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business et pouvoir (benjamin)
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Jallander Soreve
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Jallander Soreve

✩ messages : 62 ✩ avatar : barbara palvin
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Sam 27 Juin - 11:38

Jallander Soreve franchit les lourdes portes de l’immeuble à l’architecture indétrônable. Après pratiquement dix ans de travaux, la jeune héritière avait mis la main sur son bail et détenait dorénavant son nom en grandes lettres capitales dans une ville qu’elle n’affectionnait pas particulièrement mais qui lui donnait un point d’ancrage centrale pour sa reconversion inédite mais peu surprenante. Ses longs talons aiguilles claquèrent sur le marbre rainé tandis qu’elle saluait brièvement la standardiste et filait vers les deux grands escaliers de colimaçon qui se joignaient à l’ascenseur. Elle prit tout son temps pour gravir les marches, laissant à ses employés le soin de disposer de l’ascenseur, cette machine d’acier qui les empêcherait d’obtenir sa silhouette de rêve. Elle atteint le troisième étage et les portes s’ouvrirent automatiquement à sa présence. La décoration tout en lumière fit vibrer ses rétines d’un cristal poignant sur les personnes qui s’attelaient déjà aux nombreux démarchages téléphoniques et autres activités pour faire florir la nouvelle chaîne de télévision nationale. Jallander, le port altier, huma l’air du fric et du business florissant. Personne n’aurait jamais parié sur une Soreve pour monter une affaire et encore moins, pour que celle-ci éveille assez les curiosités pour s’élever au rang des grands attendus de l’année. Mais elle l’avait fait. Jal n’était pas une ambitieuse ni une carriériste. Elle s’était plutôt fait connaître pour ses frasques en tout genre, ses débordements inquiétants et ses combats multiples pour rendre la terre un peu plus folle. Or, alors que tous les hommes d’affaire de la ville avaient tenté de mettre à mal sa nouvelle lubie du moment, sa banque avait appelé. Ses fonds étaient élevés mais il lui manquait un actionnaire, quelqu’un sur qui miser pour que l’entreprise gagne en crédibilité. C’était chose faite et l’admirable donateur qui avait pratiquement fait naître sa société du monde de l’enfer, allait être accueillit comme il se doit. La belle filait vers le bureau principal et entra dans l’espace raffiné de son nouveau pouvoir. Les baies vitrées qui longeaient la pièce donnaient une vue époustouflante sur la baie et le reste de la ville. Un frisson électrisa son échine lorsqu’elle s’installa derrière le bureau de verre et ouvrait son ordinateur dernier cri. Tous les regards étaient dorénavant braqués sur elle comme une évidence. Habituée des scandales et des mœurs intolérables, Jallander avait su réunir tout ce qui constituait son tempérament sauvage et imprévisible en un seul et même business qui tolérait encore les femmes comme elle : le monde de la télé-réalité. Déjà cinq cent mails. Peu habituée à travailler et bien plus, à dilapider l’argent de la scène musicale et de ses rendements sur les réseaux sociaux, Jallander savait qu’elle devrait se donner corps et âme pour atteindre la position de directrice respectable. Mais si tous souhaitaient du scandale et que sa chaîne se casse la gueule, c’était sans compter sur ce qu’elle avait appris toute sa vie. Les gens la haïssaient, la détestaient et pire encore, la craignaient. C’était un fait donc elle était sincèrement fière. Mais plus encore, on adulait sa persévérance et sa fougue, sa manière de se jouer de toutes les situations sans osciller un sourcil et plus encore, son illimité potentiel. Ceux qui entreraient dans sa nouvelle danse finiraient probablement broyés mais les téléspectateurs n’attendaient que ça. Le téléphone sonna. La standardiste lui indiquait que son premier rendez-vous de la matinée venait d’arriver. Enfin, elle lui préparait un accueil magistral. Jusqu’à ce que l’intéressé n’entre dans la pièce et qu’elle reste figée devant le visage terriblement charismatique mais bien plus inquiétant qu’il n’y paraissait. Benjamin. Quel plaisir de te voir. Plaisir qui évidemment, n’était pas partagé. Tu m’excuseras mais je n’ai pas le temps pour une rencontre du troisième type. Je dois rencontrer dans l’instant un actionnaire important. Qu’elle lui disait d’un sourire charmeur et insolent.
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Dim 28 Juin - 19:32


le moteur qui se coupe finalement annonce ainsi le top départ de cette sublime journée pleine de promesse. un soleil prometteur dans le ciel, des températures estivales et un rendez-vous qui, clairement, à surtout fait de ta semaine une attente des plus agréable. la portière qui se referme sous l'impulsion de tes doigts, le reflet de ton visage dissimulé derrière des lunettes de soleil t'es renvoyé par la vitre teintée de cette Jeep sur laquelle tu as jeté ton nouveau dévolu. tu n'allais pas non plus faire éternellement appelle aux Uber, ou autre chauffeur encore plus privé, pour pouvoir te déplacer. si la praticité était présente à Monaco; ici la simple possibilité de circuler plus rapidement dans ton propre bolide à vite essuyer tes habitudes citadines. réveillé aux aurores par un appel familial qui a fait l'impasse sur le décalage horaire, tu n'es ps retourné te coucher après cela. appréciant bien trop la future surprise rendu à l'une de tes nouvelles "acquisition" Benjamin t'as juste été peu capable de te concentrer sur autre chose. t'es plutôt du genre patient mais tu dois reconnaître, qu'au moment où tu passes les portes du hall d'entrée que celle-ci a été mise à rude épreuves depuis ces derniers jours. occupé par ton nouveau logement, puis quelques adaptations à ton arrivée dans ce pays; tu as pu contenir le reste loin de ta tête. cependant, maintenant que tes chaussures bien cirée viennent vers irruption dans le hall de Sa création, ça fourmille avec un côté un peu trop sadique que tu aimerais bien ne pas te connaître. tu laisses la culpabilité pour plus tard, sans doute qu'elle reviendra bien assez vite quand tu auras un autre vidéocall avec ton grand-père. cet appel tu l'attends clairement depuis des jours, si ton paternel ayant déjà mit son grain de sel dans cet investissement faramineux, tu sais très bien que ce n'est rien comparé à ce qui t'attend après. qu'importe, tu repousses tout ça beaucoup trop facilement et tu retires tes lunettes pour arriver jusqu'à l'accueil. sourire d'une blancheur impeccable; tu sais très bien que l'effet est toujours le même depuis des années. visage d'ange, cheveux blond trop éclaircit pour le soleil de la côté méditerranéenne; t'es difficilement résistible Benjamin, ça en fait grincer des dents le grand-père de savoir que toi même tu en as conscience. tu t'annonces qu'à demi mot; elle est censé t'attendre de pieds ferme. toi le messie, celui qui a clairement rendu tout ça possible. tu pourrais t'en féliciter si seulement t'avais pas clairement investit dans ce sens même. on t'indique le chemin que tu suis sans te presser. t'aurais pu porter un costume très certainement, après tout c'est du boulot... mais tu t'entêtes à te dire que tu en porterais bien assez plus tard. et tu continues à jouer cette carte de simplicité, de petit gars fortuné qui sortirait à peine de son yacht, tu n'en gardes que le moins possible. le style de la Riviera qui te colle encore à la peau, même si éloigné de ta principauté adorée; tu es très bien en jean et chemise entre ouverte sans te prendre plus la tête. à quoi bon en faire des tonnes ? c'est exactement ce que tu continues de te demander en déambulant dans les bureaux de Soreve qui hurle clairement à l'opposé de tout ce qui t'a éduqué. mais tu es bien loin maintenant Benjamin, et plus encore lorsque tu pousses la porte de ce bureau au luxe qui hurle son prénom. Jallander en chair et en os. bien trop belle et étincelante de vie malgré les scandales qu'elle laisse sur son passage. tu te contiens dans un sourire des plus poli et bien heureux. évidement que t'es heureux de la voir, ça serait mentir que de ne pas être heureux face à ce compte à rebours qui s'active dans ta tête. la surprise comme premier cadeau d'accueil sur le visage faussement bon de la jeune femme, elle retrouve bien vite l'usage de la porte. Benjamin. Quel plaisir de te voir. ça serait que trop mentir de lui dire la même chose. pourtant tes envies de la voir échangé sa place sur le lit dans lequel repose ta cadette se doivent d'être raisonnées. si tu ne peux échanger leur place tu sais déjà ce que tu préfères lui offrir en retour. elle te permet au moins de ne pas avoir à mentir sur ce point. elle n'est pas assez stupide non plus pour ignorer que ça n'aurait été que fausseté. Tu m’excuseras mais je n’ai pas le temps pour une rencontre du troisième type. Je dois rencontrer dans l’instant un actionnaire important. t'es surprit Benjamin, par ce plaisir malsain qui te passe dans la tête quand elle te sert déjà sur un plateau une autre promesse de surprise des plus odieuse pour elle. tu repousses encore un peu; tu t'adaptes à la nouveauté et tu te glisses dans un peu de sournoiserie qui semblent aller de pair avec tes nouvelles ambitions. Jallander; tu excuseras mon mauvais timing dans ce cas. t'es doux, courtois et tu franchis l'espace pour venir t'asseoir comme signe que ses espoirs d'en terminer si vite ne se réaliseront pas. son insolence et son indéniable charme ne font que te rappeler à quel point cette fille a toujours été un poison contre lequel tu mettais ta sœur en garde... et maintenant te voilà à payer pour cette société stupide. tu as perdu ta logique au moment où tu as survolé l'océan atlantique. j'ai appris que tu avais finis par poser tes valises ici après ton aparté à Monaco... évidement qu'elle voudrait que tu sortes au plus vite du bureau, mais qu'elle se rassure, il ne risque pas de passer la porte maintenant son bienheureux actionnaire. c'est bien là le seul problème que tu vas bien finir par lui apprendre, c'est qu'elle ignore qu'elle l'a déjà rencontré il y a bien longtemps de cela. et que t'es déjà assez au courant de qui elle est pour ne pas avoir besoin qu'elle en fasse des tonnes pour t'envouter. t'en sais déjà que trop sur Jall et sa soeur. c'est bien là la seule raison qui explique les millions que tu as placé dans sa société; sans doute pas la meilleure des raisons pour autant.
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Jallander Soreve
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Jallander Soreve

✩ messages : 62 ✩ avatar : barbara palvin
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Dim 12 Juil - 18:39

Benjamin De Marchelier dans toute sa splendeur, passait la porte des enfers pour confronter la reine en personne. Trônant au-dessus de la ruche, Jallander ne s’inclinait jamais devant quiconque mais il fallait dire que la dégaine fraichement débarquée de Monaco lui aurait presque donné envie de jouer avec lui. Assez, pour qu’elle envisage de poser un genoux à terre… Sa libido grimpa en flèche à l’instant même où l’idée l’électrisa. Jallander, même à la tête d’une entreprise ne changerait pas pour autant la folie dévastatrice qui attisait la haine. Benjamin plus encore, donnait l’envie irrépressible de le jeter sur le bureau pour l’atteindre en plein cœur. Des années durant, elle avait tenté naïvement de l’aguicher en se jouant de sa candeur qui frôlait l’absurdité. Pourtant, il n’avait montré la moindre faille ni la moindre envie de la suivre dans ses frasques. C’était compter sans sa sœur qui elle, avait eu l’audace de vouloir s’accrocher au bon souvenir des sœurs Soreve, le feu et la glace pour seul avertissement de ce qu’il se produirait si elle y mettait la main. Si Jal fut surprise par son arrivée, elle estimait qu’elle était sans conteste, de très bon goût. Il avait quelque chose qui alertait tous ses signaux, le genre d’hommes, qu’elle ne côtoyait pas tout simplement parce qu’il était bien trop droit, pur, trop sage. C’était tout ce qui l’attirait pourtant. Ces hommes là étaient une chasse de haut risque mais Jal avait toujours adoré les challenges. Jusqu’à ce qu’elle ne foute sa sœur dans le coma et qu’elle se tienne bien éloignée de cette cible alléchante mais inatteignable à présent. Il s’installa avec une audace qu’elle ne lui connaîssait pas, devant le bureau et elle le contourna lentement, d’un pas lent, comme le loup qui tourne autour de sa proie et l’amadoue avant de lui fendre le crâne d’un coup de patte. Les nouvelles vont vite. Qu’elle murmurait alors qu’elle avait tout fait pour que toutes les attentions se tournent vers elle et ne se focalisent pas sur son plus grand secret. Benjamin n’avait eu qu’à suivre les articles des tabloïds pour l’atteindre. Mais elle savait également qu’il n’était pas là pour échanger des banalités. L’art de sa réserve était assurément bien travaillé. Benjamin avait toujours plus observé que parlé. Il n’entrait pas dans les débats et se montrait calme et calculateur. Si Jallander avait nombre de fois essayé de le pousser dans ses retranchements, il avait toujours su lui répondre avec tact et diplomatie sans jamais, qu’un mot puisse être mal interprété. Le contrôle. Tout ce que Jallander n’avait pas. Sa présence ici pourtant, lui donnait de nouveau l’envie de chercher l’interrupteur qui le ferait passer d’impeccable gentleman à bombe à retardement. Je t’avoue que je suis assez surprise que tu te sois autant éloigné de ta bourgade bourgeoise. Plus encore, que tu prennes du temps pour venir voir ton amie d’enfance. As-tu quelque part pour dormir ? Qu’elle soufflait avec un sourire des plus pervers. Après tout, il valait mieux se rapprocher de ses ennemis que de ses amis et même si elle ne savait pas encore où placer l’homme, elle était persuadée que la réponse ne tarderait pas. Un combat les opposait, silencieux, dans les tréfonds de leur regard qui ne se lâchait plus. Il n’y avait aucune résistance mais plutôt, une danse déloyale qui se passait de mots. Comment va ta sœur ? J’ai appris la mauvaise nouvelle. J’étais effondrée. Rien sur son visage ne le montrait pourtant. Jallander jouait une comédie si dramatique, que tous savaient qu’elle n’avait aucune empathie. Les rares personnes qui avaient obtenu son amitié, savaient parfaitement qu’elle se choisirait toujours en premier et que tout ne tenait qu’à un fil avec la jeune Soreve. Car la vie était sans conteste d’une beauté lumineuse lorsqu’il s’agissait de faire du lendemain, un jour complètement différent de la vieille. Elle s’adossa au bureau juste en face de lui et fit glisser lentement une jambe sur l’autre. Un sourire carnassier combla ses lèvres pulpeuses tandis qu’elle se penchait vers lui et faisait glisser un ongle le long de sa mâchoire sculpturale. Ne t’en fais pas. Malgré ce nouveau projet, je serai là pour toi. Autant signer un pacte avec le diable de suite…  
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Mar 22 Sep - 16:20


dans ce bureau qui hurle un monde qui ressemble au tien sans jamais l'être vraiment, tu restes pourtant que trop bien dans ton élément Benjamin. le luxe ostentatoire, les mobilier plus chers que certains loyers, tu ne connais que ça Ben depuis ta naissance. enfant privilégié ? tu t'es même placé bien au dessus de ce genre de classe par une richesse qui dépasse même un dixième de cette catégorie. habitué depuis si jeune à ce genre d'entourage et ce genre de pièce aux allures de rêve; tu ne t'es jamais sentit petit dans cet environnement pour la simple raison que tu ne l'as jamais été. simple vérité, tu ne fais pas partit de ces nouveaux riches, de ces gens qui sont tombé de pleins pieds dans un monde dont ils avaient rêvé. alors t'es comme un poisson dans son plus bel océan, jeune homme serein et nullement impressionné par tout ce que Jallander essaye de créer. ça serait mentir que de dire qu'elle ne s'en sort pas. en apparences; apparences, a tes yeux Benjamin elle n'est faite que de cela. un show télévisé, un caractère pour se faire exhiber, remarquer, un corps impossible à ignorer; Jallender maitresse même des apparences et représentation réelle de tout ce que tu as toujours évité. par snobisme, par éducation, par dédain pour ce style de fréquentation. t'es pas parfait Benjamin, des paillettes et billets tu n'as rarement accordé de secondes chances dans ton estime à ceux qui s'éloignaient de tes jolies croyances.
nouveauté, quand tu nous tiens. te voilà pour une fois devant elle sans même que ce soit elle l’instigatrice. te voilà assis confortablement avec toute ton aisance et ta politesse qui ne sont que façade; des apparences c'est bien ce qu'elle est après tout.  elle sourit, elle bouge et tourne peu à peu autour de toi et fait naître à ton esprit cette image glaçant de vérité d'un animal qui cherche à jouer avec ses proies. et pourtant Ben t'es serein, et pourtant Ben tu restes là sans sourciller sans même sembler inquiéter par ces jeux qu'elle a toujours sembler jouer. Les nouvelles vont vite. tu l'observes, calmement tu essayes de savoir si elle se rend compte à quel point elle aurait mieux fait de garder ses fracas plus discret, qu'elle aurait mieux fait de rester discrète et ne pas te faciliter la tâche pour nourrir ces envies de vengeances qui ne te ressemblent en rien. évidement qu'elle l'ignore, si tu ne l'as jamais cru si stupide; c'est pourtant visible qu'elle n'a encore aucune idée à quel point il ne fallait pas merder avec ta cadette. à quel point son corps frêle sur ce lit d'hôpital te retourne sans arrêt le cerveau; à quel point le sermon du paternel n'a servit à rien pour faire naître un soupçon de culpabilité face à ces millions dépensés. tu souries simplement sincèrement amusé par sa politesse faussement jouée. elle sait qui tu es, et l'inverse est réel. Je t’avoue que je suis assez surprise que tu te sois autant éloigné de ta bourgade bourgeoise. Plus encore, que tu prennes du temps pour venir voir ton amie d’enfance. As-tu quelque part pour dormir ? amie d'enfance, ça reste coincé au travers de ta gorge. tu restes calme, et absolument pas affecté par ce genre de provocation qu'elle sait inutile mais qu'elle semble avoir comme habitude. vous vous croisez depuis bien assez longtemps pour qu'elle sache que t'as été bien trop éduqué dans ce monde pour te laisser à moitié toucher par ces fausses empathie et tous ses jeux mondain. tu n'as jamais versé dans l'hypocrisie, c'est sans doute aussi cela qui a fait de vous deux des total opposé à l'instant même où vous vous êtes croisé. tu te souviens de ses sourires calculateurs, de ses mots toujours bien placé; tout ce qu'elle incarnait qui venait se heurter avec ta simplicité, avec tes sourires franc et amusé, avec tes rires sincères et tes silences plutôt que des faussetés; tes amis même aussi riche que toi n'avaient jamais eut ce qui semblaient construire son monde. la famille à un pied-à-terre pas loin d'ici, cela m'a suffit jusqu'à ce que je me trouve de quoi poser mes valises en ville. tu te contentes de répondre simplement Benjamin, tu t'efforces de ne pas sombrer dans ce genre de jeux auxquels il est si facile de céder et qui pourtant sont loin de ce que tu es. tu continues pourtant de la fixer, tu continues pourtant de tenir ta langue sur la véritable raison de ta présence, tu continues de t'obstiner dans ces décisions merdiques de vouloir lui faire payer. Comment va ta sœur ? J’ai appris la mauvaise nouvelle. J’étais effondrée. et évidement elle mord, là où il faut, là où c'est le plus sensible. tu connais ce genre d'attaque si facile à organiser, ta sœur était peut-être bien trop gentille pour la juger pour son caractère, mais pas assez naïve pour ignorer sa noirceur; elle savait à qui elle avait à faire, elle te le disait. et pourtant... tu bouges sur ta chaise, cette fois-ci ton regard se fixe au sien non par politesse mais par une rancœur dont elle connait très bien l'existence. ton dos qui se décolle doucement du dossier du fauteuil, tu prends appuies sur tes coudes posé sur les accoudoirs pour la fixer bien plus qu'une simple observation. tu connais parfaitement son état; tu es beaucoup de chose mais pas assez stupide pour imaginer que la courtoisie des bonnes apparences suffit à ce que j'oublie ton implication. il n'y a ni menace, ni froideur... Benjamin t'es pas assez cadré depuis l'enfance pour réussir à ne pas t'égarer dans des éclats de voix qui ne servent souvent que très peu. elle bouge ses jambes, tu essayes d'ignorer ce corps qu'elle emploie comme une arme auprès de trop de personne. sorcière des temps moderne pour envouter qui lui fera plaisir juste pour arriver à ses fins. elle n'en démord pas et son mouvement vers toi ne fait qu'amener à tes narines son parfum qui cherche à s'insinuer bien plus qu'un poison jusqu'à ton crâne. tu voudrais bien être entièrement révulsé par son doigt sur ta peau; mais pour être sincère Benjamin ça ne fait que provoquer une envie perverse et malsaine, ça ne fait que te pousser dans un jeu non pas  qu'elle commence mais dont tu as toi même mit en place les cartes. Ne t’en fais pas. Malgré ce nouveau projet, je serai là pour toi. tu sais qu'elle cherche à te provoquer, à te faire réagir; elle n'a souvent fait que cela auprès de toi. après avoir compris qu'elle ne t'aurait pas comme jouet, tu es a peu près certain que son jeu fut modifié pour juste te faire dérailler... si seulement c'était si facile de venir à bout des De Marchelier. tu souries doucement, presque sincèrement alors que tu n'écartes par sa main de ton visage. non Benjamin tu te contentes de rester à sa hauteur tes yeux remontant sur son visage alors qu'ils étaient descendu un bref instant le long de son corps. à vrai dire Jallander, il semblerait que l'on soit finalement sur la même longueur d'onde, et dans une réciproque intéressante. tu avances légèrement vers elle. il faudrait vraiment que tu m'en dises plus sur ce nouveau projet parce que sois en certaine, avec ce que tu as fait à Monaco, je serais là pour toi. pour elle, pour ce qu'elle a fait, pour ce qu'elle est, pour son entreprise, pour Jallander Soreve et ces actes égoïstes que tu comptes bien pourrir et détourner. une société quasiment entre tes mains, sa société pratiquement à ton bon vouloir, pour valider ou geler ses désir par simple volonté. ta langue qui se meurt de divulguer cette nouvelle, cette bombe dans ses projets, et pourtant tu restes muet partagé par une envie assez malsaine de laisser trainer encore quelques instants le plaisir; la voir jouer comme une divine marionnettiste avec toi...
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Jallander Soreve
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Jallander Soreve

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Dim 4 Oct - 12:00

La guerre était déclarée et ignorante même de la diplomatie, Jallander était prête à tout pour ne pas laisser tomber les armes et ne pas céder une once de terrain qu’elle avait fabriqué. Comme durant l’enfance, Benjamin grandissait dans les combles d’une autre vie, s’attelant à lui mendier un bout de temps dont elle ne disposait pas. Elle n’avait d’ailleurs, aucune envie qu’il reste dans son bureau si sordide d’outrances qui ne la comblait pas. Amusée par ses paroles, Jal aurait pu jouer pendant des heures malgré son temps précieux et la préparation de nouveaux dictats soigneusement étudiés. La place du trône lui revenait. On lui aurait assigné un roi si elle ne s’était pas opposée fermement à ceux qui avaient monté cette affaire à ses côtés. Elle n’avait pas besoin d’un chaperon à son bras pour l’accompagner tout en haut des grades de la hiérarchie. Solitaire et authentique, puissamment orgueilleuse, Jallander ne voyait pas d’un bon œil la présence de l’homme près d’elle. Sa visite n’avait rien de courtoise. Elle le voyait très bien aux œillades mauvaises qu’il lui lançait et à la rancœur amère qu’il crachait à plein poumon et qui injectait dans l’air, des affreuses effluves de menaces. La conspiration faisait partie des grandes familles de ce monde mais étrangement, l’homme avait toujours trouvé le moyen de cacher son abjecte patrimoine en se bombant d’un côté gentleman surfait et de bonnes manières dérisoires. Jallander connaissait les siens, sa famille, la politique, les manipulations. Sa sœur avait fait partie de ce monde aguicheur et s’en était finalement, mordue les doigts. La richesse de Benjamin résidait dans le calcul de chacun de ses pas et de ses mots. Pourtant, il était devant elle, presque trop heureux de la confronter, une bataille qui connaitrait bien trop de lendemains à son goût. Vicieuse et curieuse de connaître la suite des évènements, elle ne se laisserait pas faire sans combattre. Dommage, j’ai une chambre de libre. Tu pourras venir visiter quand tu auras terminé de faire le tour du propriétaire… Qu’elle disait comme pour se moquer un peu plus de sa venue, de sa présence, des non-dits qu’il laissait ondoyer dans la pièce. Elle savait pertinemment pour quelle raison il était venu se rabaisser à lui rendre visite et ça n’avait rien à voir avec la courtoisie et la volonté de refaire surgir des souvenirs qui de toute évidence, n’avaient rien de plaisants pour lui. Ce que j’ai fait ? Mon implication ? Tu dois être peu renseigné Benjamin. Mais je t’écoute. Dis-moi clairement tes accusations. Nous ne sommes pas au théâtre, oublie le prologue et les chapitres qui nous conduiront inévitablement à la fin de l’histoire. Comme tu le vois, j’ai une entreprise à faire tourner et peu de temps à consacrer aux discussion, certes charmantes, mais qui ne me mènent à rien. La colère grondait dans sa gorge mais ses paroles étaient inflexibles, sans émotion. Jallander connaissait Benjamin pour son tempérament calme. Au contraire, il savait comment elle pouvait réagir, quels étaient ses instincts les plus primaires et au fond d’elle, elle savait que tout pouvait déraper bien trop vite entre eux pour le laisser l’intimider. C’est une entreprise de télé comme tu le sais. Rien que du biff à se faire sur le dos de ceux qui rêvent de devenir célèbres par les coups bas et les manipulations. La télé-réalité était le pire des mondes et tous détestaient ceux qui en faisaient partie. Pourtant, la société en redemandait toujours plus. Alors Jallander surfait sur ces contradictions. Benjamin, si on la faisait courte pour une fois. Qu’es-tu venu faire ici ?
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Sam 24 Oct - 17:03


enfermé dans l'arène avec ce loup de malheur; tu as cette sale impression Benjamin de jouer une partie qui ne sera ni gagnée aisément, ni victorieuse proprement... Soreve comme une promesse en lettre d'or de carnage et scandale, depuis des années sans t'y intéresser tu as finis par la cerner. grapillant morceau par morceau une richesse convoitée s'additionnant à une célébrité recherchée; ces sœurs là ont réussit à inscrire leur nom bien trop proche dans les listes de gala. tu sais que ça ne présage rien de bon Benjamin, que son visage d'ange ne doit ce qualificatif qu'à ses traits et s'y arrête aussitôt. elle sourit, elle minaude sans jamais en faire trop. l'art du jeu elle l'a dans le sang Jallander, elle te le déploie devant le nez depuis l'instant même où tes doigts ont poussé la porte de son bureau. elle recommence un jeu vieux de longues années, une séduction qui n'a rien d'innocent, naturel et surtout rien d'anodin dans un but qui ne sert qu'à ses propres desseins. et cette fois-ci tu la laisses faire; cette fois-ci tu n'abrèges pas le temps malgré tes idées qui n'ont jamais été aussi dures à son sujet. qu'importe, Jallander Soreve n'a jamais fait partit de ton répertoire téléphonique, et pourtant maintenant elle est numéro un pour tes jours à venir. Dommage, j’ai une chambre de libre. Tu pourras venir visiter quand tu auras terminé de faire le tour du propriétaire… ton regard s'accrochant sur elle, il y a dans ta tête un rire hautain qui ne te ressemble pas. qui ne sortira pas de ta bouche parce qu'on t'a apprit à être mieux que cela, à ne pas fondre dans le moule qu'elle porte si bien pour exhiber richesse et pseudo réussite. tu laisses couler Benjamin, tu ne t'attardes pas sur ces sous-entendu qui ne t'intéressent en rien. tu te persuades d'un contrôle bien plus grand que tu pourrais avoir face à son corps et ses tactiques.
mais elle t'agace et le changement ne vient pas toucher que ta propre personne car tu vois en elle aussi la porté même de tes propos. elle s'agace dans la voix, elle devient plus direct et tu ne bronches pas. Ce que j’ai fait ? Mon implication ? Tu dois être peu renseigné Benjamin. Mais je t’écoute. Dis-moi clairement tes accusations. Nous ne sommes pas au théâtre, oublie le prologue et les chapitres qui nous conduiront inévitablement à la fin de l’histoire. Comme tu le vois, j’ai une entreprise à faire tourner et peu de temps à consacrer aux discussion, certes charmantes, mais qui ne me mènent à rien. tu aurais aimé l'être Benjamin, si peu renseigné, tu aurais peut-être préféré que Clara ne t'envoie aucun message ce soir là, qu'elle garde l'identité secrète de cette fille qu'elle rejoignait pour faire la fête, que tu n'en saches pas tant et que tu ne sois pas partagé depuis ce jour entre te confier à quelqu'un d'autre ou lui faire regretter. tu soupires, son agacement visible aide un minimum à contenir les sentiments qui montaient en toi. elle peut être utile cette fille finalement. tu te reprends, tu n'es pas la pour des confessions, tu sais que jamais elle n'assumera quoi que ce soit qui se retournerait contre elle. et des preuves tu n'en as aucune, tu le sais. elle doit le savoir aussi. Clara t'apprécie Jallander, et toi tu réussis je ne sais comment à la droguer ce soir là... tu fais vraiment une amie en or. amie, le terme est fort, même ta sœur ne l'aurait jamais vraiment accepté... elle connait les Soreve, seulement elle s'en fiche et voit le bien là où il n'est pas. tu es pas si calme que cela, ta voix se durcit à toi aussi alors que pourtant tu n'écouteras pas cette colère naissante. elle n'en vaut pas le coup, tu te le répètes intérieurement. tu t'en persuades. alors tu décides de t'intéresser à son entreprise, changeant de sujet pour bien lui faire comprendre que les deux sont liés, que ta présence ne se résumé pas à des accusations qui ne mèneront à rien. encore une fois, tu n'as rien de concret contre elle hormis ta rancœur. tu feins de t'intéresser à sa création, comme si tu n'en connaissais pas les principales lignes directrices. investir autant d'argent, ça débloque obligatoirement des informations sur l'achat en question... C’est une entreprise de télé comme tu le sais. Rien que du biff à se faire sur le dos de ceux qui rêvent de devenir célèbres par les coups bas et les manipulations. il y a un sourire qui s'étirent vaguement sur le coin de ta bouche, amusé de sa manière d'en parler alors que tu n'as jamais plus accord aucune autre image à cette fille que celle qu'elle décrit. il fut un temps tu lui donnais le bénéfice du doute, lorsque tu croisas son sourire et son visage la première fois, sa force et son insolence détonnant avec joie dans une soirée trop guindée... tu la trouvais rafraichissante Benjamin jusqu'à ce que sa personnalité parle pour elle, ses habitudes, ses manières... depuis rien à changé. un domaine que tu connais bien et que tu maitrises. tu conclus en parlant avec décontraction dans ce pique vif lancé à son égard. tu ne peux lui reprocher au moins qu'elle a toujours assumé qui elle était. les secondes avancent, s'enchainent et elle continue de vouloir mettre un terme à cette rencontre dans l'attente inutile de quelqu'un. elle s'agace, te coupe un peu. Benjamin, si on la faisait courte pour une fois. Qu’es-tu venu faire ici ? du haut de ses jambes sans fin croisées face à toi, elle finit par mettre sans le savoir un terme à son attente impossible et aussi sans aucun doute à sa tranquillité d'esprit. tu lui promet mentalement, elle ne le sera plus du tout, tranquille. je te l'ai dis, je viens te voir; tu m'attendais. ton bras se soulève pour que tu puisses jeter un regard rapide à ta montre avant de relever à nouveau ton regard vers cette femme d'affaire aux mains plutôt liées maintenant. Je te l'accorde, j'avais quelques minutes d'avance sur notre rendez-vous mais que veux tu, j'apprécie la ponctualité dans les affaires. et la réalité se dévoile, avec simplicité alors que tu fixes tes yeux dans les siens pour contempler la jeune Soreve assimiler peu à peu ton identité.
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Jallander Soreve
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Jallander Soreve

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Mer 11 Nov - 12:01

Jallander était connue pour ne pas avoir de véritables amis. Son meilleur ami, elle l’aimait autant qu’elle pouvait se servir de lui car elle envisageait l’idée que si elle était prête à tout donner pour une personne alors celle-ci devrait en faire de même et généralement, on savait que ce qui incombait à la princesse de l’enfer, était bien pire que ce qu’on lui demanderait en retour. Hypnotique, Jal avait toujours eu l’art et la manière d’obtenir ce qu’elle voulait de tous lorsqu’ils savaient pertinemment qu’elle était bonne pour le feu et les cendres. Elle causait les pires traumas et les envies de vengeance meurtrière mais personne n’était assez sot pour s’attaquer à elle, personne n’était assez instable pour se douter qu’il n’en perdrait pas une main en s’attaquant à la jeune femme. Elle n’avait pas de droiture, zéro limite, des valeurs qui changeaient du jour au lendemain, une tendance à l’autodestruction pur et simple et elle se galvanisait des tensions et des éléments qu’elle ne pouvait consciemment pas maîtriser. Jallander était en fuite programmée depuis sa naissance pour éviter la routine amère et les excès de lassitude. Oiseau de mauvais augure, à sa simple approche, il valait mieux prendre la tangente ou prendre tout le courage de la terre pour suivre ses pas. Ou il fallait être fou, complètement cinglé. Elle s’était déjà dit plusieurs fois que les gens étaient si tristes dans cette ville banale qu’elle aurait dû se rendre à l’hôpital psychiatrique pour qu’enfin, quelque chose la frappe : la peur, la crainte, l’excitation… Des sentiments qu’elle adorait ressentir pour ne jamais se sentir sereine. Le contraire de l’être humain en personne. Alors Jallander ne pouvait pas avoir de véritables amis. Tous étaient des pions. S’attacher c’était se freiner, penser à quelqu’un d’autre qu’à soi-même. C’était la raison qui l’avait poussé à revenir seule en ville. Elle était incapable de devenir celle que tout le monde attendait, que sa sœur espérait au fond d’elle sans le lui dire véritablement. Si Amber était quelqu’un d’aussi abjecte qu’elle, au moins on pouvait lui accorder le fait qu’elle avait un cœur qui battait sous les épaisses flammes qui imbibaient sa matière. Jallander n’avait que de la glace, une épaisse couche forgée tout autour de sa somptueuse allure. Rien n’y personne n’aurait su la briser. Je te remercie pour le compliment. Jouer sans cesse, elle ne savait faire que ça. Sa sœur avait été un dommage collatéral. Jallander avait toujours eu l’habitude d’aider ses futures victimes à atteindre le nirvana et ce moment sacré où ils ne pouvaient plus se contenir et de ce fait, l’amusaient enfin pleinement, répondaient à la tâche qu’elle leur avait attribuée. Mais la frêle jeune femme n’avait pas su encaisser toute la dose semi mortelle qu’elle lui avait injectée dans la plus grande impunité. La jeune Soreve savait parfaitement pourtant que si Clara venait à s’éveiller, elle ne lui en voudrait pas. Elle avait toujours rêvé d’être comme elle, toujours touché de ses doigts graciles la dangerosité. Le pacte avait été inaudible mais Clara avait signé de son sang et presque de sa vie. Un fabuleux passe-temps. Tu devrais essayer. Mais Jallander qui savait si bien lire entre les lignes, avait été aveugle à ce moment précis. Benjamin avait une longueur d’avance depuis le début. Avait déjà répondu au jeu et anticipé le coup d’après sans même qu’elle n’ait vu la supercherie. Lorsqu’il parla, son sang ne fit qu’un tour. Sa respiration s’accéléra, son visage de marbre se mua en une lisse parodie d’un masque impossible à franchir. Ses azurs sublimes devinrent de plus en plus sombres signe de la tempête que ses paroles avaient engendrée. Oh putain ce qu’il remontait dans son estime. Elle n’avait jamais été aussi en colère et admirative. La première personne qui enfin, se montrait à la hauteur de ses attentes, la première personne qui, en souhaitant s’attaquer à elle, réussissait avec brio à tout lui voler. Elle se sentait amère, frigorifiée par l’impact, par le coup de poignard en plein cœur. La douleur était grisante, si déstabilisante. Mais Jallander voltigeait entre diverses sensations. Espèce de batard insolent. Que gagnerais-tu avec cette entreprise ? Tu souhaites me détruire c’est bien ça ?! Elle avait hurlé. Dans le couloir, derrière la porte, elle était sûre que tous les employés avaient cessé leurs activités pour tendre l’oreille. Elle s’était dressée, imposante stature de déesse. La colère, la hargne. Jamais personne ne voyait Jallander ainsi. D’habitude, elle était toujours amusée par les pauvres coups de grâce qu’on essayait de lui infliger. Mais celui-ci avait été exécuté avec un brio qui forçait le respect. Je pourrais de suite appeler la sécurité et te foutre dehors. As-tu vraiment cru que je te laisserai prendre les rênes aussi facilement ? Et pourtant elle connaissait l’état des comptes. Elle avait besoin d’un donataire, quelqu’un avec du pognon à qui elle n’aurait juste qu’à rendre l’argent tous les trimestres. Elle aurait pu sourire. Elle le haïssait autant qu’elle avait envie de lui arracher sa chemise et de l’embrasser. Elle eut un soubresaut de dégoût. Réveille-toi Jal, c’est la guerre, pas l’amour.
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Jeu 7 Jan - 18:25


ni un bureau, ni même un building... ici t'es au milieu de l'arène favorite de Jallander, là où les jeux font rage et personne n'est épargné. avec les années, tu as commencer à la cerner, sans le chercher; les dommages autour d'elle venant se fracasser à ses pieds sans même sembler l'atteindre. aujourd'hui tu n'es ni venue rencontré une amie, ni même une personne mais bien l'incarnation de la manipulation, de l'égocentrisme à son apogée... Jallander Soreve devant tes yeux, souriante, riante, jouant à elle seule le rôle principale de la fiction de sa vie, productrice et réalisatrice de ses propres fiction devenue réalité... et si tes valeurs te hurlent de faire demi tour, de laisser de côté cette "vénale gamine"; tu plonges tête en avant envoyant au diable toute les recommandations bien ancrées dans ta tête blonde depuis ta plus tendre enfance. assis face à elle, toute en jambes et sourire; tu fais taire les bons raisonnements pour venir t'entourer d'une rancœur impossible à éteindre. Clara, partout dans ta tête, Clara partout dans tes souvenirs. et chacun de ses mots sonnant à tes oreilels ne semblent être soufflé que pour venir embrasser encore plus ce brassier d'idées malsaines pour non pas venger ta sœur, mais détruire celle qui se tient devant elle au prix d'une justice que tu décides toi même de trancher. stupide Benjamin, loin des tiens, tu prends l'eau... Un fabuleux passe-temps. Tu devrais essayer. dans ce jeu de bluff et mensonge elle te mène en bateau d'une main de titan. dans ce jeu de fausseté elle en tient la couronne bien plus que n'importe qui. elle sourit, elle assène ces mots comme elle assènerait des couteaux bien aiguisé là où elle saurait le mieux toucher. et pour ne pas vriller, tu t'accroches à cette simple et belle idée qu'avec beaucoup de zéro sur un compte en banque tu fais d'elle une presque marionnette entre tes doigts. tu t'y accroches fort, beaucoup trop fort pour ne pas pouvoir y répondre à cette provocation planté entre vos deux corps qui se font face.
échec au roi.
à la reine dans ce cas précis.

tu t'y accroches si fort, finissant par lâcher la sentence pour pouvoir jubiler de cette victoire, d'aussi courte durée puisse-t-elle être. et le bonheur n'y manque pas, si les mots sont lâchés avec une douceur qui t'est habituelle; le résultat est aussi beau qu'un coup brutal au visage de la jeune femme qui te fait face. te regardant de haut de part sa posture, tu te contentes de rester bien assis dans ton siège savourant l'instant et l'atmosphère qui s'incline à tes pieds pour te proclamer, si ce n'est roi, grand prince de ton coup de maitre. le sourire disparait, le visage perd en couleur; et le masque est rapide à se construire pour dissimuler au mieux ce qui peut bien se dérouler dans son crâne. et tu la découvres sous un jour bien différent à cet instant... loin de la Jallander joueuse et se sachant manier tous le monde autour d'elle; la voici empreinte d'une colère qui ne fait qu'éveiller en toi un intérêt bien moins vengeur et bien plus vorace. destituée de son trône de maitresse de chacun de ses mouvements, la voilà à frôler les mortels juste après que tu ais aligner quelques millions pour savourer ton action. tes actions en l'occurrence, sur sa société. Espèce de batard insolent. Que gagnerais-tu avec cette entreprise ? Tu souhaites me détruire c’est bien ça ?! elle hurle Jallander, elle perd son calme en même temps qu'elle perd pie et c'est d'une beauté que tu ne saurais nommer Benjamin. reprends toi ça devient stupide à ce stade. elle additionne un plus un et saute directement à la case "compréhension" avec sa dernière question qui touche dans le mille. la détruire, un euphémisme qui pourtant résumé à peu près tes envies, tes pensées, tes plans d'action à venir. et tu ne bouges pas; le ton, le niveau de sa voix qui traverse le bureau attirant les regards sans aucun doute sur la potentielle colère d'une patronne à la renommée plus à prouver. tu ries Benjamin, intérieurement il y a ce sourire brillant de satisfaction à la voir toute griffes dehors et cette haine qui vient frôler le niveau de la tienne. yeux pour yeux, dit-on ? tu n'en es qu'aux prémices. Je pourrais de suite appeler la sécurité et te foutre dehors. As-tu vraiment cru que je te laisserai prendre les rênes aussi facilement ? et de ces mots, elle tire le fameux sourire à la fois doux et plein de compris... simulacre d'une empathie que tu pourrais avoir pour sa position actuelle. tu te découvres si bon acteur dans son monde à elle, c'est effrayant, et pourtant t'y goûte avec une ivresse qui te fera tord. il ne te faut que quelques brèves secondes avant de poser les mains sur les accoudoirs du siège te levant avec lenteur et comme si tout ceci n'était rien qu'une discussion amicale de banalité. en effet tu pourrais appeler Jallander; mais réfléchis ça serait quand même très mal commencer les relations avec la personne qui détient à ce jour... 62... pardon 65 pourcents de ton entreprise. tu souries, tes yeux d'un bleu océan accroché à son regard en faisant un pas vers elle. fidèle à ta douceur qui fait ta renommée, il n'y a pourtant dans l'instant plus rien qui ne te rattache aux valeurs De Marchelier. la faire payer. la dernière fois que j'ai vérifié tu n'étais pas en mesure de te passer d'actionnaire, or je suis pas certain que foutre dehors ton actionnaire principal soit très... judicieux. tu l'observes beaucoup trop proche, avant de laisser ton attention passer sur son bureau comme si tu envisageais presque d'en venir aussi prendre cette place. disons que la question de savoir si tu me laisserais prendre les rênes ne se pose plus... sans mon argent, tu n'as plus rien à diriger non ? une question rhétorique lâché aussi doucement que si c'était des mots doux; ton regard qui quitte son bureau de travail pour remonter jusqu'à son visage décryptant avec satisfaction son dégoût pour toi autant que sa haine flamboyante. elle aurait du le savoir que tu n'aurais jamais quitté Monaco juste pour du bon temps. son intelligence venant égaler sa beauté d'après ce que tu pensais...


hj:
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Jallander Soreve
just keep swimming
Jallander Soreve

✩ messages : 62 ✩ avatar : barbara palvin
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Dim 7 Fév - 14:23

Les pions d’un échiquier grandeur nature venaient de se positionner pour la laisser sans défense. De loup solitaire et sanguinaire, elle était passée de chaton, queue entre les jambes. Et cette simple impression soudaine de ne plus savoir où prendre les armes lui donnait l’envie d’embrocher son sourire narquois et de détruire la lignée des De Marchelier une bonne fois pour toute. Après tout, la sœur était condamnée à errer dans les limbes d’un esprit torturé, prisonnier du poison qu’elle avait impunément injecté dans ses veines alors que son visage d’ange si flamboyant, aurait pu donner l’envie à un véritable meurtrier de tirer sa révérence. Mais Jallander n’avait vu que le jeu et l’étincelle d’une soirée où elle ne s’ennuierait pas encore une fois. Benjamin s’était montré toujours plus calme et réservé, droit et imperméable aux frasques de sa sœur aux côtés des Soreve mais il avait toujours tapé dans l’œil de la jeune femme. Elle avait voulu un temps briser la carapace, arracher ses vêtements et mordre dans la chair pour le retourner à sa façon. Elle n’aurait jamais envisagé alors que ce serait lui qui finirait par la destituer de tout ce qu’elle possédait. Le pouvoir était une maladie contagieuse. Jallander en avait toujours rêvé, fantasmant sur ceux qui le détenaient et qui ne savaient pas l’utiliser. Son royaume, elle l’avait constitué à force de guerres sales et de complots bien ficelés. Jamais personne jusqu’alors, n’avait réussi à la toucher en plein cœur, jamais personne n’avait osé un jour, l’approcher de trop près par peur de ce que la porte ouverte laisserait surgir. Les flammes de l’enfer à coup sûr. Mais pire encore, jamais elle n’aurait envisagé que ce serait lui, le soldat triomphant qui arriverait à braver les épreuves pour la maintenir sous son joug. Serpent perfide, il avait caché son jeu durant des années et si elle n’avait touché à sa sœur, jamais il n’aurait pris le chemin de la vengeance. Il répondait à la glace par le feu. Tu as raison. La phrase aurait pu lui arracher l’échine d’une traite. Mais elle convenait qu’il avait marqué des points et que pour l’instant, elle ne pouvait rien faire d’autre que d’accepter son aide financière. Un sourire s’étira sur ses lèvres tandis qu’il s’avançait vers elle et lorgnait son bureau comme s’il comptait si assoir et la détrôner lentement mais sûrement. Jallander l’observait sans ciller, une rage folle striant ses rétines azurs comme un feu mortellement dangereux impossible à éteindre mais qu’il attisait de sa présence toujours plus proche. Leurs deux corps l’un près de l’autre, il en résultait une courant électrique mystique et grisant qu’il n’appartenait qu’à elle, d’attiser pour le retourner contre lui. Elle ne lâchait pas son visage, sa mâchoire sculpturale et les sourires odieux qu’il servait à outrance dans l’espoir qu’elle s’effondre devant lui. Mais Jallander avait été taillé dans un bloc de glace dur comme un bouclier viking. Jamais elle ne lui ferait l’honneur de tomber, de plier, de se briser. Alors je crois que nous sommes partenaires. Ce qui signifie que nous allons passer beaucoup de temps ensemble. Toi à me rendre des comptes, moi, à te prouver que tu t’es fourré dans une affaire qui te dépasses complètement. Maintenant que les jeux étaient faits, la patronne des lieux calmait ses ardeurs pour plier les règles et obtenir l’avantage. Au final, elle n’était plus en colère, juste curieuse de savoir jusqu’où cette histoire les mènerait. Alors, elle faisait un pas en avant, infime, si bien, que leurs deux corps se touchaient presque à l’instant et qu’elle sentait sa poitrine se soulever contre la sienne, dans un souffle contrôlé mais qui commençait à se rythmer bruyamment. Est-ce donc là ta maigre vengeance ? Me prendre la moitié de mon entreprise et finalement, travailler avec ta pire ennemie ? Ne serais-tu pas en train de t’enfermer toi-même dans les griffes de la Soreve que tu as toujours tant détestée ? Un sourire infime brisait son visage tandis qu’elle le dévisageait avec satisfaction et arrogance. Ses ongles venaient caresser l’encolure de son col impeccable. Peut-être qu’elle ne pouvait plus rien faire pour son entreprise. Peut-être devrait-elle jouer à un autre jeu. Plus dangereux mais qui pourrait finalement, le briser de l’intérieur… Dis-moi De Marchelier, prends-tu plaisir à me voir à ta merci ? La chaleur de sa peau crissant contre ses ongles la fit jouir intérieurement. Jamais aucun homme n’avait eu son audace. Cette simple pensée aurait pu la consterner. Au lieu de ça, elle l’enflamma entièrement.
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