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nuit solaire (sierra)
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Xavier Lussier
to infinity and beyond
Xavier Lussier

✩ messages : 657 ✩ avatar : marlon brando
✩ crédits : avatar :juliette ,icon: doomdays, signature: astra, texte : nekfeu
★ âge : 32

Sam 11 Avr - 17:08

La nuit était tombée depuis bien longtemps sur la ville. C’était le soir qu’on pouvait voir la réelle face du monde qu’on s’évertuait à cacher derrière la lumière. C’était dans ce lieu agencé avec soins avec des écorchées vives qu’on offrait en pâture pour qu’elle se fasse dévorer par ces chiens toujours en quête d’exister le temps d’une nuit. C’était presque trop facile de l’alcool, des jambes à demi-nues et le charme opérait comme à chaque fois. L’homme était si faible d’esprit, si faible dans sa manière de penser. Je les regardé un à un ces hommes sans foi ni loi mais qui n’étaient rien d’autres que de sombres merdes sans aucun pouvoir entre les mains. Je voyais sur chacune de leurs têtes la masse de billets verts qu’il pouvait apporter à notre club rien d’autre, des simples moutons qu’on emmenait à l’abattoir pour sucer jusqu’à la moelle toute leur âme. A côté de Laurel pour l’aider à abreuver ces monstres assoiffés qui accourait au comptoir pour se délecter de son élixir si particuliers. Les heures filaient rapidement sans se rendre compte de toute la masse de personne autour de nous qui rentrait et sortait. Peu à peu les clients aux bords des genoux se dirigeaient vers la sortie accompagné par notre videur pour que tout se passe bien. Les filles quittaient leurs loges une à une avant de venir au comptoir récupérer le pourboire qui trônait derrière le comptoir qu’elle se partageait de manière équitable. Alors que le lieu se vidait, cette même fille restait assise là depuis des heures maintenant. Les boissons qu’elle s’était offertes ne changeait pas son état d’ébriété, elle était presque sereine. Elle devait être dans sa vingtaine à peine, les cheveux flamboyants qui ne cachaient pas son décolleté. Elle voulait être remarqué sans pour autant qu’on la remarque. Ces lèvres habillaient d’une teinte légèrement rosé comme si elle venait de sucer un bonbon et qu’elle suppliait qu’on lui retire le sucre en trop sur ces lèvres. Je les reconnaissais ces filles-là, c’était des fruits du démon qu’il dispersé partout dans trois rivières. Je lisais en elle comme je pouvais lire autrefois la vingtaine de Scarlett. Elle nourrissait dans son regard cette quête inaccessible du pouvoir, cette noirceur dans ces pupilles qui pouvaient faire tomber plus d’un des hommes. Pas de chance pour elle ici, personne ne remarquait sa présence, elle était fanée comme si on arrachait son bourgeon avant même sa naissance. Elle ne bougeait presque pas pendant que ces yeux opéraient une gymnastique ardue pour regarder tout ce qui se passait autour d’elle. Alors qu’il ne restait plus personne sauf elle et moi je m’approchais d’elle derrière le comptoir pour la débarrasser de son verre vide sans même tenter de toucher l’épiderme de ces doigts fins. « Je suis désolée on n’est pas au club 83. On ne possède pas encore de garderie ». Lui soufflais-je pour enfin sentir ces yeux remonter jusqu’à moi. Touché-Coulé. Ces gamines qui voulaient grandir trop vite mais qui ne voulait pas qu’on les traite comme des gamines cercle vicieux indomptable. « Je dois appeler qui pour qu’on vienne te chercher Papa ou Maman ? » glissais-je dans un sourire carnassier tout en posant mon menton contre mon poing à quelques centimètres d’elle sans être trop proche pour autant. Encore une mission pour xavier pour raviver la flamme des enfers de ces gamines perdues qui se pourrissaient dans l’ombre.
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Sierra Lannister
dream is a wish your heart makes
Sierra Lannister

✩ messages : 132 ✩ avatar : bridget satterlee
✩ crédits : genio
★ âge : 24

Jeu 23 Avr - 12:40

Les allures de la duchesse faisaient lever les yeux vers la plantureuse et désirable. Sa main franchissait sa nuque pour glisser le long de sa chevelure auburn. Ses prunelles avalines couraient sur les amas de badauds perchés sur les épaules des filles, la gueule ouverte, prêts à recevoir tout ce qu’elles pourraient leur offrir sans jamais recevoir une miette. Sierra levait les yeux au ciel de désespoir. Le Pussycat avait ouvert ses portes quand le Grant avait fermé et le Club 83 déserté. Autant dire, qu’il reprenait les mêmes codes, le même combat. C’était juste du nouveau, quelque chose de symbolique construit sur des ruines mais malgré les peintures et le décor guindés, il n’y avait rien de neuf à y déceler. Pourtant, Sierra avait bien l’envie de découvrir ce qui se cachait derrière ce décor factice et tendancieux. Les secrets se propageaient comme une trainée de cendres dans ce genre d’établissements. Elle en connaissait un rayon, avait eu l’habitude de les côtoyer de près, trop près. Aujourd’hui, sur les traces d’une aventurière chevronnée, elle prenait le parti de revêtir sa couronne pour découvrir le dernier lieu à la mode. Sa réputation la précédent, Sierra devait se montrer dans les allées les plus commerciales et les clubs les plus rentables. Autant dire, que sa première adresse sur sa liste était le nouveau lieu de pêchés que toutes les minettes s’arrachaient et tous les patrons d’entreprise, se complaisaient à prendre comme une seconde maison. Tout était toujours un nouveau commencement. Elle avait également entendu parlé de Xavier, le maître des lieux. Autant dire qu’elle avait là aussi l’impression d’avoir à faire à un énième Stanislas ou Deven. Rien de bien changeant, toujours la même carcasse, la même hargne, la même dose de connassitude sous des traits spectaculairement divins. Tout ça l’ennuyait presque, trop même. Rien ne la surprenait plus dorénavant. Tout était fade, pâle copie de sa première année en ville. Elle espérait cependant, qu’on viendrait attiser le besoin de renaître plutôt qu’un bâillement irréversible. Elle avait passé sa soirée à analyser et commenter dans sa tête, les moindres faits et gestes. Les hommes s’étaient naturellement présentés devant elle pour lui offrir des verres et étrangement, elle avait accepté, fière de voir, que ses charmes opéraient toujours et merveilleusement bien. Pourtant, la soirée se tarissait déjà. Elle en était déjà à la fin de son cinquième verre comme les clients disparaissaient dans la ville. Désespérant. L’homme devant elle grognait, la lorgnait d’un regard affolant de consternation. Elle le haïssait déjà autant qu’il lui donnait envie de le connaître. Après tout, Sierra avait toujours apprécié ce qui était aussi concupiscent qu’elle. Xavier en personne. Autant dire qu’il était reconnaissable entre mille. Tout comme ses paroles. Les mêmes qu’on avait pu lui servir à l’époque, au Grant. Misérable. Apparemment, c’est plus un Ephad ici qu’une garderie, j’en conviens. Qu’elle lâchait devant l’homme, aussi peu touchée par ses paroles que l’alcool maigre qui traînait encore dans son verre. Dois-je appeler tes petits-enfants pour qu’ils te ramènent en fauteuil ? Trop facile, trop simple de jouer sur l’âge. Sierra attendait avec un sourire lubrique. Tout ce qu’elle désirait, c’était ce genre de conversation qui l’électrisait. Mes parents ne sont plus de ce monde. T’es-tu arrêté aux nouvelles datant des années 80 ? Perspicace, Sierra savait que tout le monde la connaissait. Son visage était connu du monde entier tout comme l’histoire tragique de son père et de sa mère. A trois rivières, rares étaient ceux à ne pas la connaître. Et si tu me servais un verre un peu plus corsé ? Me dis pas que les finances sont à la traîne je n’y croirais pas. Qu’elle lâchait en poussant son verre jusqu’à son bras avec un dédain parfait. Sierra Lannister. Présentation officielle. Leurs deux sourires se mêlèrent tandis que leurs yeux brillaient. Place au vrai spectacle…
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Xavier Lussier
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Xavier Lussier

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★ âge : 32

Dim 10 Mai - 23:23

Elles étaient toutes faîtes de la même manière, comme si on avait tricoté leurs vies pour qu’elles se ressemblent toutes. Des jeunes filles à peine majeures qui cherchaient à conquérir le monde de leurs talons hauts et écraser les vérités qui ne leur convenait pas. A trop vouloir sortir du moule elle devenait toutes identique, de pâles copies de femmes qu’elles admiraient dans leur télé-réalité assommantes. Elles jugeaient ce monde bien trop fade à leurs yeux, elles pensaient peut-être à tort qu’en se comportant de manière plus rebelle, plus fortes que leurs aînés qu’elle pouvait changer la course du temps. Elles se trompaient. Non pas qu’elles étaient faible d’esprit ou de corps, mais elles ne prenaient pas la bonne direction, ancrées dans des idées arrêtées d’un monde où conquérir faisait d’elles des femmes à part entière. Elle se brisaient trop vie comme un verre qu’on empoigne un peu trop fort sous la colère, des miettes d’espoirs que nous les hommes on balayait plus vite encore que leurs existences. Sa crinière blonde balayait ces épaules à peine plus large que deux de mes doigts, ces yeux en amandes criaient à une révolte silencieuse. Elle mourait d’un ennui profond qui se propageait dans chaque partie de son corps, comme si elle avait déjà tout vécu. Ce sentiment que je connaissais trop bien, cette recherche d’aller plus loin toujours et encore ce besoin d’adrénaline profond jusqu’à commettre parfois l’imprononçable. Ces lèvres commençaient à s’ouvrir pour prononcer cette phrase comme si elle la connaissait par cœur. Un sourire qui se dessinait sur mes lèvres c’était l’adversité qui m’animait, ces êtes différents qui ne cherchaient pas à plaire de la bonne manière qui puisait dans les instincts les plus primaires pour réveiller les bêtes féroces. « Je suis certain que t’as un faible pour les hommes âgés, je te laisse la place derrière le fauteuil elle t’irait à merveille ». Doucement alors dans la danse des loups enragés elle prononçait son passé sans que je lui demande. Toutes pareilles des filles brisées qui cherchent à s’élever comme des reines à cause de leur passé trop problématique. Elle m’ennuie. « Et alors ? Tu crois que ça me fait quelque chose ? Je ne crois pas que t’es venue pour te la jouer la petite orpheline du coin. C’est ça que tu sers aux autres hommes pour qu’ils te voient comme un petit oiseau fragile ? » grognais-je presque tout en l’écoutant et en voyant son bras s’avancer vers moi pour lui servir un autre verre. Je levais un de mes sourcils tout en sortant du comptoir une bouteille de whisky pour la servir et me servir par la suite. Attrapant à la volée sa main sans douceur « Xavier Lussier ». Les présentations faîtes le jeu pouvait alors commencer, la saltimbanque des démons se cachait derrière nous pour laisser place au vrai spectacle. Quatre pupilles qui brillaient d’un nouveau défi, d’un nouveau jeu, d’une nouvelle partie à peine entamée. « Qu’est ce que tu vas faire maintenant que tu as ton verre ? Crois-moi il va m’en falloir beaucoup plus pour que tu ne quittes pas les lieux d’ici quinze minutes. » la tentais-je tout en relâchant sa main puis en tapant mon verre contre le sien, les festivités étaient lancées.  
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Sierra Lannister
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Sierra Lannister

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★ âge : 24

Lun 25 Mai - 19:56

Sa main glissa sur la sienne et ne la lâcha pas. Le contact était aussi grisant que cérémonial. L’attache étroite et solide, forçait les deux caractères à s’affronter bien plus dans ce simple contact qu’au travers de mots définis avec soin sans pourtant, avoir du tact. Les rétines qui se chevauchaient, les mâchoires qui se serraient, c’était une danse à l’apologie de la communication non-verbale, les attributs fièrement mis sur la table pour exhiber le pactole quand leurs oreilles sifflaient à la cadence des mots qui résonnent et se cognent contre leur propre intolérance. Sierra ne s’offusquait pas du bras de fer engagée, prête à dégainer les armes pour se faire accepter et lui rappeler que l’âge n’avait rien à voir avec l’estime, le respect et le pouvoir. Il aurait dû s’en rappeler du haut de ses maigres années, déjà assis sur un trône qui restait éjectable mais qu’il affectionnait tout particulièrement quand nombre était ceux qui avaient attendu les premiers cheveux blancs pour s’y assoir d’une seule fesse. Jamais serein, jamais sûr de garder suffisamment le contrôle pour qu’ils ne tombent pas à la renverse. Cette propre certitude, montrait que ces hommes agissaient avec maturité et non avec cette obsessif besoin de montrer son assurance comme Xavier le faisait. Adolescent qui en avait gros dans le pantalon et qui préférait rabaisser les autres plutôt que d’imaginer qu’il pouvait être remplaçable. Sierra avait commis des impaires mais elle les avait redressés à la seule force du poignet et d’une intelligence aiguillée parfaitement. Parce que la jeune femme avait toujours su que tout pouvait s’écrouler à tout moment, que rien n’était acquis, que le chemin ne serait jamais orienté vers le soleil et que les ombres planeraient toujours. Après tout, lorsqu’elle avait quitté trois rivières, Le Grant et Le Club 83 étaient les seuls instituts qui valaient la peine d’enfiler une paire de pompes à deux mille dollars et à s’habiller en fonction des goûts de ceux qui y faisaient les lois. Aujourd’hui, il semblait qu’ils étaient pléthores à combattre pour le titre de maître du monde et dans cette mêlée, Sierra se sentait monstrueusement petite et pourtant, bien plus sûre d’elle qu’eux : elle n’avait rien à perdre et se faufilait au travers des plastrons gonflés avec la résistance d’un bulldozer sous amphét. J’ai un faible pour les hommes qui admettent aussi bien leurs forces que leurs faiblesses. En général, c’est ceux qui passent devant les gosses trop centrés sur leur entre-jambe et leur pognon. Le discours était clair. Sierra se fichait éperdument de dominer l’homme en question. Elle n’agissait jamais de manière irréfléchie et les grandes palabres la laissaient de glace. Les guerres façonnées sur des mots noyés dans la masse, la rendaient complètement indifférente et l’ennuyait. Leurs mains se relâchaient enfin et un sourire s’étendit sur ses lèvres. La trêve se ressentait malgré les menaces cernées qui s’échappaient déjà en nuage noirâtre tout autour de sa maigre mais imposante allure. Connais-tu Stanislas Castel et son royaume ? La première question était posée, presque innocemment mais les fossettes hautes et rayonnantes de la tentatrice marquaient l’intérêt tout particulier de sa future réponse. Avec Scarlett ça a l’air d’aller. Je trouve ça dommage. J’ai l’impression que les hommes d’aujourd’hui ne recherchent que les mêmes femmes. Hautes en couleur mais dérisoirement mauvaises et affublées de clichés intemporels. Faire mouche, pointer du doigt une vérité dérangeante. Tout l’attrait de sa remarque viendrait de la réaction disproportionnée de l’homme. S’il en avait encore la possibilité et n’était pas irrémédiablement tenu en laisse par la souveraine Poulin…
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Xavier Lussier
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Xavier Lussier

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Sam 4 Juil - 0:55

Douce louve qui essayait de son mettre soixante dix de dominer le monde comme tant d’autres avant elle. Quelle ironie ce pauvre monde avait promis à ces jeunes femmes à peine âgée de vingt ans qui pensait tout connaître de la vie mieux que les autres. Elle était intelligente c’était certain mais elle se pourfende en allégations qu’elle tenait à tous les hommes qu’elle mettait dans des cases bien définies pour se rassurer. Je savais ce qu’elle voyait en moi, comme à peu près toutes ces demi-adultes voyaient un homme de pouvoir qui était tellement irradié qu’il était aveugle des choses qui le rongeait. Elle pensait que tous les hommes qui se montrait une quelconque assurance ne se définissait que par le pognon et les petites putes de bas étages qui frottaient le sol. Belle erreur et l’envie irrémédiable de la remettre en place mais le jeu était bien trop tentant pour l’assommer d’un seul coup sec et létal. Ce contact presque aussi subtil que magnétique n’avait rien du hasard il fallait que je rencontre cette Sierra Lannister, maintenant. Maintenant que j’avais besoin d’une adversité que je ne connaissais plus, trop de femmes faciles, d’adversaires déjà vaincus rien n’avait de goût dans mes lèvres. Nouveau souffle pour une nouvelle conquête dans les abysses, elle serait cette princesse des enfers sans qu’elle s’en rende compte. Elle pensait pouvoir manipuler son monde de ces phrases piquantes et bien dosée en cynisme mais la vérité c’était qu’elle était quelconque comme les autres. Elle était brisée de l’intérieur, bien plus brisée que les autres. Une douleur qui se lisait jusqu’à la pointe de ces ongles manucurés. Un sourire qui s’étendait sur mes lèvres quand elle parlait d’hommes qui admettaient leurs faiblesses et d’autres conneries qu’elle me servait dans un refrain qu’elle connaissait par cœur.
« Je suis presque déçu. Je pensais que tu étais plus complexe comme tu m’as laissé entrevoir mais tu es d’une facilité déconcertante. Ton topo sur les hommes et les faiblesses ne sont que des mots que tes lèvres balbutient pour que la personne en face de toi te prouve qu’elle est comme tu le désires et se mette à parler. Vraiment Sierra, si je peux me permettre tu ne t’y prends pas de la bonne manière pour me titiller. » lui disais-je tout en laissant mes yeux dans les siens. Sa parade contre les hommes au pognons et les hommes forts était du réchauffé. Peu d’entre elles essayaient d’immiscer une graine dans le cerveau d’un homme pour les pousser à cracher, elle, elle osait plus rapidement que les autres pensant que son charme indéniable il faut l’avouer était un atout de taille. Elle était parée contre les balles je le sentais quand nos mains se détachaient elle aimait le jeu par-dessus tout, elle voulait ressentir tout au centuple. Elle avait sans le vouloir taper à la nouvelle porte qui l’entraînerait à ces dépends à mes desseins dont elle ne soupçonnerait rien.
« Stanislas Castel ? Celui qui est devenu un sombre alcoolique et qui a perdu une bonne partie de sa clientèle ? C’est lui ton maître. Je l’admirais, beaucoup fut un temps. J’espère sincèrement qu’il reprendra les rennes de son royaume. Tu pensais m’impressionner avec cette remarque ? Stanislas est le maître de la nuit de l’élite je n’ai pas cette vocation et je pense entre nous qu’il ne voit pas ce bar comme un concurrent sinon toi et moi nous serrions déçu de le voir se comparer au pussycat ». Repondais-je à son attaque, elle ne connaissait rien des lussier. Elle ne connaissait pas l’empire dans lequel je m’asseyais et en toute honnêteté ça me faisait presque du bien qu’elle soit ignorante sur ce point où qu’elle fasse semblant de l’être. Le pussycat n’avait pas envergure à devenir le nouveau club select à la mode bien au contraire, encore une erreur de sa part. Ces fossettes enfantines brillaient de milles feux quand elle plaça sa dernière réplique. Mes yeux se levaient au ciel presque par automatisme avec ce sourire mesquin sur le bord des lèvres. Merde, elle tentait de trouver une faille mais pour une fois elle se trouvait à un loup bien plus armé que les autres. Elle était douée, c’était indéniable mais j’étais du même bois et ces allégations n’étaient que des caresses de chaton sur ma peau.
« Tu as l’air d’en connaître un rayon de ces femmes-là. Mais tu es comme celles que tu accuses tu es affublée de clichés temporel. Quand je te vois, je vois les même pauvres gamines brisées qui se forgent une carapace en devenant l’opposée de ce qu’elles étaient. Donc je résume, tu viens ici tu critiques le bar, tu penses me piquer un peu avec un autre homme puis tu essayes de voir ma réaction avec une femme en la critiquant elle aussi. ». Je m’approchais d’elle en lui servant un autre verre qui tombait directement dans sa main presque ouverte pour l’accueillir tout en lui disant mes yeux dans les siens dans une tension palpable.
« Essaie encore. Je suis peut-être un imbécile et sombre connard impulsif mais je connais tes codes que tu essayes d’appliquer sur moi. Prouve moi que tu n’es pas un cliché, Sierra Lannister » . Et le jeu venait de commencer.
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Sierra Lannister
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Sierra Lannister

✩ messages : 132 ✩ avatar : bridget satterlee
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★ âge : 24

Dim 8 Nov - 12:11

Sierra gardait son visage de convenance, étrangement calme et serein, aussi lisse que de la porcelaine que beaucoup aurait aimé tailler avec des serpes et des flammes. En réalité, beaucoup voyaient son retour comme une deuxième tentative de rendre justice à sa mère ou encore, de tout faire brûler. Certains se méfiaient, d’autres ignoraient parfaitement sa présence pour éviter la témérité imprévisible de la jeune femme. Sierra était pourtant de retour pour d’autres raisons et elles portaient les prénoms de Nova et Stanislas. Beaucoup pensaient que la jeune femme ne se souciait aucunement des gens qui l’entouraient, que toutes ses connaissances et ceux qui jouxtaient sa cour n’était finalement, que des vulgaires pions qu’elle utilisait bien trop souvent à sa convenance quand elle en avait besoin et ne voulait pas abimer ses mains délicates. Elle aussi avait-elle pensé ça fut un temps. Mais, lorsqu’elle s’était exilée de nouveau sur les longues plages d’Afrique du Sud, pays scindé en deux entre la richesse et la pauvreté extrême, elle avait reconnu que son cœur était encore plus sombre que lorsqu’elle avait quitté l’univers glacial du Canada. Sa structure de reine des glaces avait flanché. Son cœur avait manqué quelques battements en repensant à ses amis. Sa mère adoptive avait essayé de lui parler et de la comprendre et c’était la première qui avait lu en elle comme dans un livre ouvert : Sierra devait repartir car elle n’appartenait plus à cette terre mais bien plus à ceux qui avaient pris forme dans son cœur pour remplacer l’idéologie qu’elle avait formée autour de son père et de son ancien monde. Revenir sur ses pas avait été une vraie leçon de vie. Devant Xavier et son toupet, elle ne voulait pas jouer un jeu alors elle affirmait haut et fort une honnêteté à toute épreuve pour lui montrer qu’au lieu de combattre, elle préférait lui montrer qu’elle était entière et ne laisserait pas les mensonges entachés leur première rencontre. Il le prenait pourtant autrement, comme de la pure provocation. Comment lui en vouloir ? Sierra était connue pour que ses paroles soient toujours entachées par le besoin viscéral de se montrer plus forte et plus brave alors qu’en réalité, tout ce qu’elle lui disait aujourd’hui n’était rien d’autre que le voile qui se levait sur son cœur. Xavier sur la défensive, répondait aussi simplement que possible en essayant de la blesser mais depuis bien longtemps, elle avait pris l’habitude de passer outre les attaques sur son âge ou même sa rébellion. Tout ça l’importait peu. Elle rit donc enfin, haut et clair. Pas pour se moquer de lui, pas pour se montrer supérieur. Juste parce qu’il l’amusait et qu’elle n’était pas en pleine guerre d’égo. Tu as raison. Stanislas est une épave. Mais dire que c’est mon maître est un doux euphémisme. Tu ne me connais pas et ne pourrais me connaître même si tu passais dix ans à ma table. Elle laissa le verre qu’il lui présentait, filer entre ses doigts et elle but une nouvelle gorgée sans interrompre son regard qui coulissait sur son visage. Elle aimait bien son franc-parler. Il ne se cachait pas, n’avait rien à gagner à la détruire. Voila au moins l’un des seuls personnages devant lequel, elle n’avait pas besoin de prendre les armes. Je n’ai jamais rien eu à prouver. Je me fous totalement de ce que tu penses de moi. Voila une autre vérité. Depuis mon retour, j’ai l’impression que ce monde est resté le même. Pas un pli n’a changé. Le commun des mortels m’ennuie. Tous prétendent un renouveau mais je ne vois toujours que les mêmes visages et les mêmes desseins. Toi tu es nouveau. C’est pour ça que je suis ici aujourd’hui. Sierra ne bluffait pas. Elle était attirée par ce qu’elle ne pouvait pas encore comprendre. Tu m’intrigues Xavier. Voila pourquoi au lieu de te prouver quoi que ce soit, j’attends de comprendre pourquoi tu es encore là avec moi, à me servir des verres au lieu de sortir voir le reste de la plèbe. Elle arquait un sourcil. Sa réputation la précédait et Xavier la connaissait de nom hormis s’il avait vécu enfermé dans une cave durant les dernières années de sa vie. Et si on s’amusait ? Qu’est-ce que tu aimerais faire aujourd’hui mais que tu n’as pas l’opportunité à cause des responsabilités qui t’incombes ? Voila la question qui frémissait profane. Elle voulait voir qui était vraiment Xavier pour passer au-delà des rumeurs et ouvrir les yeux sur sa condition… La vraie.
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