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le passé ressurgit (bastian)
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Mer 21 Oct - 16:13

tu venais de terminer le travail. t'étais sortie du cabinet et t'étais partie faire quelques petites courses. à ton rythme comme toujours. il ne fallait surtout pas te brusquer. appuyée sur ta canne, tu prenais ton temps. t'étais de bonne humeur, jane. même si ta jambe semblait se raidir encore un peu plus aujourd'hui, tu avais passé une belle journée de travail. t'essayais de toute façon de toujours voir le positif dans toutes les situations possibles. parce qu'il ne te restait plus grand chose, au final. il fallait bien que tu te raccroches à ce que tu pouvais et que tu profites de ce que la vie peut t'offrir aujourd'hui. tu ne sais pas pendant combien de temps tu pourras encore en profiter. tu savais juste que ta date d'expiration était bien plus courte que tu ne l'imaginais. tes courses terminées tu ressortais dans les rues de trois-rivières. tu te trouvais dans les quartiers au nord de la ville. tu avançais tranquillement pour aller prendre un bus. tu tentais de marcher le plus possible, histoire de garder la forme et de ne pas te laisser emporter par ton handicap. c'est en te dirigeant jusqu'à l'arrêt de bus que tu l'as vu. bartolomeo. ton regard qui se pose directement sur le sien. il était à quelques mètres de toi et tu en restais bouche bée. le temps qui semblait s'arrêter alors que vous restiez tous les deux figés, le regard planté dans celui de l'autre. b-bartolomeo. tu balbuties dans un souffle alors que tu ne t'imaginais pas retomber sur lui un jour. une histoire qui s'était passée à cuba. une belle histoire. t'en est tombée amoureuse de ce mec, tu le sais. tu sais aussi que le quitter sans rien lui dire avait été une des décisions les plus difficiles que tu avais eu à prendre. pourtant, tu pensais que c'était pour le mieux. parce que ta maladie avait pris le dessus et que tu ne voulais lui avouer ce qu'il t'arrivait.
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Lun 16 Nov - 14:35

le passé doit rester au passé, tu l'conjugues pas autrement d'ailleurs. tu l'fais jamais. t'es pas d'ces gens-là qui ferment les yeux et s'évadent dans ce qu'ils ont vécu. tout du moins, tu voudrais ne pas l'être. mais depuis ton retour à trois-rivières, t'as l'sentiment qu'on fait tout pour que t'y plonges tête la première. comme si on prenait un malin plaisir à t'faire comprendre que jamais tu n'pourras complètement t'en détacher. le retour de faust, le retour de leann et puis, le retour de lydia. toutes ces personnes que t'avais, te semble-t-il, laissé derrière toi et qui prenaient aujourd'hui un plaisir non fondé de te hanter jusqu'ici. alors forcément, quand t'entends (b-bartolomeo.) t'as l'coeur qui vrille.
new york est déjà revenu en ville.
montréal aussi.
mais tu ne t'attendais pas à voir cuba débarquer également. tu n'pensais pas que cette parenthèse, pourtant bien fermée à l'époque où la fille qui se matérialise devant toi aujourd'hui t'avait quitté sans mot dire, ne s'ouvrirait à nouveau. pourtant, quand tu plonges tes yeux dans les siens, tout te revient à la gueule comme un boomerang. votre histoire sur la plage, vos baisers salés, le goût sucré de sa peau sous tes lèvres. merde, tout revient comme si ton corps n'avait jamais su l'occire complètement. tu ravales ta salive, tu tousses même en manquant de t'étouffer. (jane ?) parce que c'est tout ce que tu savais d'elle.. son prénom. elle n'avait jamais jugé bon de te donner quoi que ce soit d'autre et tu t'étais bien gardé de fouiller puisque le pseudonyme qu'elle emploie en t'appelant n'est autre qu'une de tes énièmes affabulation pour tromper ton monde. (qu'est-ce que.. qu'est-ce que tu fiches ici ?) tu t'entends lui dire sur un ton de reproches, presque.
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Lun 30 Nov - 11:59

le temps qui semblait presque s'arrêter alors que ton regard se posait sur celui de bartolomeo. ton coeur qui rate un battement, tes joues qui s'embrasent. il avait toujours le même effet sur toi, c'était évident. mais aujourd'hui tu ressentais aussi une pointe de culpabilité. forcément. t'avais merdé à l'époque. tu l'avais laissé sans rien dire. t'avais pas trouvé d'autres solutions. parce que tu n'avais pas trouvé le courage de lui dire que tu étais malade. que tu souffrais d'une maladie qui allait petit à petit t'empêcher de marcher, t'empêcher de manger normalement, t'empêcher de parler et puis finalement, t'empêcher de respirer. enfin, tu te doutes que les reproches vont arriver aujourd'hui. il aurait toutes les raisons du monde de le faire en même temps. tu restes face à lui, appuyée sur ta petite canne. jane ? tu hoches doucement la tête de haut en bas pour confirmer que c'est bien toi. même si tu sais que c'est inutile. il est simplement surpris de te voir, tout comme toi. vous vous êtes connus à cuba, alors forcément tu ne pensais pas le retrouver ici à trois-rivières. qu'est-ce que.. qu'est-ce que tu fiches ici ? tu les sens, les reproches qui arrivent. le ton de sa voix le montre très clairement. tu tentes de garder la tête haute malgré tout. je vis ici. et.. et toi ? tu demandes un peu maladroitement. tu voudrais savoir s'il va bien. savoir ce qu'il devient. tu voudrais lui poser tellement de questions. mais tu sais que tu n'en as pas le droit. tu sais qu'aujourd'hui c'est lui qui posera la question. mais seras-tu capable de lui dire la vérité ? elle était là, sous ses yeux en plus. ta canne donnait une partie de la réponse. mais évidemment il ne pouvait le comprendre sans que tu ne donnes des explications. alors que lui répondras-tu à ce moment-là ? est-ce que tu parleras de cette même histoire d'entorse à la cheville que tu donnes à tout le monde ?
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Ven 4 Déc - 14:38

elle était partie. comme un courant d'air. elle avait claqué la porte sans même que tu ne l'entendes. un matin, tu t'étais réveillé, elle n'était plus là. pourtant, vous aviez vécu quelque chose de fort, non ? tout du moins, c'est ce que tu croyais, jusqu'à ce qu'elle s'en aille sans crier gare.
depuis, t'avais nourri aucune rancoeur à son égard. avec le temps, tu la remerciais plutôt de la parenthèse qu'elle t'avait offert. ta vie à cuba n'avait été qu'un mensonge de plus sur ton parcours. tu l'avais réalisé en rentrant finalement à trois-rivières au décès de ta mère. c'était peut-être con à dire, mais même si t'avais aimé passionnément cette fille, tu sais qu'elle n'avait jamais connu celui que tu étais vraiment. ça n'enlève rien à ta surprise, évidemment. tu t'attendais à tout, sauf à la retrouver ici. tu sais le monde petit, tu n'imagines juste pas à quel point. d'elle, tu n'savais que son prénom et quelques brides de sa vie. mais là-bas, à cuba, vous étiez restés vagues. vous n'aviez fait que profiter l'un de l'autre sous un soleil de plomb. à vivre un amour de vacances qui se prolongerait plusieurs mois encore avant de s'évaporer dans vos souvenirs. tu ne lui reprocherais pas son départ précipité, ça non. (je vis ici. et.. et toi ?) tu ravales légèrement ta salive, manques presque de t'étouffer. t'en reviens pas. elle habite ici ? depuis quand ? parce que c'est ton cas, aussi. t'as grandi ici, t'as pas le souvenir de l'avoir déjà vue. le temps se fige encore un peu. tu rougis, malgré toi. tu sais même pas quoi lui répondre. tu cherches une réponse au fond d'ses yeux. tu t'rappelles de votre histoire et ça t'fait mal, un poil. (je suis né ici.) ouais, c'est une bonne réponse. au moins, c'est large et ça lui fait comprendre que t'as vécu ici quelque temps. ça laisse ouvert sur d'autres révélations du genre "mais oui, j'connais ta famille" si ça d'vait s'avérer le cas.
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Mar 12 Jan - 14:23

tu ne pouvais pas dire que c'était un moment de plaisir pour toi. bien au contraire. ton regard planté dans celui de bartolomeo, tu ne savais pas exactement ce que tu devais dire. tu supposais que le jeune homme n'avait pas forcément envie de te voir ou de te parler.. après ce que tu lui avais fait, ça pouvait se comprendre bien sûr. tes yeux dans les siens, vous cherchiez pour le moment à savoir comment c'était possible de vous retrouver tous les deux ici. vous vous êtes connus à cuba. là-bas vous avez profité de votre vie ensemble comme il se doit. vous étiez heureux, pour ces quelques mois. un amour qui n'aura pas duré très longtemps. malheureusement. par ta faute. tu le sais. la maladie qui a pris le dessus, la peur de son regard qui t'a poussée à fuir sans donner la moindre explication. t'en souffre encore de tout ça. parce que t'avais trouvé quelqu'un de véritablement génial. tu sais à quel point tu l'appréciais, à quel point tu t'es attachée. tu sais que les sentiments se sont développés à son égard. mais tu sais aussi que c'était mieux ainsi. il n'aurait sans doute jamais supporté ta maladie. pour l'heure, c'était encore tout à fait gérable. mais sur le long terme il était plus qu'évident que les choses allaient devenir difficiles pour la personne qui accepterait de faire sa vie avec toi. je suis né ici. qu'il te lance et toi tu hoches doucement la tête. ah, oui. tu souffles doucement. les joues roses. est-ce que tu dois encore dire quelque chose, ou simplement lui souhaiter une bonne journée ? je.. je ne veux pas te déranger plus longtemps, j'imagine que tu as plus important à faire. tu lances les yeux dans les siens. c'est le moment de t'excuser jane bon sang ! tu baisses le regard, tu t'appuies sur ta canne et tu souffles doucement, les joues roses. je suis désolée.
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Jeu 11 Fév - 14:51

il existe toujours un moment où les choses se bousculent un peu. passé, présent.. tout s'retrouve au même endroit. un espèce de melting pot dans lequel tout devient plus ou moins flou. Jane faisait, jusqu'à il y a cinq minutes, partie d'une vie antérieure que tu croyais avoir abandonnée sur les plages de Cuba en même temps qu'elle t'avait quitté. tu pensais même pas la revoir un jour et certainement pas ici, à Trois-Rivières. alors ouais, t'es étonné. plus encore quand elle t'avoue habiter ici désormais. tu marques une pause, surpris, presque choqué. avant de lui dire que de ton côté, tu es né dans l'coin. ses joues rougissent légèrement. tu vois bien que l'passé d'vient superbement gêné, mal à l'aise.
- ah, oui. elle souffle, à peine audible. elle marque une pause et puis, elle ajoute je.. je ne veux pas te déranger plus longtemps, j'imagine que tu as plus important à faire. avant de baisser les yeux sur.. sa canne ? tu bloques, n'arrives plus à défaire tes yeux de l'objet qu'elle tient d'une main plutôt ferme. je suis désolée. voilà qui t'arrache à cette contemplation. rougissant, sans le vouloir, tu relèves la tête pour planter tes yeux dans les siens.
- pourquoi ? tu lui demandes, instinctivement, sans savoir si c'est vraiment nécessaire qu'elle définisse la profondeur de ses excuses. tu sais très bien où elle veut en venir. ton doigt pointe alors le morceau de bois qui la maintient debout tandis que tes lèvres articulent tu es blessée ? c'est gentillet, dans la façon d'être dit, mais c'est curieux également. peut-être même un peu pernicieux. sans doute une manière comme une autre de détourner la conversation. ses excuses, tu n'en veux pas. tu n'veux même pas savoir pourquoi elle était partie comme une voleuse. t'en avais souffert mais t'avais aussi fait ton deuil. à quoi bon y replonger, tête la première ?
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