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jusqu'à ce que l'enfer nous ouvre les bras (alan)
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Valentina Lebowski
dream is a wish your heart makes
Valentina Lebowski

✩ messages : 248 ✩ avatar : Gabriella Pawalek
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★ âge : 31

Mar 21 Avr - 14:14

- C'est quoi ton nom ?
- Alan Dentremont tu devrais le savoir je suis le premier sur la liste et toi qu'est ce que tu viens faire ici ?
- Valentina Lebowski, celle qui prendra ta place.

Valentina & Alan, quatorze ans auparavant.


Le mariage.
Drôle de pacte que deux êtres s’octroyaient entre eux pour s’enchaîner l’un à l’autre de manière irrémédiable. S’enchaîner corps et esprits, pour le meilleur et pour le pire comme ils disent. Un simple bout de papier signé par les deux parties pour se promettre l’éternité. Foncer dans un mur tout en sachant ce qui nous attendait, cette catastrophe magnifique que représentait cette utopie. Certains se contemplaient dans des mariages où la routine dominait en maître ne laissant que très peu de place à la passion, la fougue. D’autres se nourrissaient dans des conflits ne sachant pas comment s’exprimer autrement que par les cris, les problèmes sans chercher de solution. La mélodie du mariage résonnait dans les notes qu’on inscrivait en secret, celle de protéger l’autre quoiqu’il en advienne. Devenir l’autre dans toue sa splendeur et dans toute sa noirceur. Alan, cet esprit du diable qui envahissait chaque cellule de mon corps. Cet homme qui pouvait rendre les femmes folles à lier, celui qui ne laissait rien au hasard. Chaque geste calculés comme une rengaine qu’on offre à nos oreilles, chaque mot prononcés ne représentait aucun artifice. Malade d’amour, malade d’aimer depuis le premier jours, les premiers émois. Complètement accro à la seule personne à qui je pouvais tout sacrifier sur l’autel pour le voir renaître. Ce sentiment d’abandon à chaque fois qu’il se trouvait loin de moi cette peur finalement qui hantait mon esprit. La peur qu’il m’abandonne une fois qu’il exploiterait d’autres femmes et que je ne lui suffirais plus. Remettre en question chaque aspect de son amour par la peur de souffrir de son absence. Un supplice qui longeait le corps de mon corps quand l’attente se faisait jusqu’à ce qu’il franchisse le pas de cette porte. Indépendante dans les affaires mais totalement dépendante d’esprit face à celui qui représentait cette autre partie de moi.
Cinq heures.
Cinq heures qu’il devait rentrer de sa journée à l’hôpital.
Pas de messages.
Pas d’indices.
Juste la colère qui émanait de mon corps quand j’habillais mes jambes de bas résilles. J’appliquais mon rouge à lèvres comme si une plume s’y déposait. L’ensemble en soie qui couvrait quelques parties de ma peau je laissais claquer mes talons contre le sol. En cage. Je fouillais dans le bureau pour trouver sa feuille d’examens. Hypo-condriaque, il subissait des examens presque hebdomadaires pour s’assurer de sa bonne santé. Connard. Irrésistible connard. La force de l’habitude je trafiquais avec une main d’orfèvres ces analyses, me venger de cet affront qu’il m’offrait celui de disparaître dans la nature. J’appliquais à nouveau la colle sur l’enveloppe pour enfermer le précieux sésame.
La clé tournait dans la serrure de la porte.
Mon cœur rata un battement, mon expiration se faisait plus lente et silencieuse. La porte s’ouvrait lentement comme un calvaire qu’on m’offrait, qu’on me punissait pour mon impatience. Alan s’avançait vers moi d’abord sans un mot. Mon corps se raidissait à sa simple vue avec cette envie furieuse de capturer ces lèvres, de les posséder, de les mordre pour qu’elles m’appartiennent. Le feu qui jaillissait du fond dans mes entrailles avec tant d’ardeur. Je laissais une main s’approchait avec douceur contre la sienne pour attraper le bout de ces doigts laissant le feu incandescent se transmettre entre nos doigts.
« Cinq heures. Tu te moques de moi ? » pestais-je sans pouvoir le quitter des yeux, prête à cette nouvelle guerre, la guerre de cet amour.

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Deven Grant
dream is a wish your heart makes
Deven Grant

✩ messages : 129 ✩ avatar : Douglas Booth
✩ crédits : millésime
★ âge : 34

Jeu 30 Avr - 14:02

Alan était un maître dans l’esbrouffe et la manipulation. Son cœur ne flanchait pas car il était difficile de déterminer avec certitude s’il en avait un. Il le ressentait qu’une fois les traits de Valentina sous ses mains. Mais malgré ça, il s’était toujours demandé si les pulsations anormales de son organe vital, ne provenait pas tout simplement d’un mécanisme mal interprété. Il avait passé son temps à étudier le corps humain mais plus spécifiquement, les rouages de leur cerveau, s’étonnant toujours que la folie soit catégorisée et que la normalité, soit déterminée par les actions d’une large majorité. Mais si la minorité était la plus saine d’esprit ? Et si celle qui décidait de s’abolir des règles et des lois, avait déjà compris que le monde n’était pas à faire avec des codes et des barrières mais bien plus avec la liberté d’arpenter un monde de la plus belle des façons… C’était toujours avec cette pensée qui altérait bien évidemment, sa position, qu’il questionnait ses patients et passait son temps à les conseiller et les remettre en question sur le bien fondé de leurs actions quand il les voyait bien plus comme des électrons libres et indépendants qu’une mère au foyer ou un bon père de famille. Les cris résonnaient dans la vastitude de couloirs qui s’entrechoquaient les uns après les autres. A son passage, les infirmières lui accordèrent des sourires mielleux. Quant aux hommes, ils hochaient la tête comme pour marquer l’admiration qu’ils portaient à un homme si honnête et droit. Alan eut un sourire. Ce n’était rien de tout cela. La preuve, il venait de passer la dernière heure, à discuter avec Blake Lancaster, la patiente la plus incroyable qu’il n’avait eu jusqu’alors, l’occasion de diagnostiquer. Il était évident qu’au lieu de répudier ses ardeurs, il jouait le jeu et la poussait pour savoir à quel moment, il pourrait l’utiliser pour sa cause. Il n’avait pas regardé l’heure, presque attiré d’une manière bestiale et sanguinaire par le mal en personne dans un écrin de féminité à peine dévoilée par la camisole de force. Lorsqu’il rentra et passa l’entrée légendaire de la demeure Dentremont/Lebowski, il darda un regard azur sur celle qui l’accueillait aussi sèchement qu’un désert aride. Il arqua un sourcil, posa les clés de sa voiture luxueuse sur le chiffonnier et avança vers elle pour déposer un chaste baiser sur sa joue. Il savait que cette maigre marque d’affection allait plus encore, la rendre folle. Et il adorait ça… T’as pas une session au club de bridge aujourd’hui ? Pas d’émission de télé-réalité pour t’occuper au lieu de fixer la pendule d’ennui ? Valentina détestait lorsqu’Alan la mettait dans la même case que toutes ces femmes écervelées qui n’avaient de cesse de vivre leur vie au travers de l’autre au lieu de se fixer de vrais buts. Ce n’était pourtant loin d’être le cas. Valentina était une femme brillante et déterminée. Qu’il la rabaisse ainsi marchait à chaque fois. Son caractère révolté au naturel, ne manquerait pas de piquer en vrille vers lui pour ouvrir le feu. Il s’avançait vers elle et enlaçait sa taille de ses bras en couvrant son cou de baisers charnels qui la faisaient fondre. T’as pris une douche ? Qu’il lâcha en reculant d’un bon pas. Loin de lui l’idée de la mettre mal à l’aise mais Alan était pour la rigueur presque extrême de la propreté et autant dire qu’une simple douche le matin ne suffisait pas. A ces mots, il sortit l’objet qui ne quittait jamais la poche trois-quart de son costume : un gel hydroalcoolique dont il s’imbiba les mains. Une odeur qui sentait l’hygiène à plein nez.
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Valentina Lebowski
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Valentina Lebowski

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★ âge : 31

Sam 20 Juin - 0:05

Il existait deux types d’homme dans la vie.
Ceux qui pensaient être invincibles et
Ceux qui devenaient invincibles.
Il n’y avait que ceux qui reconnaissaient leurs faiblesses et qui savaient les dompter qui pouvait devenir invincibles. Nous naissions tous avec notre croix autour du cou certains la jeter à la première difficulté en s’armant d’un caractère et d’une amnésie pour avancer. D’autres la garder près d’eux contre leur poitrine pour ne jamais oublier quels étaient leurs points faibles. Avancer en toute connaissance de cause permettait de garder un cap, de suivre une route tout en sachant quels obstacles pouvaient nous briser, nous casser comme un simple verre qu’on éclate contre le sol. Mettre de côté ces faiblesses et s’en cacher était en soit la plus grande faille des hommes et des femmes de ce monde. Si nous nous connaissions parfaitement nous savons alors comment se battre et combattre cette faiblesse pour que peu à peu elle finisse par être qu’une caresse sur nos vies et non notre fléau.
Alan était mon fléau,
J’étais son apocalypse.
Nous savions tous les deux que nous n’étions pas le couple parfait aux yeux des standards idéalisés, nous ne passions pas le plus clair de notre temps à se susurrer des mots gluants de niaiseries ni à hurler notre amour. Notre amour était plus silencieux, plus perfide. Notre amour résidait de cet accord tacite de tout dévoiler l’un à l’autre pour ne jamais laisser les autres s’approcher de trop près de la vérité. J’avais tué ma mère et même si je ne savais pas ce qu’il avait fait de la sienne je savais les démons qui l’habitait. Qui était le plus fou ? Le fou ou celui qui essayait de le comprendre ? Alan était habité par la connaissance de l’esprit et de ceux qui qualifiait comme la vérité de ce monde, qu’à travers leurs yeux il existait cette vérité que personne ne voulait croire. Il les comprenait non pas parce qu’il s’agissait d’un nombre incalculable d’années à étudier la psychologie mais parce que en les approchant il se trouvait lui-même dans ces morceaux de folie. Alan n’était pas un être simplement calculateur et froid. Il était le mystère en personne celui qui vous prend aux tripes et au crâne à chaque instant mais si tout le monde pouvait lui dresser un portait des moins plaisants ils ne comprenaient pas qu’il faisait parti des entiers. Il aimait inconditionnellement, démesurément même si la fidélité était une de ces principales vertu il aimait jouer avec le feu juste pour retourner dans mes bras car aucun autre bras pouvait le maintenir vers le haut. Aucun de ces regards aguicheurs, de ces jupes fendues et des poitrines dévoilées ferait de lui un homme invincible. Un baiser sur ma joue comme une banalité et le ventre qui se tordait tout en remontant mes yeux face à lui. Il aimait me comparer à ces ménagères qui n’avait pour but dans le vie que de tuer le temps à coups de philosophie de comptoir en jalousant leurs voisines. « Je préférerais mourir qu’être l’une de ces caricature de la femme et va te faire foutre » grognais-je presque tout en ne le quittant pas du regard. L’amour, la passion mais un profond respect que personne ne pouvait sonder. Des lions jamais en cages c’était peut-être ça notre plus belle réussite finalement. Ne jamais refréner nos instincts, ces lèvres qui percutent mon cou avec ferveur, mes ongles qui se plantaient sans douceur contre son torse. « Oui il y a moins de quinze minutes tu crois que j’aurais mis ces bas si ma peau était sale ? » lui demandais-je dans un sourire tout en détachant délicatement la ceinture de mon peignoir de soie. Alan et moi étions des maniaques de la propreté ça en était presque troublant comme si nous devions tout stériliser avant de tout exploser sur nos passages. « Tu as reçu tes résultats chéri. Tu sais qu’ils ne font pas de carte de fidélité dans les cabinets d’analyses. Aurais-tu peur d’avoir attraper une maladie après t’être tapé une de tes patientes ? » osais-je presque tout en sortant une bouteille de vin et deux verres en cristal que j’essuyais dans le torchon dédié à la vaisselle propre pour retirer les poussières qui auraient pu s’y insérer. « J’espère que tu n’as pas faim je ne t’ai rien préparé. » lui disais-je tout en servant les deux verres jonchés sur le marbre.
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Deven Grant
dream is a wish your heart makes
Deven Grant

✩ messages : 129 ✩ avatar : Douglas Booth
✩ crédits : millésime
★ âge : 34

Sam 21 Nov - 14:10

Valentina était aux antipodes des physiques si raffinés et tirés à quatre épingles qu’on lui avait présentés lors de leurs nombreux diners. Il les avait toutes connues, les grandes, les petites, les minces, en formes… mais rien ne valait l’héritage maudit d’un visage si balafré. Rien ne valait les lèvres pulpeuses de Valentina et son regard de serpent. Rien ne pouvait être comparable à ses sourires fiers et sa contradiction perpétuelle entre classe et harmonie puis vulgarité acide et entêtante. Il y avait de forts contrastes dans ses postures et démarches. Elle avait des manières exquises et l’instant d’après, pouvait se comporter comme une trainée mais c’était ce qui plaisait le plus à Alan. Valentina avait le sang froid puis chaud. Elle était l’épouse parfaite tout comme l’amante qu’on rêve d’avoir en secret. Tout comme lui, le double visage lui collait à la peau et jonglait au gré de ceux qu’ils côtoyaient et des soirées dans lesquelles ils étaient souvent invités. Le couple avait une image impeccable mais c’était Alan qui jouait le mieux au jeu de l’homme parfait sous toutes les coutures. Bien souvent, la presse à scandale avait essayé de trainer Valentina dans la boue, imaginant qu’elle était celle qui était la plus incontrôlable dans le couple, celle qui pouvait à tout moment le desservir… S’ils savaient que c’était bien tout le contraire… Valentina jouait mais Alan était un monstre et les détails de ses affaires lui avaient été soufflés à l’oreille mais jamais véritablement dévoilés. Il préférait la laisser dans un cocon comme une fleur qu’il ne voulait pas faner avant l’heure. Elle était trop parfaite pour qu’il la mêle à ses penchants sociopathes. Il l’avait déjà fait pour leur bien commun à tous les eux mais ce qui relevait de l’hôpital relevait de sa propre intimité. D’ailleurs, les secrets qu’il gardait enterrés l’avaient toujours rendue folle, comme la seule porte close dont l’accès lui serait à jamais interdit. N’emploie pas ce mot dans ta bouche s’il te plaît. La mort. Comme un grand enfant, Alan imaginait trouver le remède pour la rendre éternelle. Impossible pour lui de la perdre et si un jour, c’était elle qui tournait les talons, il pourrait l’enfermer à double tour. Il était le propriétaire possessif et jaloux de l’objet le plus précieux qui soit. Elle en était parfaitement consciente. En travaillant dans un casino, j’ai toutes les raisons de croire que tu cotoies une plèbe dérangée et malpropre. Ma question est fondée chérie. Répondit-il en attrapant le journal sur la table à manger. Il y jeta un coup d’œil bien que son regard quittât un instant les inscriptions en noir et blanc pour glisser sur les bas qu’elle lui montrait en signe de défit. Un tic nerveux balaya son visage. Le loup s’éveillait. Il ne fit aucune remarque et se focalisa sur le journal. Et j’imagine que tu t’es empressée de les lire et de refermer l’enveloppe avec discrétion pour ne pas que je me rende compte que tu as cette fâcheuse manie de vouloir fourrer ton nez dans mes affaires ? Si on avait l’impression qu’Alan la rabrouait sur son comportement, il n’en était rien. Il était plutôt amusé d’imaginer qu’ils étaient encore comme ces jeunes adolescents à l’époque. Et je ne te demanderai pas de toucher à la cuisine. Je te l’ai dit maintes fois c’est trop dangereux pour toi. Appelle une cuisinière, paie-la son prix si c’est ce qu’il faut pour que tu te tiennes loin des fourneaux. La cuisine était immaculée comme si elle n’avait jamais servi. C’était vrai. Hormis le comptoir pour leurs ébats fusionnels, Alan n’avait jamais cuisiné et si Valentina s’était essayée, il l’avait instantanément attrapée fermement pour lui interdire ce genre d’activités. Encore plus tortionnaire qu’il n’y paraissait, la moindre blessure sur la peau de sa femme ou la moindre salissure l’auraient rendu complètement fou. Attends-tu quelque chose de moi ? Dit-il en arquant un sourcil après avoir redressé son visage vers elle. Il haussa un sourcil. Valentina le dévisageait entre envie et manigance. Il connaissait parfaitement ce regard. Elle le rendait fou mais pour l’heure, il ne succomberait pas à la sirène. Pas aussi vite qu’elle l’aurait aimé…
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