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un vent de changement (aurore)
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Charles Poulin
dream is a wish your heart makes
Charles Poulin

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Jeu 13 Aoû - 22:32

le coupable aux yeux de charles : lars vranken. lars en tant que journaliste, mais pas nécessairement en tant que maire. il devait encore faire ses preuves comme maire. d’abord, il y a eu l’article. cet article de merde qui a accentué la colère de charles et qui a installé de plus en plus de doutes dans sa tête. des doutes quant à ses capacités de gestionnaire. beaucoup de réflexion et de remises en question s’en sont suivies. puis, l’ultime confrontation. charles voulait des explications et il voulait aussi rétablir une certaine harmonie et peut-être une éventuelle collaboration pour son entreprise. mais, cela n’avait rien donné. charles avait essayé plusieurs choses, mais sans succès. il n’avait réussi qu’à rajouter de l’huile sur le feu. visiblement lars était meilleur que lui pour avoir ce qu’il voulait. il devait donc tenter autre chose. quelque chose de puissant. quelque chose qui ferait mal, mais de façon plus détournée. car charles avait tenté la manière directe déjà. et de toute façon, il était meilleur pour faire dans le sournois. il s’était alors rappelé de l’existence de l’ex-conjointe de lars. il avait déjà entendu parler d’elle dans les médias. depuis son élection, lars était tellement présent dans les médias qu’une partie de sa vie privée l’était aussi, forcément. son ex, sa fille… il s’est fait passer pour un conseiller du maire et a réussi à obtenir quelques informations sur la fameuse aurore ruinart. il a su notamment qu’elle travaillait en tant qu’avocate. le voilà donc qui arrive de bon matin dans les bureaux du cabinet d’avocat pour lequel travaille aurore. il demande à la réceptionniste de lui indiquer son bureau et s’y dirige sans même attendre l’autorisation. il toque à la porte et dès qu’elle s’ouvre, il entre sans qu’on l’y invite. oui, oui, ça lui arrive d’avoir du cran, à charles. « madame ruinart. quel immense plaisir de vous rencontrer aujourd’hui. vous ne me connaissez pas encore, mais cela ne saurait tarder. si je vous dit lars vranken, ça vous dit quoi ? » charles espérait qu’aurore n’était pas en mauvais terme avec lars au point de fuir juste à entendre prononcer son nom…
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Sam 12 Sep - 21:33


Nouveau départ, nouvelle ville dans laquelle Aurore avait posé ses valises dans le seul but de renouer avec sa fille, d’oublier les mois passés à Paris durant lesquels l’avocate n’a pas assumé son rôle maternel qui lui tenait à coeur. Mais le caractère quelque peu compliqué de Gaenor lui avait fait baisser les bras un peu trop aisément, avec une fugue qui n’avait que révéler sa détresse ou sa haine profonde envers son nouveau beau-père. Celui qui avait plaidé pour que la grande Ruinart ne gagne le divorce avec tout ce que cela signifiait. La richesse, les enfants, et pourtant, il avait fallu qu’elle se retrouve assise dans ce fauteuil, à devoir ronger son frein pour ne pas débarquer chez Lars et pointer du doigt son incompétence avec votre fille, qui persistait sur la voie de la provocation. Comme elle avait pu le constater à maintes reprises en l’observant de loin, à la sortie du lycée. Une routine, ou du moins un moyen de voir son bébé de quinze années, celle dont le portrait ornait le mobilier en acajou. Ses doigts effleurèrent le cadre, avant qu’un léger soupir de lassitude ne franchisse ses lèvres peintes. Un réel gâchis en soi, sans oublier son fils qui se trouvait en Suisse et qu’elle n’avait pas confié au maire de cette ville. Une sage décision, avait-elle pensé alors qu’elle s’était replongée dans le dossier qui lui avait été donné. Il fallait dire qu’il était d’une banalité sans nom, comparé à ceux sur lesquels elle avait pu travailler par le passé. Le téléphone n’eut pas le temps de sonner que la porte de son bureau s’ouvrit et qu’un homme inconnu entra sans avoir y été invité, et commença un discours dont le seul mot intéressant fut Lars. Posant son stylo et croisant les mains, Aurore le dévisagea avant de se lever de son fauteuil en cuir. Regard froid, hostile envers celui qui n’avait pas eu la décence de se présenter, d’attendre qu’on l’autorise à entrer. Alors, certes, son physique n’était pas ingrat, loin de là même. Mais cet inconnu ne savait pas à qui il avait affaire. « le plaisir n’est pas réciproque. Il semblerait que la politesse et la courtoisie ne vous soient pas familières. » . Elle se pencha légèrement en avant, plongeant son regard dans celui de cet individu. « frapper à la porte et attendre qu’on vous invite à entrer, puis de vous présenter. Plutôt que de mentionner un nom qui m’est familier » . Son intérêt était décuplé, et l’avocate de renom se redressa, désignant le fauteuil face à elle. « je suppose que vous avez dû faire quelques recherches avant de venir ici. Que vous a fait mon ex-mari pour daigner me rendre visite ? » . Aurore attendait, scrutant celui qui ne semblait pas être le meilleur ami de Lars, celui qui pourrait devenir un allié si un jour une guerre venait à avoir lieu à nouveau entre les clans Vranken et Ruinart.
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Charles Poulin
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Lun 9 Nov - 4:15

l'idée de rencontrer madame ruinart, l'ex femme de lars avait germé tranquillement dans l'esprit de charles. il avait longuement réfléchi à une façon de se venger et il en était venu à la conclusion qu'une éventuelle alliance avec elle pourrait lui être bénéfique. il avait poursuivi l'élaboration de son plan et c'est ainsi qu'il s'était présenté de bon matin dans les bureaux de l'entreprise pour laquelle travaillait aurore. il était entré dans son bureau sans prendre la peine de cogner. à voir son regard haineux, elle n'appréciait pas du tout son audace. "le plaisir n'est pas réciproque. il semblerait que la politesse et la courtoisie ne vous soient pas familières." la suite de leur conversation était toute aussi froide. première rencontre, première maladresse de la part de charles. ce n'était pas à son avantage. "et vous non plus, à ce que je vois." à voir la façon dont elle l'avait accueilli, charles ne pouvait pas considérer cela comme très courtois. ce n'est pas de sa faute, il était excité et fébrile à l'idée de cette rencontre. emporté par le désir de se venger de lars, il en avait oublié les bonnes manières. "votre réceptionniste n'avait qu'à faire son travail et m'escorter." il marqua une pause, se disant que ce commentaire n'arrangerait pas les choses. "okay, je recommence... bonjour madame ruinart, je suis charles poulin. mon nom doit vous être familier, propriétaire des sirops poulin." ce n'est que lorsqu'il mentionna le prénom de lars que charles comprit réellement qu'il avait suscité l'intérêt et la curiosité d'aurore. "bien sûr que j'ai fais mes recherches... assez pour vous dire qu'il m'a sûrement fait la même chose qu'à vous, c'est-à-dire faire passer sa carrière avant tout." aurore l'observait, attendant qu'il justifie les raisons de sa visite. charles s'approcha et appuya ses mains sur le bureau de bois pour lui faire face. "je parie que vous et moi avons plus de points en commun que vous ne le pensez." à ces paroles, il secoue la tête d'un air solennel et attend de voir si aurore sera un peu plus ouverte à la discussion.
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Sam 28 Nov - 16:07

L’impétueuse Aurore Ruinart avait trouvé un nouveau trône, un nouveau siège sur lequel s’asseoir et assouvir sa soif de pouvoir qui n’en finissait pas. Sa réussite n’était plus à démontrer, de par les nombreuses affaires gagnées par sa main de fer plus que parfaitement manucurée. Elle maniait les arguments comme d’autres les couteaux en cuisine, et se voulait plus que féroce, habile dans son art. Ses objectifs avaient tous été cochés, bien avant que les trente ans ne soient soufflés et le divorce prononcé. Une union tout d’abord emplie de passions, d’amour sincère, dans laquelle deux enfants étaient venus s’ajouter à cette belle équation. Mais le calcul avait été faussé par des données parasitaires, par leur travail respectif qui les avait conduits, Lars et elle, à cesser le massacre et se livrer une autre bataille dans un tribunal. Et comme il s’agissait du lieu de prédilection de la brune, l’avocate avait raflé la mise, ne laissant son très cher mari qu’avec ses mouchoirs, ses costumes de marque et ses vociférations d’injustice. Épisode risible, qui la faisait jubiler lorsqu’elle ne pensait pas au sacrifice qu’elle avait dû faire en renvoyant Gae auprès de monsieur le Maire, celui qui ne s’était pas que des amis, à en croire l’arrivée impromptue et tonitruante de cet inconnu dans son bureau. Il avait de l’audace, mais elle n’appréciait guère qu’on ne pénètre sur son lieu de travail sans y avoir été convié au préalable. Rien que pour le coté confidentiel, et aussi par politesse. Visiblement, cet homme se comportait comme le dernier des idiots s’il pensait se retrouver face à une femme lambda. Et autant dire qu’elle n’avait pu que lui montrer une partie de l’étendue du caractère Ruinart. Elle n’avait pu que rire quant à sa répartie, à ses faux arguments dans le seul but de se dédouaner ou de se racheter une bonne conscience. « parce que je devrais vous applaudir de votre courage d’oser entrer ici » . Il n’en était rien, et elle ne comptais tout simplement pas lui laisser l’opportunité de croire qu’il avait gagné un point, surtout lorsqu’il rejetait la faute sur la réceptionniste. Même s’il était vrai que celle-ci n’avait pas été professionnelle. Son regard se voulait froid, et elle tapota des doigts sur son bureau d’agacement. « et vous vous êtes dit que frapper à une porte pouvait vous inoculer un quelconque virus, peut-être ? » . Elle reprenait la main, assénait un coup pour lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas trouver des justificatifs pour tout et passer pour la victime dans cette histoire. Lars avait déjà joué cette carte, et l’émotivité n’était pas une faiblesse chez Aurore. Puis, il avait fini par reconnaître son erreur, semblant reconnaître ses torts et se présentant. Charles Poulin, un des trois noms puissants qui régnaient sur le monde des affaires, si elle en croyait les gros titres et l’économie de Trois-Rivières. Il s’agissait de sa spécialité, et elle ne put que hocher la tête, l’invitant à poursuivre. Les présentations officiellement faites, la conversation les mena sur un ennemi commun, un être qui appartenait à leurs carnets d’adresses respectifs. Lars Vranken. Charles s’était renseigné à son sujet, mais ne connaissait pas tous les détails de leur divorce, à en croire les affirmations prononcées. Ainsi, elle passait pour la petite chose fragile, délaissée par son mari en raison de son travail trop prenant, trop envahissant. Et si elle admettait utiliser ces mêmes termes pour contrer le père de ses enfants, il n’en demeurait pas moins qu’elle avait toujours été indépendante et ambitieuse, prête à tout pour ne pas être la gentille petite épouse docile qui attendait que l’argent arrive dans le foyer. Elle attrapa un stylo et joue avec machinalement, tout en dévisageant l’intrus, qu’elle invita à prendre place dans un siège. Ainsi, il ne serait pas en posture dominante – du moins à sa croyance. « asseyez-vous, je vous prie. » . Ainsi, elle lui montrait son intérêt pour ce qu’il avait à lui proposer, à lui dire. « Mon ex-mari n’est sans doute pas le seul responsable de l’échec de notre mariage, et il ne faut pas croire tout ce qu’on peut lire dans les journaux. Sinon, je serai amenée à penser que vous être peut-être propriétaire des sirops Poulin, mais que vous n’en avez que le titre, et que tout l’honneur revient à une autre personne. Mais comme je viens de vous le dire, il ne faut pas toujours se fier à ce que les journalises racontent ». Elle se pencha légèrement, l’œil brillant de cette lueur d’intérêt qui la caractérisait tant. « et donc ? Que me proposez-vous, Charles ? Lui taper sur les doigts pour son arrogance, lui faire un procès pour propos diffamatoires ou lui ôter ce à quoi il tient tant pour lui rappeler que chaque acte à des conséquences » . Là, elle parlait en son nom, pour lui faire regretter d’avoir osé envoyer leur fille loin d’elle, juste pour se venger et la blesser, appuyer sur la seule faiblesse qu’elle possédait. Et pour ceci, elle était prête à se trouver un nouvel allié digne de ce nom.
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Charles Poulin
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Charles Poulin

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Dim 24 Jan - 0:52

puisque son audace ne figurait pas dans le top du palmarès de ses qualités, lorsque charles en faisait preuve, ça méritait d’être souligné. peu importe quelles étaient ses intentions aujourd’hui, il avait osé débarquer au cabinet d’avocat et se présenter dans le bureau de madame ruinart sans y avoir été préalablement invité. un record d’audace en quelques minutes seulement. mais aurore le fit tout de même bénéficier de son agacement. charles eut envie de rire devant sa réplique. toute personne qui le connaissait un tant soit peu savait qu’il était plus peureux qu’audacieux. « c’est certain que l’on ne se connaît pas encore, mais sachez que oui, ce courage inhabituel mérite une gracieuse révérence. » il décida de donner raison à aurore, en y glissant une pointe d’humour. peut-être que cela fonctionnerait avec elle. il devait trouver comment gagner sa confiance. cela commençait aussi par le fait de reconnaître ses torts. faire preuve de transparence. l’homme d’affaires a également fait valoir leurs possibles points en commun, mais il ne pensait pas un seul instant qu’elle était inférieure à lars ou une quelconque victime de ses agissements. à voir sa répartie, son caractère et son titre d’emploi, on voyait tout de suite qu’elle était une femme confiante et un être à part entière. quelque chose chez elle lui rappelait sa nièce scarlett. quand aurore l’invite à s’assoir, charles perçoit cela comme une victoire personnelle. il s’installe, sa posture trahissant sa fierté. il croise ses mains sur le grand bureau d’aurore et la regarde dans le blanc des yeux en écoutant ce qu’elle a à lui dire. ses paroles lui font comme l’effet d’une douche froide. « sinon, je serai amenée à penser que vous être peut-être propriétaire des sirops poulin, mais que vous n’en avez que le titre, et que tout l’honneur revient à une autre personne. » cette phrase fait écho dans son esprit pendant plusieurs minutes. cette phrase qu’on lui a trop souvent répété, comme une insulte à ses compétences. il rétorque du tac au tac. « c’est vrai qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on lit, sinon je pourrais croire que vous êtes une de ses pauvres victimes à qui il a tout enlevé. » il n’alla pas plus loin, ne voulant pas tout gâcher entre eux avant même qu’une quelconque alliance n’aie pu naître. sans plus tarder, elle voulut connaître ses propositions. charles se lança en toute honnêteté. « je veux faire tomber lars vranken. il se donne trop de pouvoir et se croit tout permis depuis trop longtemps. il est plus que temps que quelqu’un le remette à sa place. je me suis dit que vous seriez la meilleure personne pour faire alliance avec moi. je trouve d’ailleurs votre dernière suggestion très tentante. lui ôter ce à quoi il tient le plus… » par contre, charles ne savait pas tout ce à quoi il tenait. c’est pour cette raison que l’aide d’aurore était primordiale. « personne ne le connaît aussi bien que vous. » trop souvent lars avait rabaissé charles et ses dernières confrontations avec le maire lui avaient prouvées qu’il n’arriverait pas à ses fins seul. il devait avouer qu’il n’était pas assez fort face à lars vranken.
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Dim 31 Jan - 14:11

Voir la porte de son bureau s’ouvrir à la volée avait quelque peu surpris et agacé par la même occasion Aurore. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la laisse tranquille et qu’on ne s’aventure pas sur ses plates bandes comme si cela était normal. Cet homme avait su s’attirer ses foudres en à peine quelques instants. Charles Poulin s’efforçait de la brosser dans le sens du poil, à lui faire les plus beaux discours dans le seul but de l’amadouer et obtenir tout ce qu’il souhaitait d’elle. Sauf que les courbettes ne fonctionnaient pas avec l’avocate qui n’avait pu que rire face à ses paroles d’un autre temps. Venait-il d’une époque révolue ? Cette idée lui donnait raison dans le fait qu’il existait différentes catégories d’hommes sans qu’elle ne ressente l’envie particulière de placer l’invité surprise dans l’une des cases qu’elle avait en tête. Elle s’était contentée de hocher légèrement la tête. « j’attends que vous vous accompagniez le geste à la parole, après sans doute que vous aurez davantage ma confiance et mon attention » . Elle feignit de battre des cils, avant de tapoter légèrement ses doigts sur son bureau immaculé. Aurore Ruinart n’était pas du style à minauder et à prendre tout compliment pour vérité. Elle était maîtresse dans un tribunal, et son verbe s’était toujours voulu relativement acéré. Cependant, la présence de cet homme sur son lieu de travail n’était pas anodine et elle n’avait pu que l’inviter à s’asseoir afin de passer aux choses sérieuses. l’assurance de l’individu la surprit, mais elle ne baissa pas le regard. Au contraire, elle l’affrontait, se demandant à quel moment son courage le quitterait et ne présenterait la nature dépeinte dans l’article de son très cher ex-mari. Aurore n’avait pu qu’appuyer sur ce détail, attendant de voir s’il risquait de s’écrouler comme un château de cartes avec un léger courant d’air. Cependant, cela ne se produisit pas, c’était tout le contraire. Le Maire avait tout faux, et cela lui plaisait fortement de constater que son ex-époux s’était trompé, ou du moins avait sous-estimé son adversaire. Aurore se pencha légèrement, laissant sortir un rire de sa gorge délicate. « êtes-vous sûre de vos informations ? Parce que si mes souvenirs sont bons.. » . L’avocate marqua une courte pause, en regardant ses ongles manucurés, avant de faire mine de compter sur ses doigts. « le divorce a tourné en ma faveur, je passerai les détails de la garde des enfants, et de la fortune partagée » . Il fallait rendre à César ce qui appartenait à César, et la victoire rimait avec Ruinart, non avec Vranken qui portait encore les cicatrices du verdict final. Le sourire de la brune s’était étiré, alors que Charles Poulin présentait son plan et son objectif. Faire tomber le maire se s’avérerait pas être une tâche simple, parce que l’homme s’était protégé, n’avait – quasiment – aucune faille, du moins c’était ce que pensaient des individus lambda qui ne se fiaient qu’au paraître et qui ne  creusaient pas vraiment. l’avocate n’avait pas besoin de se donner tant de mal, de par leur passé marital, de leurs ressemblances qui ne frappaient pas aux yeux du premier venu. Ange en apparence, mais reine des glaces ou des enfers en réalité, elle sourit et finit par quitter son fauteuil de cuir pour venir s’asseoir sur le bureau, de manière toujours élégante, sans vulgarité aucune. Ils avaient un ennemi commun, et depuis que Gaenor avait été placée dans un pensionnat, la rancoeur de l’avocate se voulait grandissante, la rongeait littéralement et elle comptait bien tout faire pour le voir mordre la poussière. Une nouvelle fois. Lui rappeler qu’Aurore Ruinart ne pouvait être à genou ou affaiblie. Lars avait utilisé la faiblesse de la brune pour l’atteindre, et la réciproque serait vraie. La brune se pencha légèrement, sa plus belle arme dessinée sur ses lèvres délicates. « Tout le monde lui confère énormément de pouvoirs : son journal, la mairie. Vous savez ce qu’on dit : le pouvoir appelle le pouvoir, il s’en rassasie, s’en repaît comme un vautour. » . Elle posa ses mains sur ses genoux, et poursuivit le ton doux, bien trop pour se montrer innocent « vous venez me voir, car vous n’avez aucune connaissance de ce à quoi il tient le plus, n’est ce pas ? Vous pourriez vous rendre dans son dressing et brûler tous ses costumes. Mais cela ne servirait à rien. Ensuite, nous avons quoi ? Son journal, sa fierté. Grâce auquel il a acquis sa notoriété et grâce auquel il peut mettre à mal ses ennemis. Comme vous » . Elle lui faisait une simple piqûre de rappel, avant que son sourire ne se durcisse. « nos enfants sont également sa faiblesse, mais jamais ô grand jamais je ne les utiliserai contre lui. » . Ils étaient ce qu’elle avait de plus précieux, son talon d’Achille également mais elle s’en fichait. Son rôle de mère comptait davantage que ce qu’elle avait engrangé au fil des années, à cette fortune amassée sur son compte en banque. Son regard se teinta de cette lueur d’intérêt, de cette idée soudaine qui lui avait traversé l’esprit.  «  les femmes sont également le point faible de mon très cher ex-époux. Il peut passer pour l’homme idéal, mais son penchant pour la gente féminine peut le mettre à terre, être une épine dans son pied, surtout si cela s’étalait sur la place publique. Imaginez déjà les gros titres, le Maire de Trois-Rivières poursuivi pour agressions sexuelles ou harcèlement sur des jeunes femmes qui auraient la meilleure des avocates. » . Elle savait où viser, ce qu’il avait fait durant des années durant leur mariage. « ah, et si je peux vous donner un petit conseil, ne l’affrontez pas directement. Avec Lars, il faut se montrer plus intelligent, plus sournois également. s’immiscer dans ses failles, et lui prendre l’essentiel, ou lui broyer les testicules, jusqu’à le voir pleurer, le voir implorer que tout ceci s’arrête, que son cauchemar prenne fin » . Son regard rencontra celui de Charles, et elle tendit la main en sa direction. « est-ce cela que vous voulez, Charles ? » . Son prénom roula sous sa langue, et une chaleur l’envahit. La vengeance avait sonné, le combat allait reprendre, une nouvelle fois.
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