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Lila Holden
to infinity and beyond
Lila Holden

✩ messages : 593 ✩ avatar : benedetta porcaroli.
✩ crédits : ~ labxnair.
★ âge : 29

Mar 19 Jan - 23:38

D’un ton fluet, elle fredonne le refrain d’une chanson de Beyoncé, cherche dans les textes de l’artiste le courage qui lui manque. Les derniers clients ont quitté les lieux depuis plus d’une heure. Fanny l’a aidée à nettoyer la salle, à lustrer le comptoir, à recompter la caisse et à essuyer les verres, puis elle est partie retrouver le confort de son appartement, rejoindre les bras de Morphée. Tout est nickel de chez chrome et elle pourrait, à son tour, terminer son service. Au lieu de ça, elle fait les cent pas depuis presque quinze minutes devant la porte du bureau de Mandy. L’absence de Xavier, depuis le décès tragique de sa soeur cadette, a multiplié sa charge de travail. Il se retrouve seul face à la paperasse, aux factures des fournisseurs, aux banquiers, à la gestion courante d’une entreprise. Son petit poing fermé s’apprête à frapper contre le bois mais son regard croise son reflet mal assuré dans le miroir qui jouxte le seuil de la tour de contrôle. Rapidement, elle ajuste quelques mèches de ses cheveux, applique un peu de brillant sur ses lèvres et repositionne ses minces atouts pour offrir une symétrie parfaite à son décolleté, une fois encore trop vertigineux. A la suite d’une longue inspiration, elle se décide à toquer, trois coups. Elle croit ouïr un grommellement grave à travers la cloison et entre, à pas de velours, dessine un sourire un poil forcé au milieu de son visage d’ange. « Mandy... Je peux te déranger cinq minutes, s’il te plaît ? » Elle bosse au Pussycat depuis presque un an et, d’un commun accord, ils ont décidé de laisser au placard le vouvoiement trop formel. Pour autant, malgré cette liberté, elle n’oublie pas qui donne les ordres, qui est aux commandes et n’a jamais osé lui manquer de respect de quelques manières que ce soit. Il n’a pas encore redressé la tête, lorsqu’elle s’assoit face à lui. Elle retient son souffle, fait le moins de mouvements possibles par peur de créer énième une catastrophe née de sa maladresse légendaire. « J’ai besoin d’argent. » Elle sait que son temps est précieux et elle ne veut pas tourner autour du pot, faire durer un suspens inutile. Depuis que Boyd a déménagé à Montréal, elle ne s’en sort plus, n’arrive plus à joindre les deux bouts. Le loyer, les courses et les diverses factures qui s’accumulent ont fait passer son compte en banque dans le rouge écarlate. Son banquier multiplie les courriers de relance et les menaces, bien décidé à lui couper les vivres pour qu’enfin elle puisse éponger ses innombrables dettes. Elle pourrait demander de l’aide à Tim mais sait que sa situation financière est précaire, qu’il à toutes les peines du monde à faire renaitre le Grant de ses cendres. Elle pourrait demander l’aumône à Boyd mais elle estime qu’il l’a suffisamment entretenue ses dernières années et sait qu’il exigerait qu’elle cesse sa carrière dégradante dans l’industrie du X en contrepartie. Elle pourrait aller chouiner dans le bureau de Tom, le plein-aux-as, mais elle sait que l’information finirait par atterrir dans le tympan de Xavier. « Je suis vraiment gênée de te demander ça mais je m’en sors plus... je te rembourserai tout, jusqu’au dernier centime. » Elle a juste besoin de quelques mois pour renflouer les caisses, faire quelques allers-retours à Montréal, tourner quelques scènes pour les géants du porno en ligne. Ce n’est qu’une mauvaise passe, elle est dans le creux de la vague mais c’est temporaire. Pourtant, elle se sent affligée par la honte, même à Los Angeles, où le coût de la vie est infiniment plus cher, elle n’a pas demandé une seule fois qu’on lui fasse de la charité. Suspendue à ses lèvres, elle n’en mène pas large et attend sa sentence avec fébrilité ; à deux doigts de fondre en larmes s’il lui répond par la négative, sans même avoir besoin de puiser dans son meilleur jeu d’actrice pour les faire ruisseler sur ses joues. Incapable d’affronter la situation, elle détourne lentement le regard vers le sol, enfonce ses ongles dans la chair de sa cuisse pour rester consciente et supplie dans un ultime murmure. « Tu... tu penses que tu peux m’aider ? »
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Jeu 25 Fév - 14:50

depuis que Xavier a perdu sa soeur, les horaires se multiplient pour toi et tu dois bien admettre que tenir la barre seul te demande pas mal d'efforts. sans doute trop puisque tu n'as toujours pas pu régler le problème le plus important que tu t'étais juré de régler ; le mariage de ta soeur. auquel tu n'as toujours pas mis fin malgré tes menaces transmises à Lit. t'as l'coeur lourd, en ce moment. sans doute qu'on t'en demande trop, qu'on en attend trop de toi ou simplement que t'es pas d'taille à gérer tout ça. balivernes, t'es un monstre quand tu veux. un vrai bourreau de travail. et t'enfermer dans ton bureau des nuits entières ne t'effraie pas. pour autant, il y a toujours cette ombre au tableau. ce mariage qui se profile et qui n'augure rien de bon pour personne. comme à l'accoutumée, t'es plongé dans tes papiers. en ce qui concerne le bar, tout fonctionne à merveilles et tu sais qu'il serait temps pour vous de passer la seconde. Xavier serait d'accord. vous en aviez longuement discuté. voilà près d'un an que la machine est en route et que les clients se font toujours plus fidèles les uns que les autres. t'as déjà tâté le terrain avec Fanny.. et tu songes sérieusement à convoquer la seconde serveuse préférée des clients lorsque t'entends frapper à ta porte. tu grognes un son qui doit sûrement la convaincre de pousser le bois puisque t'entends une voix féminine t'appeler :
- Mandy... je peux te déranger cinq minutes, s’il te plaît ? à moins que le porno offre à ses actrices des talents particuliers pour lire dans les pensées, tu crierais presque au miracle. je pensais justement à toi, petit chaperon rouge, tu songes en levant les yeux vers la douce créature qui s'avance vers ton bureau. tu opines du chef, pour toute réponse. le tutoiement est devenu normal entre vous.. après lui avoir pratiquement léché la plante des pieds, la vouvoyer aurait sonné particulièrement obséquieux, pour autant, elle témoigne d'un respect dont tu lui sais gré depuis toujours. Lila est une bosseuse, impliquée et volontaire. rien d'étonnant quand on connait son parcours. néanmoins, elle mérite un peu de ta gratitude. tu lui offriras donc bien cinq minutes de ton temps précieux. j’ai besoin d’argent. droit au but, comme toujours. t'apprécies ça chez elle. pas de fioritures ni de faux semblant. la vérité toute nue. toute nue, le terme t'arrache un sourire. tu l'observes se dandiner jusqu'à la chaise, s'y installer maladroitement et te regarder comme si tu possédais jusqu'aux pouvoirs du Père Noël. elle te supplie du regard, pas le peine d'avoir suivi des études en psychologie pour sentir le désespoir qui transpire de tous les pores de sa chair. tu soutiens son regard. elle enchaîne. je suis vraiment gênée de te demander ça mais je m’en sors plus... je te rembourserai tout, jusqu’au dernier centime. elle promet et, là encore, tu opines du chef. tu ne lui donnes pas raison ou ne lui indiques pas que tu seras prêt à l'aider mais simplement qu'elle peut continuer à chanter sa douce litanie. tu aimes qu'on te supplie, qu'on t'appelle à l'aide. pour un peu, tu dézipperais presque ton jean pour pouvoir librement te toucher en l'observant te quémander ce dont elle a désespérément besoin. pour un peu, tu laisserais libre court à cette sensation puissante de pouvoir qui t'étouffe presque face à cette pauvre petite chose fragile. pour un peu, tu t'sentirais presque à l'étroit dans ton futal alors qu'elle ajoute, les yeux humides : tu... tu penses que tu peux m’aider ? et tu souris, un peu plus fort. réflexe machiste et animal, ta main glisse sur ton entrejambe sans pour autant y faire quoi que ce soit. te redressant sur son fauteuil, tu la dévisages dans son uniforme si court. elle est excitante, Lila l'a toujours été. tu mentirais si tu n'avouais pas avoir été fouillé dans son passé et avoir perdu des heures à admirer ses talents d'actrice. tu mentirais si tu n'disais pas que votre premier échange ne t'avait pas laissé un goût tantrique en bouche. tu mentirais.. alors tu t'penches en avant, sans cesser de sourire.
- et si tu déboutonnais un peu ta chemise avant de réitérer ta demande ? tu plaisantes même pas, c'est sans doute le pire. un beau jour, tu t'excuseras pour ce comportement abject dont tu as toujours su faire preuve. cette misogynie affecte te vaudra les clés de la porte des enfers quand il sera l'heure de faire le bilan. un jour, tu réaliseras sans doute que tu n'avais pas le droit de leur demander tout ça. mais ce jour-là n'est pas encore arrivé. je serai sans doute plus disposé à t'aider si tu me servais un verre de scotch, également. tu ajoutes, roi tout puissant posé sur ton trône. sans la quitter du regard, espérant sans doute qu'elle prenne peur et s'enfuie. elle ne le fera pourtant pas.
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