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temptation is all around (lars)
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Ven 16 Oct - 0:35

aujourd’hui faisait office de point tournant dans la vie de lydia. c’était une journée importante pour son entreprise. la journée qui mettrait son entreprise sur la carte des « vraies » entreprises. de celles qui méritent qu’on leur accorde de l’attention. son dernier exploit était d’avoir réussi à capter l’attention du maire. elle ne sait trop pour quelle raison, mais le maire a fait appel à son entreprise de traiteur pour la mairie. lydia en était absolument ravie, mais cette perspective l’effrayait aussi au plus haut point, connaissant sa réputation et tout le pouvoir qu’il avait sur la ville. il était un homme de grand prestige. lydia devait se montrer à la hauteur et pour cela, elle ne devrait rien négliger en aucun cas. c’est pour cela que son équipe et elle étaient arrivés tôt pour installer le tout avant le dîner. il fallait que tout soit prêt à l’heure exigée par monsieur vranken. elle se rendit dans la salle à dîner et entreprit d’installer tous les petits fours, les boissons et les desserts sur la table centrale. en admirant le rendu final, lydia était plutôt satisfaite du résultat. on aurait dit une vraie table professionnelle. digne d’une image pinterest. Lydia avait un côté créatif très développé. il était maintenant le temps de faire quelques petits ajustements pour régler les détails.

alors qu’elle redressait un plateau de service, elle vit dans son angle mort que le maire se tenait derrière elle derrière une vitre. elle regarde autour d’elle; ses collègues sont en train de s’affairer dans d’autres pièces, donc elle peut se mettre librement en mode chasseuse.

elle se penche le plus sensuellement et lentement possible, de sorte que son postérieur ressorte grandement et que le haut de son string soit bien visible, dépassant de sa jupe moulante de serveuse. par le fait même, sa jupe remonta légèrement, laissant entrevoir la courbe de ses fesses. lars vranken était sa cible ce soir et elle voulait voir jusqu’ou elle pourrait le pousser. c’était un défi qu’elle se lançait à elle-même, mais elle voulait aussi défier lars dans un certain sens. elle sait qu’il la regarde. elle pourrait gager sa vie que ce n’est qu’une question de secondes avant qu’il ne pose ses yeux sur son c**. elle entend la porte s’ouvrir. à ce son mélodieux à ses oreilles, ce son qui la rapproche un peu de la victoire, elle s’allonge un peu plus sur la table.
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Lars Vranken
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Lars Vranken

✩ messages : 628 ✩ avatar : alexander skarsgård
✩ crédits : moimoimoi.
★ âge : 47

Jeu 29 Oct - 23:38

L’argent du contribuable permet d’assurer la croissance de la ville, de restaurer les routes abimées par les longs mois d’hiver et, quelquefois, à organiser des festins orgiaques pour une cinquantaine de convives triés sur le volet. Parce qu’il apprécie la présence des projecteurs sur ses costumes trois pièces importés d’Europe, Lars a décidé d’inviter ses plus proches collaborateurs, soutiens et amis à un diner quatre étoiles afin de leur présenter son programme et ses objectifs pour l’année à venir. Sécurité, emploi, culture, vie associative, il a planché sur tous les sujets possibles et imaginables afin d’assurer sa réélection. Craint et redouté par une large frange de la population, il n’en est pas moins respecté pour ses compétences indéniables de dirigeant. Depuis qu’il est au pouvoir, la délinquance a radicalement chuté et la présence des forces de l’ordre a été largement renforcé dans les quartiers -sensibles-. Ce soir, il s’attend à une pluie d’applaudissements pour l’ensemble de son oeuvre et espère que la presse l’encensera (et si les journaux concurrents ne le font pas, il chargera ses propres journalistes d’écrire un article de propagande à son sujet). Errant dans les couloirs de l’hôtel de ville, tel un monarque dans son château, Lars pianote frénétiquement sur les touches de son téléphone afin de remercier le duo Poulin oncle et nièce de se joindre aux célébrations malgré leurs désaccords publics et privés. Il est important, pour l’image, qu’ils fassent acte de présence.
Puis son oeil, comme s’il avait pressenti qu’il avait de quoi être -rincé-, en se décalant légèrement vers la droite, pivote en direction de la salle de réception. Derrière une épaisse double-porte vitrée une môme court vêtue s’affaire à arranger le buffet en prenant soin de ne pas apposer de vilaines traces de doigts sur les coupes en cristal. Leurs regards s’entrechoquent, rien qu’une seconde et elle voit dans son contact fortuit, le feu-vert à toutes les obscénités. Ses sous-vêtements dépassent vulgairement de sa jupe d’écolière d’où s’échappe le morceau d’une fesse charnue. Hypnotisé par le manège dangereux de l’inconsciente, il ne parvient pas à détourner les yeux, à reprendre ses esprits. Il profite du spectacle gratuit qu’on lui sert sur un plateau et se remémore toutes ces soirées dans les entrailles rougeoyantes du 83.
Une minute se passe et elle est presque à plat ventre sur la table lorsqu’il est frappé par un éclair de lucidité.
Et si, tout n’était qu’un coup monté orchestré par Aurore ou l’un de ses vils détracteurs dans l’espoir de le discréditer, le faire chuter de son trône despotique ?
Beaucoup connaissance son penchant pour la chair fraiche et savent qu’il est déjà tombé, par le passé, pour ses attirances immorales. Une main baladeuse, un regard trop appuyé, quelques mots qui s’échappent sans qu’on ne puisse les retenir et déclenchent un flot d’accusations perfides.
Il ne commettra pas la même erreur deux fois. Hors de question de risquer sa carrière pour une allumeuse !
« Mademoiselle ! » Il pousse brutalement la large porte et l’interrompt dans sa chorégraphie pseudo-sensuelle afin qu’elle reprenne ses esprits, ses bonnes manières et une peu de tenue. « Je viens m’assurer que tout est prêt pour la réception de ce soir. » Imperturbable, sa voix est impassible, monocorde, parfaitement millimétrée. Il zieute la marchandise un instant, même pas un quart de siècle, un teint de pêche, des courbes de mannequin top-less. Tout à fait ce qu’il aime se caler sous la dent durant les longues soirées d’hiver. Alors, il décide de faire le test du stylo; une expérience sociale qu’il vient tout juste d’inventer afin de confirmer ses soupçons.
Mordra, mordra pas à l’hameçon ?
Il lâche volontairement son stylo chromé, mime la maladresse. L’objet s’écrase lourdement au sol, roule quelques instants jusqu’à la gamine embrasée.
Il se demande si elle aura l’outrecuidance de le ramasser en lui léchant le cuir des pompes, en se contorsionnant dans une énième posture suggestive, de faire glisser les dorures contre sa langue.
Pourtant, il ne faudrait pas qu’elle perde de vue que, quand on joue avec le feu, on se brûle, c’est inévitable.
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Dim 27 Déc - 6:52

il y avait deux entités distinctes qui se séparaient le corps de lydia. il fallait faire la part des choses. la première part d'elle était la jeune femme ambitieuse et créative qui désirait se faire connaître pour ses fins talents de cuisinière et de femme d'affaire. La seconde moitié d'elle contenait la fille aux moeurs légères qui n'hésitait pas à se servir de son corps, faisant d'elle un vulgaire objet sexuel par le fait-même. mais, elle avait une seule règle. jamais elle ne se servait de son corps pour arriver à ses fins. si elle jouait à ce jeu avec le maire, ce n'était pas pour qu'il l'aide à se faire un nom, une réputation ou une clientèle, mais bien pour sortir de sa zone de confort, repousser les limites et provoquer les gens. mais sa priorité restait son entreprise et la raison pour laquelle elle était présente à la mairie aujourd'hui. donc, avant de plonger dans son vulgaire jeu, elle s'était assurée que tout était prêt et en place pour la réception. tous les couverts étaient parfaitement bien alignés et il n'y avait aucune trace sur le cristal. la nourriture était fraîche et aucune saleté ne venait gâcher la perfection de ses plats. la perfection dans ses moindres détails. ensuite, elle s'était mise dans des positions toutes plus suggestives les unes que les autres pour le plaisir du maire. quand il pousse la porte et lâche un "mademoiselle" d'un ton ferme, elle se redresse avec vigueur, feignant la surprise et la culpabilité. "pardonnez-moi, j'étais dans ma bulle." c'était absolument faux, mais elle aimait bien jouer le rôle de la jeune femme qui se faisait prendre la main dans le sac. "je suis prête. euh je veux dire tout est prêt." erreur volontaire de sa part. tout est parfaitement calculé. "est-ce que la présentation est à votre goût monsieur vranken ?" encore une fois, elle fait référence à la table qu'elle a monté, mais aussi au spectacle qu'elle lui a offert. alors qu'elle s'apprête à poser une question supplémentaire, le stylo du maire résonne sur le sol dans sa chute, rompant la tension dans la pièce. plutôt que se pencher face à lars pour le ramasser, lui offrant une vue sur sa poitrine remontée au maximum, comme il l'espère probablement, elle décide de le surprendre. elle se positionne dos au maire, se place directement entre le maire et son stylo et se penche sensuellement pour ramasser le stylo, en lui offrant à nouveau l'image de ses fesses volumineuses. en se redressant, elle s'assure de prendre son temps et de frôler son entrejambe de ses fesses dans un effleurement à peine perceptible. elle esquisse un sourire victorieux, mais s'assure de reprendre un visage neutre avant de se tourner face au maire. lydia imagine déjà sa réaction. "vous avez fait tomber votre stylo." elle le lui tend, mais alors qu'il amorce un geste pour le reprendre, elle retire sa main et glisse le stylo entre ses seins. "il est à moi maintenant. à moins que vous ne réussissiez à le récupérer." de toute façon, il doit bien en avoir des dizaines de stylos identiques gravés de ses initiales.
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Lars Vranken
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Lars Vranken

✩ messages : 628 ✩ avatar : alexander skarsgård
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★ âge : 47

Mer 17 Fév - 13:40


La garde rapprochée de Lars s’agite en coulisses depuis plusieurs semaines afin que la soirée soit parfaite. Aucune ombre au tableau ne saurait être tolérée et il est primordial que les petits plats soient mis dans les grands, que les convives en prennent plein la vue. Les apparences, c’est ce qui importe le plus en politique. Le paraitre, les illusions, l’image que l’on renvoie. Les grands discours superficiels ont plus de poids que les actes. Lars connait les rouages subtils des arcanes du pouvoir et sait que pour s’assurer une réélection, ce sont ses costumes et son carnet d’adresses qu’il doit soigner davantage que ses administrés. Au moment de glisser un nom dans l’urne, ils se souviendront de cette somptueuse réception, du champagne qui coule à flot, des promesses creuses qui faciliteront l’expansion de leurs business, de leur notoriété qui ne sera pas salie entre les pages du 3rivers. Voter pour Lars c’est s’offrir la tranquillité de l’esprit, l’assurance que les affaires ne seront pas compromises par le monarque parce qu’il a besoin du soutien indéfectible de l’intelligentsia locale.
Le pouvoir, pareil à un phare dans la nuit, attire quelquefois des âmes égarées, des filles paumées qui cherchent le grand frisson. D’illustres inconnues qui rêvent d’une place à table. Grisée par ce microcosme de cristal, de velours et d’argenterie, elle se contorsionne dans une danse sensuelle, courbe l’échine pour attirer le requin dans ses filets, croise les doigts pour qu’il morde à l’hameçon. Il est incapable d’ignorer son appel du pied, le chant de la sirène dont l’écho résonne dans les couloirs de l’hôtel de ville. Il pousse les larges portes battantes d’un geste sec, l’interpelle d’une voix autoritaire qui fait aussitôt éclater sa -bulle- fantasmée, l’oblige à revenir parmi les vivants. Elle se confond dans de fausses excuses et il reste impassible à ses sous-entendus appuyés. Elle pourrait être envoyée par ses détracteurs pour qu’un nouveau scandale ternisse sa réputation et condamnent ses espoirs de réélection. Les sourcils froncés, attentif au moindre détail, il refuse de crier tout de suite au complot, cherche des preuves pour confirmer ses doutes. « C’est parfait. » Ses rétines se promènent brièvement en direction du buffet en quête d’un détail qui cloche, d’un anachronisme, d’une erreur de débutante, d’un manque de professionnalisme qui mettraient en péril sa couverture. Pourtant, il ne remarque pas une seule ombre au tableau, tout est à sa place, dans les plus strictes règles de l’art. Peut-être que sa démarche est sincère, qu’elle n’a pas la lourde mission de le détruire, que la folie d’Aurore ne s’est pas encore propagée dans toute sa ville à la manière d’un vilain virus. Peut-être qu’elle s’est seulement lancé un défi en ouvrant les paupières ce matin, qu’elle s’est mise en tête d’inscrire son nom sur le tableau de chasse de l’élu.
Il laisse tomber son stylo au sol afin d’observer sa réaction et constate avec un amusement malsain qu’elle n’a pas froid aux yeux. Elle ne se contente pas de plier les genoux pour ramasser l’objet mais se retourne et lui fait une démonstration de lap dance sans équivoque. Il touche avec les yeux uniquement, s’interdit le moindre geste déplacé entre les murs de la mairie parce que la rumeur se propage plus vite qu’une trainée de poudre. « Je vous assure que ce n’était en rien de la maladresse. » Ses mains viennent se placer dans le fond de ses poches, par ce geste, il lui fait comprendre qu’il ne se passera rien avant la fin du diner, lorsque tous les convives seront repartis l’esprit un peu ivre et la démarche chancelante. « Si vous voulez que je signe votre chèque, il va falloir me le rendre. » Il observe son précieux calé dans la dentelle de sa lingerie, ce n’est plus un simple appel du pied mais tous les feux qui sont au vert ! « Sauf si vous préférez un paiement en nature. » Il approche d’un pas, s’impose de toute sa stature, l’oblige à lever les yeux vers lui. Quelques ombres se meuvent à travers les portes vitrées, des employés municipaux qui courent d’un bout à l’autre du bâtiment, le saluent brièvement, ne distinguent pas la véritable teneur de la négociation qu’il est en train de mener. Le buffet est parfait, les apéritifs pétillent, le plat de résistance mijotent en cuisine mais il n’a d’yeux que pour le dessert.
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