont également inclus dans la formule), il lui révèle qu’il est seul, libre, disponible, tout à elle. « N’hésite pas à me faire signe s’il faut tromper la solitude. » Elle s’éclipse dans un sourire solaire, lumineux qui contraste avec l’ombre dont est recouverte son existence, un drapeau noir, et réapparait moins de cinq minutes après avec la fameuse bouteille au cordon rouge et aux lettres d’or.
Précautionneusement, afin d’éviter d’engendrer un nouveau drame verrier, elle pose les deux coupes sur la table et s’applique à faire sauter le bouchon dans les règles de l’art. Le liège se désolidarise de la bouteille dans un bruit sourd mais agréable, pas une goutte sur la table. Fière d’avoir franchi cette première étape, elle verse le nectar avec délicatesse sous l’oeil avisé de Iago.
Le premier verre généreusement rempli glisse jusqu’à Iago. Dans le second, elle verse seulement l’équivalent de trois ou quatre gorgées. Suffisamment pour donner l’illusion de trinquer sincèrement avec lui, trop peu pour en perdre l’équilibre, faire tourner les têtes. S’il veut qu’elle boive davantage, il n’a aller demander l’autorisation à Xavier, à Mandy, à qui ce soit dans cette salle ayant le pouvoir de décider de son sort. Lorsqu’elle relève ses pupilles d’azur, tous les signaux sont au rouge. Le cristal froid contre ses paume et son palpitant qui bat déjà un peu trop rapidement, alors qu’elle n’y pas trempé ses lèvres, n’y a même pas encore touché. Ni au champagne, ni à lui.
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Lun 18 Mai - 15:45

il était clairement impossible pour toi de pouvoir imaginer un seul instant passer un moment au pussycat, sans pouvoir discuter avec lila. au moins quelques petites minutes, tu ne pensais pas en demander trop. et puis, d'ordinaire, c'était ce qu'il fallait pour que les filles tombent dans tes bras. quelques mots prononcés avec ton charmant accent du sud, quelques sourires, et finalement elles tombaient comme des mouches à tes pieds. tu comptais bien en faire de même avec lila, même si tu remarquais que tu devais la travailler un peu plus que les autres. demoiselle plus réservée, sans doute, sur certains points. elle semblait savoir résister un peu plus que la norme. ce qui ne faisait que devenir un défi à tes yeux. un nouveau challenge à relever. et à en juger par ton caractère, tu n'allais certainement pas abandonner en si bon chemin. tu exigeais uniquement elle comme serveuse, refusant de te faire servir par qui que ce soit d'autre. installé à ta table habituelle, tu supposais pourtant que c'était clair. mais visiblement, tu n'étais pas encore venu assez souvent pour que le personnel comprenne que tu n'accepterais de te faire servir que par elle. tu as quelque chose à fêter ? elle te demande lorsque tu passes ta commande. très inhabituelle, tu le savais bien. ça ne te ressemblait pas le moins du monde et pourtant, c'était bien ce que tu désirais prendre aujourd'hui. un bon verre de champagne, mais en sa compagnie. d'où la raison de ce choix qu'elle ne tarde pas à comprendre. et tu comptais bien insister sur ce point-là, également. refusant toute réponse négative. je ne suis pas supposée boire pendant le service... c'est le début de sa réponse. tu relèves immédiatement un sourcil tout en continuant de la regarder. tentant de lui faire comprendre que tu n'allais pas te satisfaire d'une telle réponse. si elle souhaitait vraiment refuser cette offre, elle allait devoir se montrer un peu plus convaincante que cela. ...mais ici le client est roi et sa volonté prévaut sur le reste. c'est un sourire qui s'étire sur ton visage à présent. lila avait bien compris qu'il ne servirait à rien de résister. ton charme opérait petit à petit sur elle et bientôt, elle sera incapable de te résister. n’hésite pas à me faire signe s’il faut tromper la solitude. elle s'éloigne avec un sourire sur ses lèvres. elle ne cessait de t'étonner, à chaque fois. dans ses propos. dans sa façon d'être. ça te plaisait de plus en plus. tu patientais, quelques instants. elle revenait avec la bouteille de champagne et vos coupes. tu observais pendant qu'elle faisait le service, en silence. tu ne voulais pas la déconcentrer dans ce moment. surtout qu'elle semblait relativement tendue. tu attrapais ensuite ta coupe et tu la levais en direction de celle de lila. santé, lila. tu souffles en insistant sur ce doux prénom. à notre belle rencontre et à cette belle nuit. tu lui lances un clin d'oeil et tu portes le verre à tes lèvres pour en déguster une première gorgée. tu reposais ensuite délicatement la coupe sur la table. alors dis-moi, à quelle heure est-ce que tu termines ton service ce soir ? je pourrais te raccompagner, si ce n'est pas trop tard. peu importe l'heure en réalité, tu te ferais un plaisir de la raccompagner, dans tous les cas.
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Lila Holden
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Sam 6 Juin - 3:27

S’il y a bien une chose que Lila a apprise depuis ses débuts au Pussycat (à défaut du maniement du plateau avec adresse) c’est qu’on ne contrarie pas les clients, plus encore lorsqu’ils sont de fidèles habitués des lieux. Toujours impeccablement apprêtée, elle s’évertue à être aux petits soins des uns et des autres, accroche en permanence un sourire charmant à la commissure de ses lèvres et ne s’offusque pas des regards appuyés qui s’attardent sur ses courbes dévoilées. Depuis le premier jour, Iago la dévore des yeux sans la moindre discrétion, ose des sous-entendus parfois graveleux mais conserve ses mains dans ses poches. Il sait pertinemment que ce serait contreproductif de la brusquer, de griller les étapes, de confirmer sa réputation de coureur de jupons avec un malheureux geste déplacé. La stratégie fonctionne, nuit après nuit, c’est une tendre complicité qui s’installe, un jeu de séduction en tout bien tout honneur rythmé d’oeillades frivoles et de compliments sincères. Pour la première fois, il n’est pas accompagné (un pré-requis nécessaire pour le bon déroulé de son plan destiné à la foutre dans ses draps ?) et commande une boisson surprenante : le nectar des dieux. Il exige de partager une coupe avec elle et elle sait qu’elle ne peut pas lui refuser ce caprice sans s’attirer les foudres du don Juan, prendre le risque qu’il trouve un nouveau troquet où épancher sa soif et dépenser son argent. Alors elle accepte, un verre (un fond, quelques gorgées) et déjà, ils trinquent en s’échangeant un sourire chaleureux. « Santé, Iago. » Le cristal tinte entre leurs mains tandis qu’il articule les deux pauvres syllabes de son prénom avec un soin infini, un désir à peine camouflé. « A mon client préféré. » Lila entre dans son jeu avec délicatesse et avale une gorgée de bulles effervescentes en l’honneur de celui qui l’a désignée comme favorite parmi toute l’armada de serveuses divines qui hantent les lieux. Appuyée (quasiment assise) contre la table, ses jambes nues déployées à sa vue, il dépose son verre à quelques millimètres de sa cuisse avant de passer à la vitesse supérieure. Entre surprise et trouble, elle comprend parfaitement la nature de ses intentions lorsqu’il se propose (grand samaritain) de la raccompagner chez elle après son service. « Je dois faire la fermeture et... vers cinq heures. » Elle en perd son latin, détourne brièvement le regard cherche la manière la plus polie et les arguments les plus crédibles pour exprimer son refus. Elle n’a pas besoin qu’on la raccompagne, il ne peut décemment pas passer la nuit attablé à attendre qu’elle termine. Le poignet un peu fébrile, elle pose à son tour son verre sur la table (par crainte de le lâcher et de commettre un nouvel incident diplomatique) et prend son courage à deux mains. « J’apprécie beaucoup ta proposition, c’est très gentil de vouloir me raccompagner mais il sera vraiment tard et ... » Et elle cherche ses mots encore et encore, et elle regarde ailleurs encore et encore, et son coude heurte la bouteille (parce que la malheureuse à quitté son champ de vision) et c’est le début.
Le début de la catastrophe.
De la réaction en chaîne.
Tout se passe en moins de quinze secondes.
Une petite lumière s’allume dans sa tête, un instinct, un réflexe : il faut sauver la bouteille de la chute, éviter le fracas de 75cl de millésimé sur les planches. Alors, elle se jette in-extremis sur la précieuse, à corps perdu, avec un peu trop d’entrain. Puis elle valse, se vautre, entre la table et le prince charmant, il amortit son plongeon mais les deux coupes atterrissent sur sa chemise.
Une main sur son épaule pour conserver un semblant d’équilibre, l’autre sur la bouteille dignement sauvée, elle met trois longues secondes à s’apercevoir que la microscopique bretelle pailletée de sa plus encore microscopique robe a malencontreusement glissé au moment de son vol plané. Evidemment elle ne porte rien en dessous, le décolleté est si plongeant que le port du soutien-gorge est totalement prohibé.
Coupable d’attentat à la pudeur, elle aggrave son cas en ramassant les coupes tombées sur la banquette en velours et lui laisse tout le loisir d’admirer (de se rincer l’oeil : sa chemise c’est fait !) quelques secondes de plus son sein déshabillé.
Lorsqu’elle se redresse (sans oublier la bretelle instable), elle tient fermement la bouteille contre son corps et se rend compte de la proximité dangereuse de leurs visages, ses pupilles céruléennes s’accrochent au siennes et ses doigts s’agrippent à son épaule virile. « Pardon, pardon, pardon. » Lila se pince les lèvres, tente un sourire navré, elle n’avait pas prévu de se retrouver dans cette posture délicate : sur ses genoux, sa chemise arrosée de champagne, une robe qui joue avec ses courbes et les laisse apparaitre impunément.
Quelques regards se tournent brièvement vers eux sans s’attarder, presque déçus qu’aucun verre ne se soit brisé.
Ses joues sont en feu, elle voudrait se remettre debout, là-bas au sommet de ses talons aiguilles mais elle est hypnotisée par l’intensité de ses rétines, la teinte noisette de ses iris. Puis, elle remarque les dommages sur sa chemise, auréole humide juste devant son coeur. « Je suis désolée pour ta chemise. » Elle s’excuse sincèrement mais ne contrôle pas sa main qui se dirige vers son palpitant comme s’il était nécessaire de vérifier que oui, oui, c’est bien trempé, ce n’est pas un effet d’optique. Elle n’aurait pu en sauver qu’une : la chemise ou la bouteille. Son sens des priorités avait décidé d’épargner l’alcool, ce qui peut se briser en éclats, attirer l’attention de Xavier, menacer de lui faire perdre son job. « Je te ressers ? » Presque innocemment, elle ose demander mais ne quitte pas ses genoux, trop captivée par son aura, son magnétisme, son excès de charme, par ce truc en plus qui a fait tomber (mais pas aussi littéralement) une centaine de filles avant elle.
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Lun 22 Juin - 11:50

draguer hors pair, habitué des demoiselles comme lila, tu ne comptais pas quitter ton siège avant d'avoir obtenu ce que tu désirais. elle. sans le moindre doute. t'étais quelqu'un de persévérant en règle général. tu savais aussi jouer de ton charme. ton accent qui venait très souvent te porter secours dans ce genre de situations. forcément, ça venait chanter aux oreilles des demoiselles et ça les faisait fondre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. tu espérais donc aujourd'hui que ce charme pourrait opérer sur la belle lila. ton regard qui ne la quittait plus. tu profitais d'un instant en sa compagnie. t'avais déjà insisté pour que ce soit elle qui s'occupe de toi, tu insistais à présent pour qu'elle partage avec toi au moins une coupe de champagne.. mais tu espérais évidemment bien plus de cette échange qu'une simple coupe. santé, iago. à mon client préféré. elle te lance et un mince sourire s'étire sur tes lèvres. un clin d'oeil qui part sans même que tu n'aies besoin d'y réfléchir. ça se faisait naturellement chez toi. tu prenais une première gorgée de ta coupe avant de la reposer délicatement sur la table, tout près d'elle. tout près de sa cuisse sur laquelle tu pourrais sans autre y déposer ta main. mais tu savais garder tes manières, iago. tu savais surtout qu'il ne servirait à rien de forcer quoi que ce soit dans cette histoire. pourtant, tu commençais une première approche. prêt à la raccompagner chez elle dans un but bien précis. lila était loin d'être naïve, elle comprendrait forcément ce qui en retournait. je dois faire la fermeture et... vers cinq heures. elle semblait plutôt mal à l'aise à présent. tu la voyais se tortiller presque sur place alors qu'elle rajoutait, j’apprécie beaucoup ta proposition, c’est très gentil de vouloir me raccompagner mais il sera vraiment tard et ... le malaise qui continue alors qu'elle cherchait certainement à refuser ton invitation sans pour autant te vexer. mais tu oubliais tout ça au moment où le coude de lila arriva sur la bouteille. tout se déroula très vite. t'as même pas eu le temps de tout comprendre. la finalité voulu que tu te retrouves avec une chemise pleine de champagne et une lila, sur tes genoux. une lila quelque peu débraillée suite à sa chute. un sein qui était apparu entre le moment où elle était tombée et qu'elle se retrouve finalement sur toi. déboussolée. le regard posé dans le tien, son visage proche du tien. t'avais clairement apprécié la scène et tu en souriais d'ailleurs. tu espérais à présent pouvoir en découvrir d'avantage. pardon, pardon, pardon. et toi tu secoues doucement ta chemise et tu laissais échapper un petit rire. du monde vous observait, mais tu t'en fichais. tu continuais de regarder la belle lila qui se confondait en excuse. je suis désolée pour ta chemise. t'avais déjà oublié. bien trop obnubilé par elle. par son regard. par son corps proche du tien. tu baissais les yeux sur ta chemise. ce n'est rien. tu affirmes en relevant tes yeux sur les siens. t'as de bons réflexes quand même. elle était au moins parvenue à sauver la bouteille et les deux coupes de champagne. je te ressers ? elle redemande, alors qu'elle ne quittait pas tes genoux. volontiers. tu prenais ta coupe et tu attendais qu'elle te serve. je crois que tu t'apprêtais à refuser mon offre, non ? tu revenais finalement sur le sujet de tout à l'heure. sur ce qui l'avait mise si mal à l'aise.
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Sam 25 Juil - 23:59

Tous les jours elle maudit ses parents de lui avoir transmis cette maladresse handicapante qui se traduit pas une absence totale de coordination dans ses mouvements. Il est évident, maintenant qu’elle y réfléchit, que c’est Boyd qui a décroché le gros lot. Il parvient à faire des points suture d’une extrême précision, sans trembler, à recoudre les plaies avec une dextérité qu’elle n’aura jamais. Tenir un plateau en équilibre sur la paume de ses mains est une épreuve qui nécessite une concentration de tous les instants. Il suffit de regarder son corps avec attention pour s’apercevoir que Lila collectionne les chutes (plus ou moins grotesques) depuis toujours. Ses jambes sont régulièrement couvertes de bleus à l’origine indéterminée, elle a une cicatrice sous le menton, quatre au bras droit, une sous le pied gauche. Elle a passé la moitié de sa scolarité affublée d’un plâtre, de béquilles ou de pansements et, elle ouvre davantage son tiroir à pharmacie que ses cuisses (malgré sa carrière peu glorieuse). Souvent, elle se dit que Boyd a fait des études de médecine grâce (ou à cause) d’elle, qu’il n’en pouvait plus d’être impuissant face aux bobos de sa cadette et que, tout naturellement sa vocation est née de ce constat fataliste.  
La question n’est pas de savoir si ça va arriver.
La question est de savoir quand.
Elle n’est pas étonnée lorsque son bras heurte la coupe en cristal et que son premier réflexe est de rattraper la bouteille en sacrifiant les deux coupes. Evidemment que la bretelle de sa robe au décolleté beaucoup trop plongeant s’heurte elle aussi (mais à la loi de la gravité cette fois). Et qu’enfin, son corps termine son plongeon sur celui du bellâtre et amortit l’impact.
Au moment où elle se redresse, et reprend lentement ses esprits, elle sait pertinemment que ça aurait pu être pire, qu’elle a appris du passé (l’expérience de la catastrophe imminente) ; elle aurait pu finir sur les planches humides, s’affaler lamentablement dans les débris de verre et d’alcool, se couper la main avec un tesson tranchant, se relever et glisser dans le millésimé et faire une seconde chute (plus communément nommé, dans le jargon des assurances un accident en chaine). Alors, elle cesse de respirer un moment dans l’expectative d’un drame, se convainc que, si elle ne bouge, rien de grave ne saurait arriver. Elle ose un sourire rassurée après un flot d’excuses, pour la chemise, pour le champagne perdu, pour la vision (pas si désagréable) qu’elle lui a involontairement offerte et, pour la posture peu professionnelle dans laquelle elle se trouve. C’est la première fois depuis qu’elle travaille au Pussycat qu’elle est assise sur les genoux d’un client, yeux dans yeux, et qu’une quantité phénoménale d’arrières pensées dénuées de chasteté lui traversent l’esprit.
Loin d’être offusqué par la situation, plutôt amusé de la scène et de la proximité qui s’est fortuitement créée avec Lila, Iago rit de bon coeur, laisse apparaitre son sourire ravageur. Celui qui fait fondre les filles comme glace au soleil et auquel elle résiste avec plus ou moins de difficulté. Elle ne l’avait jamais vu d’aussi près, la blancheur de ses dents, l’alignement parfait de ses canines, le hale délicat de son teint qui sent bon l’été, l’Amérique du sud, les plages de la péninsule du Yucatan. Il se moque de l’état de sa chemise, c’est l’avantage du champagne (ce nectar des dieux) contrairement au vin rouge, ça ne tâche pas. Seule l’odeur d’éther persiste mais elle est moins désagréable que celle de la bière. La bouteille fermement tenue avec ses deux mains, les deux coupes désormais stabilisées sur la table, Iago la félicite de n’avoir fait qu’un seul dommage collatéral (lui-même) et applaudit ses réflexes avec sérieux, là où il aurait fallu mettre une mélasse d’ironie tant il a l’habitude d’assister en direct aux -pertes d’équilibre- de Lila. « Non vraiment, si tu veux me faire un compliment fais-le sur mes seins, pas sur mes réflexes. » Ses joues sont encore rouges mais elle estime que l’humour est un excellent moyen de détendre l’atmosphère, crever l’abcès, ne pas faire comme si elle n’avait pas été à deux doigts de se retrouver topless juste sous son nez. « Maintenant que tu as vu les deux, tu peux comparer. » Elle conclut d’un sourire presque enfantin, trop honnête, celui qui joue à un jeu dangereux sans le savoir, qui ne remarque pas les signaux, les sonnettes d’alarme. Pourtant, elle est toujours assise sur ses cuisses, depuis trop longtemps maintenant, deux minutes, peut-être même trois, et la scène n’échappent pas à quelques regards curieux qui rêvent d’assister en direct à une scène licencieuse (un roulage de pelles sur la table, une robe qui se relève pour dévoiler une cuisse, un morceau de dentelle, une main baladeuse). Son coeur bat trop vite et elle détourne son attention de Iago le temps de remplir généreusement une coupe (pour remplacer celle qui s’est déversée sur sa chemise immaculée).
Puis, il y a une seconde de flottement, une seconde d’apnée, juste avant qu’elle ne se retourne pour lui tendre le précieux sésame. Une question semblable à un séisme à laquelle il n’existe aucune bonne réponse.
Elle ne peut pas décemment envoyer paître l’un des meilleurs clients du bar et sa généreuse proposition (et prendre le risque qu’il n’y remette plus jamais les pieds), mais, elle ne peut pas l’accepter sans prendre en compte les conséquences désastreuses qu’elle pourrait avoir. Parce que si ça se passe mal au pied, qu’elle s’attache au don juan, qu’il lui demande chaque soir la même faveur ? Tant qu’il n’y a rien de concret, tout va bien. Tant qu’ils ne se fréquentent pas en dehors des quatre murs du Pussycat, elle est en sécurité (son coeur et son avenir professionnel aussi). On ne mélange pas le business et l’amitié -et plus si affinités. Les neurones en ébullition, elle cherche la manière la plus diplomate de refuser son offre, parce qu’il est hors de question qu’il patiente jusqu’à l’aube pour ses beaux yeux, quinze minutes de marche en sa compagnie et probablement rien d’autre tant elle est généralement épuisée après le service. « Oui... Tu as aucune raison de me raccompagner. » Ses mots manquent cruellement de conviction, elle marche sur des oeufs, fais tous les efforts du monde pour ne pas le froisser et décide que c’est le bon moment pour se lever. Elle a besoin de mettre de la distance pour réfléchir à la suite, elle sait qu’il ne se contentera pas de ce non-argument, parce qu’il n’admettra jamais que son geste est intéressé. Sauf si...
« Parce que si tu veux que je t’embrasse Iago, tu peux simplement me le demander t’es pas obligé d’attendre que je termine mon service. » C’est juste après la virgule, celle qui marque sa respiration que Lila s’est demandé si ce qu’elle pensait être un éclair de génie, en était vraiment un. Jouer à l’arroseur-arrosé pour l’obliger à avouer ses intentions peu catholiques à son égard. Elle a la sensation désagréable d’avoir franchit une ligne rouge, celle où on nage sans bouée, où on saute sans parachute, c’est l’inconnu et face à un danger, il n’existe que deux options : la lutte ou la fuite.
Elle opte pour la fuite, bien avant qu’il n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche pour répliquer. Elle s’enfuit d’un pas pressé vers les coulisses. Elle a besoin de se repasser mentalement la scène, de boire un grand verre d’eau pour que ses idées soient claires, de fumer une clope ou deux pour faire retomber la pression. Sans se retourner, elle marche avec détermination, chamboulée de leur proximité nouvelle, des paroles prononcées, des inconnues dans l’équation.
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Mar 13 Oct - 16:01

la scène était pour le moins amusante. lila perdait clairement ses moyens à tes côtés, alors que tu venais de lui faire une proposition qu'elle peinait à refuser à voix haute. pourtant, il te semblait plus qu'évident que c'était ce qu'elle souhaitait faire à cet instant précis. jusqu'à ce que sa maladresse prenne le dessus. la bouteille de champagne qui vole avec les coupes de champagne et les réflexes plutôt bien aiguisés de lila qui permettent d'éviter une trop grosse catastrophe, mais pas de tremper ta chemise de champagne, par contre. tu ne t'énerves pas pour autant. ce n'était pas du tout ton genre de toute façon. tu souris, à la place. tu ris même un petit peu et tu la complimentes sur ses bons réflexes. tu ne pouvais pas te plaindre, de toute façon. même si ta chemise se retrouvait pleine de champagne, tu avais eu le droit à une vue imprenable sur la poitrine de la demoiselle. l'un dans l'autre, tu t'estimais clairement gagnant. non vraiment, si tu veux me faire un compliment fais-le sur mes seins, pas sur mes réflexes. maintenant que tu as vu les deux, tu peux comparer. tu affiches un sourire en coin et tu relèves un sourcil tout en continuant de la regarder, alors qu'elle n'avait pour l'heure pas quitté tes genoux. sans doute que la place était plutôt confortable pour elle ? je ne crois pas que je puisse vraiment comparer ça. il semble évident qu'il y aurait bien plus de compliments à faire sur tes seins. tu réponds sans la moindre hésitation. tu n'étais pas du genre à passer par quatre chemins, en fait. et il était plus qu'évident qu'il était bien plus intéressé par la poitrine de lila que par ses réflexes. mais tu revenais ensuite rapidement sur ta proposition qu'elle s'apprêtait à décliner avant que la catastrophe n'arrive. elle n'avait pas clairement dit non, mais tu avais bien pu lire sur son visage que la réponse ne risquait pas d'être positive. pourtant, même si tu le savais, tu voulais l'entendre te dire non de sa propre voix. oui... tu as aucune raison de me raccompagner. tu ne la sens pas vraiment convaincue et elle se lève à cet instant précis. te laissant seul sur ta chaise à la regarder tenter de te convaincre que tout cela ne serait sans doute pas une très bonne idée. t'étais pas là pour la forcer. tu espérais simplement la voir en dehors du pussycat. ici, tu avais le sentiment de ne pas vraiment pouvoir avoir un moment d'intimité avec elle. et c'était exactement ce que tu espérais pouvoir obtenir. parce que si tu veux que je t’embrasse iago, tu peux simplement me le demander t’es pas obligé d’attendre que je termine mon service. et là tes sourcils se relèvent face à cette remarque. ton regard plonge dans le sien alors que tu n'es pas vraiment certain que la demoiselle voulait vraiment dire ça. t'as pas le temps de répliquer par contre. elle tourne déjà les talons et elle s'enfuit. il te faut juste quelques secondes de réflexion avant de te lever de ta chaise et de la suivre. tu lui laisses pas le temps de filer, tu attrapes son bras avant qu'elle ne t'échappe complètement dans les bas fonds du pussycat. pourquoi tu fuis lila ? je pensais pourtant qu'on passait un bon moment et tu ne m'as même pas laissé le temps de te répondre. tu souffles doucement tout en continuant de la regarder.
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Lila Holden
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Lila Holden

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Lun 25 Jan - 21:33

Tiraillée entre le coeur et la raison, Lila s’extirpe de la situation, devenue délicate, en disparaissant de l’écran. D’un pas pressé, elle se dirige vers les coulisses, le coeur battant et les pensées toutes emmêlées. Elle a une envie irrépressible de l’embrasser, depuis la première fois où il a franchit la porte du club, mais elle réprime ses vilains désirs parce qu’elle sait, par expérience, que les actes ont des conséquences. Ce ne serait pas professionnel d’accepter les avances d’un client, elle pourrait y laisser des plumes, tomber dans le panneau, souffrir des semaines à cause d’un mec dont les intentions étaient claires dès le départ. Lila est douée pour -se faire des films-, se glisser dans la peau d’une princesse égarée en mal d’amour, rêver de mille chevaux blancs et d’un palais doré, sauf qu’elle n’est même pas certaine que Iago soit disposé à lui offrir le petit-déjeuner, alors un conte de fées ! Elle s’enfuit, le plus rapidement possible, mais ses talons sont trop hauts et sa maladresse légendaire. Quelques secondes lui suffisent, il la rattrape, empoigne son bras pour l’empêcher d’aller plus loin, de disparaitre dans la zone réservée au personnel. Elle se retourne vivement, le dévisage brièvement, observe sa main qui emprisonne son bras avec une gêne palpable et comprend qu’elle n’a aucun moyen de s’échapper, d’éviter la conversation qui se profile. Elle est piégée, faite comme un rat, une proie enfin coincée et prête à recevoir le coup de grâce. « Je... je... » Elle bafouille, ressent un étrange sentiment de culpabilité. A chaque fois qu’elle essaye de se conduire en adulte et de prendre des décisions raisonnables, l’histoire se retourne contre elle. Jamais elle n’aurait du le planter à la table aussi lâchement, ça ne se fait pas, il est l’un des meilleurs clients du Pussycat. Doucement, elle relève les yeux vers les siens, tente de soutenir son regard avec toute la peine du monde. La gorge nouée, les mains qui tremblent un peu, elle serait prête à tout pour qu’une alarme incendie se déclenche, elle prie pour être sauvée par le gong ! « Je suis désolée, mon attitude n’est pas du tout professionnelle. » Elle redoute qu’il aille se plaindre auprès de Xavier et Mandy, dieu seul sait de quoi est capable un égo blessé. Il ignore à quel point ce boulot lui est essentiel, représente la totalité de ses revenus depuis qu’elle a décidé de faire un -break- avec l’industrie du X, le temps de se focaliser sur les réelles opportunités susceptibles de faire décoller sa carrière. Il pourrait rendre son existence plus difficile encore, lui faire regretter de ne pas répondre à ses avances par un sourire ou d’avoir flingué sa chemise. A cet instant, elle se demande s’il a conscience du réel pouvoir qu’il possède. Elle pourrait dégager son bras, récupérer sa liberté de mouvements mais elle se l’interdit, se crispe, cherche un moyen de rattraper le coup. « Je veux bien que tu me raccompagnes après mon service. » Elle esquisse un mince sourire, pose tout doucement la main sur la sienne pour lui signifier qu’il peut relâcher la pression, qu’elle ne s’enfuira plus, qu’il a gagné. Pourtant, elle sait que de son coté, tout ce qu’elle a gagné, c’est du temps, un bref sursis. Parce qu’elle visualise très nettement les conséquences que pourraient avoir son nom, inscrit en lettres capitales, sur le tableau de chasse de Iago. Elle l’entend déjà, réitérer sa demande trois fois par semaine. Plus jamais elle ne pourra rentrer chez elle sans escorte. « Tu peux retourner t’asseoir, je reviens tout de suite m’occuper de toi et tout essuyer. » Elle jette un bref coup d’oeil vers la salle bien remplie et croise les doigts pour que la phrase malheureuse qu’elle a prononcée avant de quitter la table soit déjà oubliée, de l’histoire ancienne. Peut-être qu’il ne lui en tiendra plus rigueur maintenant qu’elle a accepté qu’il la raccompagne. Peut-être qu’il ne l’a pas mal prise, connaissant sa maladresse, qu’il n’y a pas lu le sous-entendu abject, à savoir qu’il n’a pas le cran de clamer haut et fort le fond de sa pensée, qu’il préfère s’ébattre dans un jeu de séduction vieux comme érode. Elle sourit davantage, un peu comme une idiote, un peu enfiévrée et recule d’un pas, comme pour s’éloigner de cette situation malsaine, comme pour l’attirer à l’abri des regards indiscrets, dans une situation qui le serait encore plus.
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Jeu 4 Fév - 10:55

tu ne sais pas vraiment si c'est toi qui a fait quelque chose de faux sur ce coup-là ou si lila ne veut juste vraiment pas avoir à faire à toi de cette façon-là. t'as jamais été tellement du genre à baisser les bras pour quoi que ce soit. donc forcément, tu te décides à la suivre quand elle fuit. tu l'attrape par le bras, tu poses ton regard dans le sien et tu cherches à comprendre pourquoi elle fuit. ce n'était pas du tout ce que tu cherchais à faire, bien au contraire. parfois tu te dis que tu ne sais peut-être juste pas t'exprimer comme il faut. tu ne sais pas employer les bons mots, parce que ton français n'est pas toujours si parfait que ça. t'as pas grandit ici, iago. tu viens du mexique et là-bas tu ne parlais pas un seul mot de français. ton accent est d'ailleurs à couper au couteau. alors peut-être que tu n'utilises pas les mots de la bonne manière, parfois ? dans tous les cas, tu es bien décidé à ne pas laisser filer la demoiselle. tes yeux dans les siens, tu lui fais remarquer qu'elle ne t'as même pas laissé l'occasion de lui répondre. je... je... elle bafouille, elle t'observe, elle semble totalement perdue. je suis désolée, mon attitude n’est pas du tout professionnelle. tu secoues doucement la tête, tu ne comptais pas non plus mêler tout cela au professionnel. je veux bien que tu me raccompagnes après mon service. elle affirme finalement. t'es pas certain qu'elle le fasse vraiment de gaieté de coeur. t'as soudainement l'impression de la forcer à faire quelque chose. t'as beau être un connard, tu ne l'es quand même pas à ce point-là, iago. tu affiches tout de même un petit sourire en coin. tu comptes bien lui montrer que tu n'es pas non plus un monstre obsédé. tu peux retourner t’asseoir, je reviens tout de suite m’occuper de toi et tout essuyer. tu hoches doucement la tête tout en continuant de la regarder droit dans les yeux. d'accord, je retourne m'installer et je t'attends. tu verras, tu ne seras pas déçue d'avoir accepté. tu te contentes de répondre. tu tournes ensuite les talons pour retourner à ta table et y prendre place. tu sais pas si t'as marqué vraiment des points aujourd'hui et tu espères que la belle lila finira tout de même par voir que tu n'es pas remplis de mauvaises intentions. même si en soit tu espères pouvoir obtenir un peu plus qu'un simple baiser de sa part, tu ne la forceras à rien. jamais. ce n'est pas du tout ton genre de faire ça en même temps.
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dance for me (lila)



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